Commission d’enquête parlementaire

 

 

Décidément, ça va très mal pour la malheureuse Muriel Ressiguier totalement en perdition ; mais aussi pour la commission qu’elle préside dont on se demande bien ce qu’il en adviendra, tant sa légalité semble désormais obérée.

 

 

Nous avons donc assisté à une altercation tout à fait inédite entre la présidente et le député Morel-à -L’huissier ainsi qu’à une succession de coups de théâtre à la fin de la séance du 14 mars. Y étaient successivement entendus : Mounir Mahjoubi secrétaire d’État au numérique puis maître Sophie Mazas, avocate montpelliéraine, présidente de la section de l’Hérault de la Ligue des Droits de l’homme LDH, « intime » de la Présidente.

La collusion partisane affichée entre la présidente Ressiguier et l’avocate Mazas, toutes deux liées à l’ultra gauche montpelliéraine

 

Cette audition aura confirmé la complicité manifeste de La présidente Ressiguier et de l’avocate montpelliéraine Mazas ; toutes deux étroitement liées à l’ultra gauche locale. Les deux se sont en effet exclusivement concentrées sur une instruction totalement partisane et à charge contre les Brigandes, la Ligue du Midi et les Roudier, confirmant ainsi que cette commission n’a d’autre objet que d’assouvir une vengeance personnelle dans un conflit local qui prend sa source à Montpellier ; le reste n’étant finalement qu’habillage.

Cela est devenu aveuglant au cours de cette audition extrêmement choquante où il fut une nouvelle fois largement question d’affaires par ailleurs sous instruction judiciaire ; ce qui est en contradiction totale avec le droit, avec le règlement de l’Assemblée Nationale et avec le principe de séparation des pouvoirs. Aucune de ces infractions ne freinera pourtant ni l’avocate, ni la présidente déchaînée dans leur charge inquisitoire.

On se contentera de relever pour le moment que la déposition sous serment de l’avocate Mazas s’est avérée être un tissu de mensonges et d’omissions volontaires. Rappelons simplement que suite à l’alerte lancée par la Ligue du Midi concernant l’association RAIH, le conseil départemental de l’Hérault lui a supprimé toutes les subventions pour cause de multiples fraudes et que cette association est actuellement fermée et, semble-t-il, en dépôt de bilan.

Premier coup de théâtre, la légalité de la commission potentiellement remise en cause

 

C’est à partir de 3 heure 05 d’enregistrement sur la vidéo qu’intervient un premier coup de théâtre.

En effet, le député Pierre Morel-à-l’Huissier signale à la présidente que celle-ci a fait l’objet d’une plainte en dénonciation calomnieuse de la part de la Ligue du Midi en date du 7 juin 2018.

Or, la commission d’enquête ne peut se réunir si une telle procédure pénale est en cours.

Il pose donc à la présidente la question suivante : « si vous êtes directement concernée par une plainte de la part de la Ligue du Midi, il y a une interrogation ».

Très, très gros problème en effet. Comment la présidente sous le coup d’une plainte pénale à titre personnel, peut-elle diriger cette commission et comment cette commission peut-elle exister dans ces conditions ?

Ce serait donc toute la légalité de la commission qui se trouverait ainsi remise en cause après avoir fait l’objet, comme nous le signalions précédemment, de nombreuses infractions au principe de séparation des pouvoirs, puisqu’il y est sans cesse question d’affaires par ailleurs entre les mains de la justice. Comme on le voit, l’insécurité juridique de cette commission ne cesse de se confirmer au fil des jours. Comble du comble, c’est cette fois ci la présidente elle-même qui serait en infraction.

Désarçonnée, la pauvre Muriel Ressiguier qui ne peut plus lire les notes que ses assistants préparent habituellement pour elle, se retrouve donc à devoir improviser, totalement livrée à elle-même sans plus aucune assurance. On va voir que l’exercice est totalement au-dessus de ses forces ce qui va la conduire à perdre tout contrôle.

Prise au dépourvu et coincée, la présidente en toute mauvaise foi prétendra à plusieurs reprises qu’elle n’était pas au courant de cette plainte ; alors que de source bien informée on sait pourtant qu’elle l’était et surtout que la plainte n’est pas classée sans suite.

Bafouillant péniblement, et perdant tous ses moyens, elle se coupera lamentablement en reconnaissant finalement avoir appris l’information par Lengadoc Info (mais elle n’est pas bien sûre …) ; nous confirmant qu’à défaut de savoir ce qu’elle dit, elle a au moins parfois de bonnes lectures.

La présidente obligée d’admettre devoir auditionner les mis en cause au titre du contradictoire

 

Très soucieux du droit, le député Morel rappellera à la présidente qu’au titre du contradictoire, il faudra que la commission entende les gens qu’elle met en cause. À nouveau coincée, mais dressées sur ses ergots, la présidente n’aura pas d’autre porte de sortie que de concéder que la commission entendra aussi des membres de l’ultra droite.

Nous verrons bien ce qu’il en sera. Toujours est-il que si cette commission n’est pas dissoute avant ou sa présidente invalidée, les intéressés confirment qu’ils entendent bien saisir cette tribune pour faire entendre publiquement leur voix. Ce pourrait être également l’occasion pour certains d’entre eux de confondre la présidente Ressiguier et de démontrer le caractère personnel, local et partisan de sa charge ; tout comme sa mauvaise foi dans nombre de ses allégations mensongères.

Deuxième coup de théâtre : La présidente accuse R. Roudier de menaces de mort sur internet

 

Tout à fait hallucinant, à 3 heures 13, totalement en perdition et ne sachant plus quoi dire, la présidente prétendra que R. Roudier la menace régulièrement de mort sur internet. Interrogé par nos soins, l’intéressé dément évidemment formellement cette assertion totalement infondée.

Là encore, on ne sait plus quoi dire devant la gravité et l’irresponsabilité de tels propos qui ne resteront sans doute pas sans conséquence.

Altercation finale et pétage de plombs en direct

 

3 heures 19, complètement hystérique et prise d’un soudain accès de fureur, la présidente Ressiguier interrompt violemment un échange entre maître Mazas et le député Morel, se laissant emporter dans des propos totalement inappropriés.

Totalement surpris par la violence de la charge, celui-ci se voit couper plusieurs fois la parole, renonçant finalement à tout échange avec la forcenée qui tient le micro en perte totale de contrôle personnel.

On a vu là s’afficher au grand jour le tempérament caractériel de Muriel Ressiguier et la haine qu’elle peut ressasser à l’encontre de tous ceux qui osent la contredire.

À les voir ne pas pouvoir se maîtriser de la sorte, il est à souhaiter que les forcenés de la France Insoumise ne puissent jamais s’emparer du pouvoir. C’en serait définitivement fini du droit et des libertés publiques dans notre pays.

D’ailleurs nos compatriotes l’ont bien compris puisqu’au dernier sondage, les intentions de vote pour cette formation politique la placent encore derrière les « verts » avec seulement 7 % d’intentions de vote.

Cela nous soulage et nous conforte dans la légitimité de notre combat contre ces totalitaires dont il y a objectivement tout à redouter.

Quelle chute attendre d’une affaire aussi mal engagée ?

 

Au point où elle en est, conduite par une personne aussi mal ajustée, il y tout lieu de penser que cette commission va asperger toute l’institution parlementaire et la discréditer. Pas sûr qu’il se trouve un sage pour y mettre fin.

Quoi qu’il en soit, les groupes et personnes visées attendent avec sérénité et détermination l’occasion qui va leur être donnée de faire éclater le scandale et de faire désavouer cette mascarade par l’opinion publique qui sera le juge de paix en dernier ressort.

De prochains rebondissements en attente

 

Comme nous l’annonçons depuis que nous en tenons la chronique, cette affaire très mal emmanchée ne manque pas de rebondir de semaine en semaine et de nous livrer de nouveaux éléments de preuve du caractère à la fois illégal et totalement partisan de cette commission.

L’audition du 14 mars marquera un tournant.

Nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que d’autres rebondissements ne manqueront pas de se produire. Sans pouvoir en révéler la teneur pour le moment, nous les attendons avec impatience.

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