Le billet de Robert Langlois

 

        Jean-Luc MOUDENC, le maire de Toulouse attaque en diffamation Gabriel Robin, une personnalité du Front National et va bénéficier de la protection fonctionnelle (voir plus bas) qui devrait être votée en conseil municipal.

        Voici ce qu’écrivait Gabriel ROBIN (secrétaire général du collectif culture du FN), dans un article publié sur Boulevard Voltaire le 18 novembre 2016 et qui a provoqué tant d’émoi chez cet élu :

‘’ Bref, rien de nouveau sous le soleil dans une ville connue pour ses nombreuses mosquées islamistes, dont les imams ont longtemps servi de supplétifs à des forces de l’ordre aussi débordées qu’abandonnées par les pouvoirs publics. C’est peut-être à ce prix que Jean-Luc Moudenc a acheté la paix sociale et son élection en tant que maire de Toulouse.’’

        C’est ce dernier petit membre de phrase sur le mode interrogatif qui pose problème à Jean-Luc MOUDENC. Qu’on puisse faire état, même au conditionnel, de sa compromission électoraliste avec la communauté musulmane lui est insupportable ; et pour cause.

        Pourtant, en 2005, c’est bien Jean-Luc MOUDENC qui a inauguré la mosquée d’Empalot dirigée depuis Alger par l’imam salafiste algérien Mohamed TATAÏ, en présence de Bouabdellah GHLAMALLAH à l’époque ministre des affaires religieuses en Algérie depuis 1997.

        Nous avions écrit ici un précédent billet qui faisait également état des curieuses transactions autour de la maîtrise foncière du terrain d’assise de cette mosquée.

        Pour faire court, Jean-Luc MOUDENC a fait en sorte que la communauté musulmane de Toulouse puisse réaliser une hallucinante plus-value immobilière de 840.000 € sur un premier terrain, miraculeusement devenu constructible, et revendu à un promoteur local. Et c’est le même Jean-Luc MOUDENC qui a ensuite vendu à la communauté musulmane de Toulouse un terrain municipal de 1.034 m² au prix d’ami de 20.000 € pour finalement y construire la mosquée. Formidable coup de pouce de MOUDENC au salafisme local dirigé depuis Alger.

        Grand transport au conseil municipal de Toulouse puisqu’une délibération, devrait accorder au maire de Toulouse la protection fonctionnelle. Cette disposition peut s’appliquer sous certaines conditions, dès qu’un fonctionnaire est victime d’attaques, et dès lors qu’il n’y a pas de « faute personnelle » de sa part.

        C’est l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 qui a instauré cette protection au bénéfice des agents publics dans deux cas de figure : quand des agents sont victimes d’attaques (menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages) dans l’exercice de leurs fonctions, et quand des agents font l’objet de poursuites pénales à l’occasion de faits commis dans l’exercice de leur mission et qui n’ont donc pas le caractère d’une faute personnelle.

        Et bien si!  Nous le disons et nous le redisons, il y a bien eu faute personnelle de la part de Jean-Luc MOUDENC dans sa gestion de la maîtrise des terrains liée à la construction de la mosquée Annour d’Empalot. Bien sûr il n’y a eu aucune plainte de déposée, ni aucune sanction judiciaire à l’encontre de Jean-Luc MOUDENC et d’ailleurs les faits sont ils sans doute aujourd’hui prescrits. Il n’y aura donc aucune condamnation.

        Voilà pourquoi Jean-Luc MOUDENC peut aujourd’hui crânement se prévaloir de l’absence de faute personnelle. Pourtant, si au plan judiciaire la faute est prescrite, au plan politique en revanche, elle demeure. Et nombreux sont les toulousains qui le savent.

        D’ailleurs il n’y a eu aucune réaction de Jean-Luc MOUDENC à l’encontre de notre précédent billet où nous le mettions rudement en cause sur cette affaire. Et pour cause, procédurier aux petits pieds, Jean-Luc MOUDENC se gardera bien de tout débat sur le fond car il sait que nous avons de la mémoire, que le dossier est étayé et que dans le climat actuel, les toulousains ne lui pardonneraient pas sa compromission.

        Silence donc sur le fond, mais battage judiciaire et médiatique en guise d’écran de fumée. Et puis sans doute, pense t’il que faire condamner une personnalité FN lui donnera un peu d’épaisseur personnelle.

        À TOULOUSE, grâce à Jean-Luc MOUDENC, le salafisme s’est installé sous magistère algérien, telle est la vraie ‘’faute personnelle’’ de Jean-Luc MOUDENC.
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