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2°) Création médiatique de la « macromania »


2°) Création médiatique de la « macromania »

 

Pour lancer un produit inconnu, il convient de créer le marché. D’abord, faire surgir un besoin, puis une publicité bien coordonnée vers des cibles déterminées à l’avance. Hollande et ses conseillers ont ainsi créé le besoin d’un apparent changement en épuisant les français moralement, culturellement, ethniquement, économiquement. La mise en condition a été telle que le peuple, sidéré, reste apparemment amorphe devant le sombre état du pays : crise économique et chômage, blocage de l’épargne, invasion migratoire et insécurité permanente et surtout, crise identitaire. En effet, comment se reconnaître quand on n’a pas le droit de nommer l’étranger comme tel.

Il faut donc proposer du pain et des jeux au électeurs et le tour sera joué : remplir le frigo avec les aides sociales, détourner l’attention avec le comédien Macron qui amuse le public avec ses déclarations suivies de leur contraire, les sondages bidons, les matchs de foot, le sexe et la vie des people.

Pour cela, les « amis » ou traitants de Macron ont ce qu’il faut sous la main puisqu’ils possèdent 80 % des instituts de sondage. Le sondage étant un « faiseur de rois ». Denis Delmas, ex-président de la Sofrès devient son conseiller de campagne ; Bernard Arnault qui possède entre autres « Le parisien », « Aujourd’hui en France » a Nicolas Bazire comme administrateur, lequel l’est aussi d’Ipsos (autre institut de sondages), tout en étant gérant associé de la Banque Rothschild.  CSA et Vivendi appartiennent au groupe Bolloré et BVA appartient au groupe Bolloré/Drahi/Rothschild. Laurence Parisot, elle aussi soutien de Macron, est majoritaire à l’institut IFOP et l’IPSOS appartient à Pinault et au fond d’investissement américain Fidélity, lequel Fidélity possède aussi la Sofrès. Citons également Odoxa fondé par les anciens de BVA dont Bolloré et le fond d’investissement Rothschild sont les patrons.

Comment s’étonner alors que ces instituts gonflent la bulle Macron et sous-estiment les intentions de vote de François Fillon… Marine le Pen servant de repoussoir. D’autre sondeurs, indépendants, ne donnent pas les mêmes résultats tels Filtéris, Cyceon et Brand Analytics. Pur produit de la communication, Macron est servi par l’intoxication médiatique (médias et sondeurs) et une manipulation de masse de haut vol.

C’est ainsi que le couple Macron -Madame a 25 ans de plus que lui- s’est alloué les services exclusifs de Best image agence de Paparazzis de Mimi Marchand, la faiseuse de people. Il est vrai que la révélation de relations homosexuelles avec l’ex-mannequin d’Yves Saint Laurent, Mathieu Gallet, devenu PDG de Radio-France après être passé par le cabinet de Frédéric Mitterrand a obligé le couple à investir dans une communication privée. C’est ainsi qu’il a pu bénéficier de dix couvertures de VSD, quatre de Paris Match, deux de Closer et une de Voici. On y voit madame Macron en situation de jeune première, habillée gracieusement par le groupe Arnault, de quoi faire rêver les dames du 3ème age de rencontrer, elles aussi, leur gigolo !

Mais les oligarques français, soutiens de Macron, possèdent aussi la plupart des médias et ils « ont nommé à la tête des rédactions … des journalistes Macron-compatibles » (Newyork.zéro le Coup d’Etat). Il faut savoir que lors de son passage chez Rothschild, au secrétariat de l’Élysée et au Ministère de l’économie et des Finances, Macron et de gros patrons des médias ont fait échange de bons procédés.

En tant que banquier, Macron a supervisé la vente du quotidien Le Monde aux milliardaires Bergé, Niel et Pigasse, puis le 18 octobre 2014 il a autorisé le rachat de SFR par le groupe Altice du franco-israëlien Drahi. Il convient de préciser qu’Altice possède Numéricable, SFR, SFR Médias, contrôle BFM-TV, RMC Stratégies, l’Expansion, Maison Côtés, l’Étudiant, Point de Vue, Studio Ciné, Live, l’Express Libération, Newsco, BFM Business, Télécom Portugal, Cable Vision, Mieux vivre votre Argent, Classica. Il vient de s’offrir la boite montpelliéraine Teads et sa technologie In-Read. Avec Niel, Drahi possède aussi la société israélienne Golan Télécoms. On ne s’étonnera pas que le franco-libanais Bernard Mourad , directeur du pôle Altice depuis 2015 ait rejoint « En marche » dés octobre 2016. Il avait été auparavant banquier de Drahi chez Morgan Stanley en charge du rachat de SFR.

D’autres importants soutiens de Macron sont aussi propriétaires de médias : Baylet (groupe la Dépêche-Midi Libre), Pierre Bergé co-propriétaire du Monde, l’Observateur, Têtu), Bernard Arnault (Radio Classique, le Parisien, les Échos, Aujourd’hui, Investir, Connaissance des arts, Niel (Free, l’Opinion, l’Observateur, le Monde, la Vie, Médiapart, Electron Libre, Causeur, Courrier International, Télérama, Atlantico et Médiawan avec Pigasse T-V), Bolloré (Rue 89, Direct Matin, Canal+, C News T-V, C 8).

Faut il s’étonner que, ces manipulateurs d’opinion à leur profit, placent leur argent sur leur agent, le candidat Macron ? Il ,est bien connu que « Qui paye commande ! ». Aussi a-t-on vu le directeur-Général-Adjoint de Bouygues Télécom, Didier Casas, devenir conseiller de « En marche » et Pierre Bergé en devenir conseiller « pôle finances et médias ».

Pour illustrer les principes de ce milieu, citons Niel : « quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leurs canards et après, il me foutent la paix » !

L’électeur, bombardé de toutes part, peut il résister à la création concertée de cette Macromania, pur produit technique d’une manipulation de masse. Les résultats des élections montreront si le français a vocation à l’esclavage ou s’il lui reste un tant soit peu de la capacité de réflexion nécessaire pour échapper à une aliénation programmée.

 

(à suivre)
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