Le billet d’Eric de Verdelhan

 

« Pendant la canicule, nombre de personnes s’écrient : « C’est effrayant, il y a 35° à l’ombre ». Mais qui les oblige à rester à l’ombre ? » (Pierre Dac).

« En période de canicule, il est conseillé de jeter un froid. » (Philippe Aalberg).

 

Honte à moi ! Dans un article récent, j’ai osé critiquer Greta Thunberg, fabriquée de toutes pièces par le système et les médias aux ordres, pour nous faire accepter l’écologie punitive.

Aussitôt je me suis fait vertement attaquer, sur les réseaux dits « sociaux », par un tas de « courageux » anonymes1 qui voudraient qu’on m’enferme, qu’on me pende, ou, pour les plus modérés, qu’on m’interdise d’écrire. Hélas pour eux, on ne peut même pas fermer mon compte « Twiter » ou « Facebook » car, contrairement à Emmanuelle Ménard, je n’en ai pas !!!

La tolérance et la pluralité d’opinions sont bel et bien mortes dans ce pays ! On pense à la citation attribuée à cette vieille canaille maçonnique de Voltaire :

« Je ne partage pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer. »

Quelques sites amis continuent à me publier ; qu’ils en soient remerciés.

Je peux donc en rajouter une couche, juste histoire d’enfoncer le clou !

Ça fait des années qu’on nous culpabilise (et qu’on nous tape au portefeuille) au nom de la survie de la planète : nous, petits blancs trop riches, serions seuls responsables du réchauffement climatique. Accessoirement, on oublie qu’en l’an 1000, la terre a connu une période caniculaire. Les savants de l’époque y voyaient une prémonition de la fin du monde.

Le 17 juillet …1852, le « Hampshire Advertiser », de Southampton, écrivait ceci :

« En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive. En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur. En 1440 la chaleur fut excessive… » Le même article signalait des canicules en 1538, 1539, 1540 et 1541, puis en 1556, 1615 et 1616, 1646, 17182, 1723 et 1724, 1746, 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788, 1818, 1830, 1832 et 1835. Pardon pour cette fastidieuse énumération qui m’évite de vous imposer la lecture de tout l’article. Cette information est tirée d’un journal anglais de 1852, pas d’un site climato-sceptique ! Donc, si l’on ajoute les surchauffes répertoriées depuis 1852, notre vieille Europe aura connu une bonne cinquantaine de canicules depuis l’an mille. 

Mais, depuis plus d’un demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète : en 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous prédisait comme une fatalité inéluctable : « Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole ».

Nous sommes en 2019. Notre consommation de pétrole a été multipliée par dix depuis et nos réserves de pétrole sont deux fois plus importantes qu’en 1974.

Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même sous la région parisienne.

Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des « paramètres de Milankovic » et, quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer « climato-sceptique », on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier3, licencié du service public en 2015. 

Précisons, avant d’aller plus loin, que je ne connais RIEN à la climatologie, mais, il y a dans le monde, des centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement « climato-sceptiques »4.

Citons, chez nous, les plus connus :

  • Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique. Il souligne que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont bien plus importants : vapeur d’eau, formation des nuages, poussières et activité volcanique, etc…
  • Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre « Climat, mensonges et propagande », le caractère de la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.
  • Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans « Science et Nature ». 
  • Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat. 
  • Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site « pensée-unique.fr ». 
  • Serge Galam, docteur en physique : il estime que la cause du réchauffement est encore inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle. 
  • Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température (« CO2: un mythe planétaire », Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et sur…le gaspillage de l’argent public. 
  • François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS et primé par l’académie des sciences, estime que l’effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n’ont quasiment plus d’incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. 
  • Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en oeuvre dans son ouvrage « Changement climatique » (ISTE Éditions, 2014) des modèles historiques pour décrire et prévoir les changements climatiques depuis 1.500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique, ainsi que l’impossibilité de modéliser physiquement quelque chose d’aussi complexe que le climat. 
  • Jean-Louis Le Mouël, géophysicien, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l’origine humaine du réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il estime que les rôles de l’activité solaire et du magnétisme terrestre sont sous-estimés. 
  • Marcel Leroux, (décédé en 2008). Professeur émérite de climatologie à l’université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il résumait, en 2003, son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique ». 
  • François Meynard, ingénieur physicien, enseignant en sciences humaines et sociales, publie en 2011 un livre intitulé « La légende de l’effet de serre ». Il affirme que l’effet de serre est « une chimère informatique dénuée de fondement physique ». 
  • Benoît Rittaud, maître de conférences à l’université Paris XIII, auteur de l’ouvrage « Le Mythe climatique » (2012), parle d’une « pseudo-science » qu’il appelle « climatomancie : un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence ».

Je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs, mais je rappelle qu’il existe, dans tous les pays, quelques dizaines de chercheurs, de savants, d’ingénieurs, bref, de gens parfaitement crédibles et qui ne croient pas à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel.

Alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée :

En 1975, Giscard créait le « G7 ». Dans le discours inaugural de cette institution, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà !).

Aussi cet esprit tordu proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. CQFD ! 

Depuis, force est de constater que l’écologie punitive fonctionne à plein tube !

Pendant des années, on nous a affirmé que le diésel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diésel, on nous a dit le contraire.

Honte aux gens (dont je suis) qui roulent au diésel ! Nous serions responsables de …40.000 morts par an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles.

Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diésel moderne, doté de filtres à particules, vannes, « AD-Blue », etc pollue… 30 fois moins que le moteur à essence.

Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. N’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus ? Je n’en sais rien, mais une chose est certaine : nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,9% des émissions de gaz à effet de serre.

Ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique…etc. qu’on réglera le problème.

La seule « dépollution » qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle.

Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Chaque Français est endetté à hauteur de 35.000 €. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 2.320 milliards d’euros, un pays livré à une immigration massive et incontrôlée, des zones de non-droit où la police n’ose plus aller, et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, de trier nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.

Chez nous, les « ordures » sont… au pouvoir et le seul moyen (légal) de lutter contre s’appelle « bulletin de vote ». Pensez-y aux prochaines élections.

 

 

Notes :

1)- les dignes descendants des « corbeaux » qui dénonçaient les Juifs sous l’Occupation.

2)- D’après Emmanuel Le Roy Ladurie, la canicule de 1718 aurait fait 700.000 morts !

3)- Auteur du livre « Climat Investigation ».

4)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.

Paramètres de Milankovic

 

Inclinaison, rotation, excentricité… La Terre a la bougeotte, et ses mouvements influencent notre climat ! Des paramètres mis en évidence par le scientifique serbe Milutin Milanković.

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