L’éditorial de la Ligue du Midi (ADP, MYV)

 

        Les lobbies matérialistes imposent une vision de la femme comme objet dépourvu de conscience et de raisonnement. C’est ainsi que, dés la moindre hésitation devant son état de grossesse, les conseillers du type “Planning familial” (1) l’orienteront vers un médecin qui pourra, illico, pratiquer l’avortement appelé I.V.G. Sans délai de réflexion, l’acte devient irrévocable.

        Or, à l’annonce d’une grossesse, plusieurs états d’âme peuvent entrer en lice : “pas le bon moment”, “le coauteur n’en veut pas, a disparu”, “pas les moyens d’assurer“ (travail, santé, finances…), “souhaite rester jeune et belle” etc… Si on laisse le temps et aide à la réflexion, la femme, porteuse de cette nouvelle vie, dépassée par ce qu’elle considérait comme une charge (2), aperçoit la possibilité d’alternatives. Car, l’enfant en gestation ne demande qu’à être porté quelques mois, et à la naissance, des couples infertiles peuvent être prêts à adopter. Bien entendu, les anti-avortement, trop occupés à culpabiliser, ne préparent pas l’après naissance. Quant aux “pros-avortement”, seuls le taux des interruptions de grossesse les intéresse, comme preuve de l’efficacité de leur propagande pourvoyeuse de subventions…

        Depuis quelques années, à l’initiative de l’association “La Maison de Marthe et Marie” (3), des co-locations sont proposées sur Lyon, Nantes et Paris, ouvertes aux mères en rupture familiale, désirant mener leur grossesse à terme. Il manque encore le lien entre les couples en recherche d’adoption et les femmes ne souhaitant pas élever leur bébé.

        S’il convient de ne pas remettre systématiquement en question l’avortement, il doit rester réservé à des cas extrêmes, dans des circonstances, bien définies. L’I.V.G est un acte chirurgical, loin d’être anodin, et la femme qui doit se déterminer, doit avoir la possibilité de peser sa décision. Le fœtus n’appartient pas au corps de la femme. Il n’est ni kyste, ni tumeur. C’est une nouvelle vie en devenir. La sacrifier à la légère risque d’entrainer regrets, culpabilisation, déprime. La femme n’est que porteuse.

        La loi Veil, dont l’objectif premier était la dépénalisation de l’avortement, incluait les notions de détresse -aisément compréhensible- et surtout un délai de réflexion. Or, peu à peu, ces sages limites ont fait place à un détournement de santé publique en faisant de l’avortement un Droit fondamental, de plus, remboursé par la collectivité. Banalisé à l’extrême, devenu acte de confort et mode de contraception, l’avortement est présenté à la femme comme une libération, alors qu’en fait, il la réifie.

        Simple objet de jouissance, machine à plaisir, irresponsable et inconséquente, la femme perd ce qui fait sa dimension, son essence. L’éducation sexuelle de plus en plus précoce dans notre société individualiste et hédoniste l’y prépare. Or, l’I.V.G  (Interruption Volontaire de Grossesse), doux euphémisme pour signifier “avortement”, ne concerne pas uniquement la femme ; la démission ou l’absence de géniteur et/ou celle de la famille, conduisent à cette décision définitive qui en fait, ne conduit pas à un acte libre et choisi, mais à un acte contraint. L’interruption de grossesse est le plus souvent imposée par des difficultés matérielles dans une vie en société d’où la solidarité, et dont la finalité, sont devenues absentes. Pourtant , l’Homme (mâle ou femelle) est avant tout un être social !

        Une société qui privilégie la mort sur la vie est elle encore apte à se projeter dans l’avenir, à préserver sa culture et sa pérennité, son essence et son existence ? Il semble bien que, derrière l’idéologie du droit à disposer de son corps, se dissimule une action concertée de génocide des peuples européens, seuls concernés par cette propagande officielle (3) -accompagnée de celles promouvant l’homosexualité et les conduites dites à risque- contribuant au vide démographique qui sert à justifier les folles politiques d’immigration en cours.

 

Nota
(1) Le planning familial américain a été accusé d’utilisation à des fins commerciales des produits provenant des avortements
(2) Dans notre Midi ne dit-on pas “tomber enceinte”?
(3) Voir à ce sujet notre article sur le blog de la Ligue https://liguedumidi.com/marisol-touraine-se-recycle-queer/#more-4097
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