Votre mouvement, la Ligue du Midi, a été convoqué pour être auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur l’extrême droite. Pouvez-vous nous dire pour quelles raisons ?
Au départ il s’agit d’une affaire locale puisque Muriel Ressiguier a été élue, aux dernières élections législatives, dans la 2ème circonscription de l’Hérault, taillée sur mesure pour les bobos, dans l’agglo de Montpellier sur sa périphérie. Tout le monde se souvient de l’intervention de la Ligue du Midi le 30 juin 2017 dans les locaux du Raih « Réseau Accueil mineurs migrants Isolés de l’Hérault » : alertée par des conseillers départementaux de notre bord, la Ligue du Midi, en tant que lanceur d’alertes voulait savoir où passait l’argent des contribuables. Nous venions d’apprendre par le Président du Conseil Départemental Kléber Mesquida qu’un migrants coûtait environ 90.000 euros par an et qu’il y en avait, à l’époque, 400 (faites le calcul). Quelques papiers jetés en l’air, aucune violence, des slogans tels que : « pas un sou pour les clandestins », « pas un rond pour l’immigration » … Evidemment nous nous retrouvons au TGI en correctionnelle, ce qui est normal dans un état totalitaire. La Ligue du Midi n’est quand même pas mise en cause, la circonstance aggravante d’incitation à la haine raciale n’est pas retenue par le parquet et je suis relaxé au mois de décembre 2017, et Olivier est condamné à 1 mois ferme dont nous faisons immédiatement appel.
A chaque étape de la procédure, Muriel Ressiguier exige notre dissolution d’abord auprès de Gérard Collomb qui semble ne pas être pressé, puis en écrivant une lettre à Emmanuel Macron en 2017, précisant que la Ligue est dangereuse, et que de plus son président Richard Roudier a été poursuivi, condamné et emprisonné en 2012 pour propos raciste et saluts nazis. –1er gros mensonge... Mon avocat dépose plainte auprès du Procureur de la République en dénonciation calomnieuse.
En conférence de presse à l’Assemblée nationale le 11 juin 2018, Muriel Ressiguier, surnommée par des taquins « Miss Goulag », réitère ses propos en rajoutant que la Ligue du Midi reçoit des subventions du Conseil Départemental (qui est à majorité socialo-communiste) ; même Mélenchon présent à ses côtés en reste bouche bée. –2ème gros mensonge…
Dans la même conférence de presse elle disjoncte totalement en énumérant les cibles favorites de nos prétendues violences : des associations, des jeunes, des militants, des élus, des homosexuels, des syndicalistes, des étudiants, des cyclistes (vous avez bien lu) rajoutant que notre mouvement est antisémite, homophobe, sexiste, xénophobe, raciste sans étayer ses assertions. –3ème gros mensonge…
Elle réitère lors de la commission d’enquête, affirmant à deux reprises dans la vidéo que Roudier (ou 1 Roudier – on entend mal) a proféré des menaces de mort à son endroit ; à noter que dans la transcription écrite, mon nom disparait (vieille pratique stalinienne). Muriel Ressiguier prétend sans rire qu’elle envisage de porter plainte… –4ème gros mensonge…
A noter que Muriel Ressiguier, est toujours prête à dégainer le dossier de la Faculté de Droit de Montpellier dont l’occupation avait été interrompue au bout de 12 heures, le 22 mars 2018, par des étudiants patriotes. On notera que la Ligue du Midi, aux dires du parquet, n’est pas à l’origine de cette action spontanée et non préméditée, qui s’est soldée par 4 fois 1 jour d’ITT.
Que s’est-il dit lors de votre audition (si cela a été fait) ? Qui est la présidente de la commission et pourquoi semble-t-elle particulièrement acharnée contre les mouvements identitaires du sud de la France ?
Au final, on retiendra la formidable déroute personnelle pour la lamentable députée de l’Hérault incapable d’affronter qui lui tenait tête ; renonçant à m’auditionner ainsi que Marine Le Pen, Alain de Peretti, Christine Tasin et Pierre Cassen, de peur de se faire ridiculiser devant ses pairs à l’assemblée et devant son patron, l’islamo gauchiste Mélenchon, malgré le huis clos qu’elle leur aurait imposé. Gifle d’autant plus cinglante que la fameuse commission avait été initiée depuis Montpellier dans le cadre d’un règlement de compte personnel contre Richard Roudier, la Ligue du Midi et les Brigandes.
Chacun sait en Languedoc les liens de sympathie et de respect qui existent entre la famille Roudier et les parents de Muriel Ressiguier. Serge Ressiguier (membre du parti Communiste) a été le professeur, au lycée, des enfants Roudier qui faisaient également partie du groupe de théâtral que dirigeait Serge ; la famile Roudier a été invitée au Mariage des parents Ressiguier lesquels avaient l’habitude d’organiser leurs repas de familles dans la ferme d’hôte des Roudier. Je comprends que Muriel entretienne quelques ressentiments avec sa famille… mais de là à demander à son père de faire son auto-critique.
En ce qui concerne les « groupes ou les invités » de la Commission d’enquête, ceux qui ont été entendus l’ont été à huis clos et n’ont même pas eu le droit de divulguer leur défense. Elle devra rester secrète et inconnue du public alors que l’instruction, exclusivement à charge, a été largement diffusée : comptes rendus écrits et vidéos sur le site de l’Assemblée Nationale, largement repris sur les sites d’extrême gauche et ceux de la LICRA, de la LDH et des autres organisations remplacistes.
Très faible au plan intellectuel et incapable d’aligner autre chose que des slogans, ou d’enfoncer des portes ouvertes, la malheureuse Ressiguier, aigrie et haineuse, s’est épargnée le ridicule de la confrontation, même à huis clos. Elle sait pertinemment en effet que n’importe lequel de ceux qui lui ont tenu tête l’aurait taillée en pièce et l’aurait littéralement foutue à poil ; ce qui se serait bien entendu su dans la France entière, rien ne pouvant rester secret bien longtemps.
Ainsi donc, Muriel Ressiguier présidente de cette commission qui devait m’entendre s’est donc défilée piteusement… son rapport qui devait être remis le 11 l’a été donc une semaine plus tôt.
Vous avez récemment souligné son accointance avec l’extrême gauche. Qu’en pensent ceux qui travaillent avec elle dans cette commission ?
Cette commission, si l’on s’en tient aux images et plus encore aux comptes-rendus écrits, semblerait s’être déroulée de façon policée. On notera cependant l’intervention musclée du député de droite de la Lozère, Morel-A-l’Huissier, qui déclara devant une « Miss Goulag » en perdition que le fait qu’une procédure en dénonciation calomnieuse ait été diligentée contre elle par la Ligue du Midi posait un réel problème quant à la légitimité de la présidente (se trouvant de fait en situation de juge et partie et en délicatesse avec le principe de séparation des pouvoirs).
Par contre, dès les premiers travaux, le rapporteur Adrien Morenas (LREM) s’était élevé violemment quant à la production d’un document à en-tête de l’Assemblée nationale dans les colonnes du Figaro (on se demande l’origine de la fuite…) qui mentionnait les personnes à auditionner rajoutées par la présidente et dont l’origine montpelliéraine frisait les 100%.
L’accointance avec l’extrême gauche se faisait sentir à chaque séance. On notera que dans la dénomination même de cette instance, c’est la seule commission « contre » alors que sur une quarantaine d’autres commissions on ne relève que les termes « sur » ou « avis sur » … C’est un peu comme si la commission sénatoriale dans une récente affaire avait été nommée : Commission d’enquête parlementaire contre les violences d’Alexandre Benalla…
D’autre part, un grand nombre d’intervenants au titre d’expert se sont affichés comme des idéologues obtus : Me Charrière Bournazel, Me Stasi, Tristan Mendès-France, Me Arié Halimi, Me Sophie Mazas etc, tous ayant des accointances avec la Ligue de Droits de l’homme, la Licra ou faisant partie du cercle restreint de la France insoumise ; maitre Stasi se permettant une remarque sur le racisme antiblanc à la limite du… racisme.
Pour appuyer sur le caractère totalitaire de ces auditions, on signalera le traitement réservé à Yvan Benedetti, qui entendu dans le cadre du huis clos et ayant prêté serment va faire l’objet de poursuites via le Procureur de la république pour des propos proférés au cours de son audition.
Soulignons enfin l’impudence de Muriel Ressiguier qui vient de déclarer à la Gazette de Montpellier en opposition frontale avec le Préfet Poëssel de Montpellier : « il n’y a pas de terreau commun entre l’ultra droite et l’ultra gauche. Pour moi le vrai danger est à l’ultra droite… » oubliant que depuis 30 samedi d’affilé, à Montpellier, ce sont uniquement ses camarades antifas, black blocks et marxistes de tout poil qui sèment le chaos. Elle avait montré déjà le bout de son nez lors de l’émeute montpelliéraine du 14 avril.
La Ligue du midi est accusée d’avoir provoqué un début de pugilat lors d’une conférence de presse à Montpellier, pouvez-vous revenir sur cet événement ?
Cet épisode met en exergue le système d’inversion des valeurs et la technique du mensonge effronté que nos ennemis utilisent pour tenter d’exister, surtout lorsqu’ils perdent pied -Macron utilise largement cette technique-.
Une cinquantaine de sympathisants s’étaient donc regroupés le vendredi 17 mai place du nombre d’or à Montpellier-Antigone pour assister à la conférence de presse de la Ligue du Midi sur les restrictions de libertés envisagées par la Commission parlementaire contre les violences d’extrême droite dans les locaux du Club de la presse. Surprise, surprise… à 10h30, la porte était close et les rideaux baissés, un témoin confirmait que le personnel avait quitté les lieux quelques minutes auparavant… Assailli de questions, j’expliquais, avoir reçu cinq minutes auparavant un appel d’une stagiaire de l’organisme me signifiant que la conférence de presse était annulée (sic) en raison d’une erreur commise par une salariée.
Dans un entretien improvisé avec Lengadoc Info, je précisais que le contrat de réservation avec le Club de la Presse avait été dument signé 4 jours plus tôt avec paiement par chèque et que cette affaire de discrimination et de rupture abusive de contrat se règlerait par un procès civil et pénal, d’autant que, comme le relève l’agenda du Club de la Presse, la Ligue souhaitait informer la presse et à travers elle, le public, sur « les évolutions législatives restreignant les libertés publiques ». Mais visiblement, contrairement à ce que voudrait laisser accroire son message téléphonique vantant « l’échange et le partage » le Club de la Presse se moque royalement des libertés publiques.
Chacun sait qu’un militant aguerri a plus d’un tour dans son sac et un accord était conclu illico avec le restaurant voisin pour louer durant 1 heure la terrasse de l’établissement, qui étant privatisée n’était donc plus ainsi, accessible au grand public. C’est ainsi que démarra la conférence de presse, malgré la pluie, devant plusieurs journalistes et un public chaleureux.
C’est alors que l’agitatrice locale et avocate bien connue Sophie Mazas, accompagnée de sa garde prétorienne de braillards à drapeaux, tenta de s’imposer, démontrant par sa présence inappropriée que cette affaire était un montage à 3 bandes (Club de la presse-groupes gauchistes rouge et noir-Sophie Mazas) pour entrainer la Ligue du Midi dans une provocation dans laquelle elle n’est pas tombée. FR3 d’ailleurs ne s’y est pas trompée, comme en témoigne son article.
Au vu d’une interview de Muriel Ressiguier parue le 6 juin dans la « Gazette de Montpellier » la ligue du Midi semble sortir plutôt confortée de ce marathon de quatre mois… quels enseignements tirez-vous de cet épisode ?
Je soulignerai en conclusion, la déconfiture publique de la pauvre Ressiguier, incapable d’affronter, alors qu’elle tient en main tous les moyens et toute la puissance de l’état, quelques patriotes épars mais tenaces, ce qui démontre la fragilité des petits personnages qui tiennent le pouvoir et font la Loi dans ce pays. La déroute personnelle de la lamentable Ressiguier annonce la déroute globale du système.
Muriel Ressiguier, en utilisant l’argent du contribuable, aura pu déverser toute sa haine en faisant fi du sacrosaint principe du « débat contradictoire ». Au-delà de cette fumeuse histoire de dissolution qui n’aura été qu’un prétexte, je veux dénoncer la collusion Macron-Mélenchon dans ce jeu de bonneteau qui se soldera par le dépôt au parlement dans les prochains mois d’un certain nombre de projets de loi renforçant la dérive totalitaire de l’Etat en alourdissant le contenu du projet de loi dite Avia :
– Transfert de pans entiers de la loi de 1881, sur la presse -créée pour protéger la liberté de la presse et la Liberté d’expression-, vers le code pénal en durcissant les peines de façon inouïe.
– Renversement de la charge de la preuve (pilier du droit français) en matière de poursuite ayant trait aux propos dits discriminatoires
– Alignement du droit pénal français sur le droit anglais et allemand plus expéditifs
– Glissement progressif du concept de haine raciale vers la haine tout court
– Condamnation des mots au même titre que les actes
– Prise en compte des délits ou crimes commis à titre privé par des adhérents et des dirigeants d’organisations pour leur appliquer la qualification de bandes armées et milice privée
C’est pour rappeler à Muriel Ressiguier, quelques principes intangibles que je serai candidat aux prochaines élections législatives dans la circonscriptions de Muriel Ressiguier (2ème de l’Hérault) afin de lui porter la contradiction qu’elle n’a pas voulu accepter à l’Assemblée nationale ; gageons qu’il lui sera difficile de se draper dans sa superbe, elle qui est devenue une candidate mineure vu les résultats obtenus dans l’Hérault aux européennes par la France Insoumise (moins de 10% des votants, 5 % des inscrits) et qui a perdu les 2/3 de ses électeurs d’une élection sur l’autre à Montpellier (La gazette du 06/06/19).