Le billet d’Élisabeth Amigue

 

Lors de la fête de la Ligue du Midi, un atelier animé par Jean Michel Darqué traitant de SOS Méditerranée, gestionnaire de l’Aquarius, a ouvert le débat sur l’incroyable et fructueux marché qu’offre l’immigration. Sur son blog, la Ligue du Midi avait déjà évoqué l’extraordinaire réussite financière du macroniste Borello, manager du pool associatif international SOS. Quant à SOS Méditerranée, avec ses antennes en France, Suisse, Allemagne, Italie et son port d’attache à Marseille elle génère des profits juteux en s’adonnant à la traite des migrants en Méditerranée.

 

Aquarius et Compagnie…

 

Le navire appartient à l’entreprise allemande Jasmund Shipping, qui le donne en location à SOS Méditerranée. Une journée d’intervention s’élève à 11.000 euros. En 2016, l’Aquarius, pour 3 mois, a coûté 975.000 euros. En 2017, il a coûté 1.389.326 euros. Depuis février 2018, c’est la structure française qui gère les opérations maritimes, auparavant gérées par l’Allemagne. Tout récemment, l’Aquarius qui avait perdu son pavillon de Gibraltar a repris la mer sous pavillon panaméen sous le nom d’Aquarius II.

En 29 mois d’activités, SOS Méditerranée a cumulé en « réserve disponible » (marge bénéficiaire) 1.642.222 euros. SOS Méditerranée a en trésorerie 1.925.007 euros pour 66.400 euros d’immobilisation financière. Concernant les dépenses, des sommes considérables sont affectées à la collecte des fonds. En effet les recettes sont constituées pour 4.405.637 euros par des dons de « particuliers », pour 1.140.121 euros par des entreprises et fondations et pour 296.361 euros par les institutionnels, 5.021 euros proviennent de « divers autres ».

Avec 39 % de bénéfices cumulés, voilà une association rentable bien qu’à but non lucratif. Les contribuables, diversement imposés, collaborent sans le savoir à ce qui n’est en fait qu’une véritable traite humaine dissimulés derrière de vrais/faux « sauvetages en mer »… bref un appel d’air pour les candidats au passage et une économie pour les passeurs.

En 29 mois, l’Aquarius a importé en Europe 29.000 bouches à nourrir ; quant aux 6.000 migrants perdus en mer, ils permettent d’excellentes campagnes publicitaires et servent à « sensibiliser » les donateurs pour de juteuses levées de fonds. On a vu récemment la porte-parole de SOS MED jouer sur la culpabilisation des gogos en invoquant des « morts annoncées ».

Il est remarquable que ces mirifiques bénéfices de plus d’ 1 million d’euros ont été réalisés avec entre 3 et 5 salariés sur 29 mois et 250 bénévoles répartis en 10 antennes locales pour quadriller, éponger et sucer l’ensemble de la France.

Mais l’Aquarius n’est pas le seul bateau-pirate dans ce business : citons le See-watch III d’une association allemande, le Seefuchs et le Sea-Eye eux aussi d’une assoc. allemande, ainsi que le Life-Line dont Macron a indiqué qu’il faisait «  le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage » ainsi que l’Open-arms d’une ONG catalane fondée par Oscar Camps.

 

SOS Méditerranée puise dans nos poches

 

L’ONG a bénéficié de 540.000 euros de publicité gratuite et de 100.000 de campagnes payantes, payées par le gouvernement : 70.000 pour la télé et 30.000 pour les radios. C’est aussi le gouvernement qui a négocié avec les médias car en 2017, le premier ministre lui a accordé le label « Grandes causes ». Cette distinction annuelle est accordée à des associations en manque de visibilité. Voici donc notre premier ministre s’impliquant dans la traite criminelle et s’en faisant ainsi le complice.

Nous « casquons » aussi quand la région Occitanie verse 49.690 euros pour l’Aquarius et 370.000 pour les clandestins. Carole Delga, dès sa prise de fonction en 2015, a débloqué 1.000.000 d’euros pour inciter les communes à accueillir les migrants en déboursant 1.000 euros par tête. En 2018, la Région a versé 310.000 euros pour les clandestins primo-arrivants -avec en sus ou compris- des cours de cuisine et d’estime de soi (Oui, oui, c’est sérieux). La ville de Paris comme la principauté de Monaco ont été donatrices et 24 députés et sénateurs ont versé 144.680 euros pris sur leur réserve parlementaire.

On trouve parmi les donateurs appelés mécènes des fondations et organisations caritatives qui permettent la défiscalisation comme Médecins Sans Frontière, Emmaüs-Abbé Pierre, des comités d’entreprise, des entreprises comme BNP Paribas, Sciences et vie, Chasse et Pêche, Canal +, M6, NRJ, Europe 1, TF1, Virgin, Montpellier Arts Visuels, le Collectif Citoyen de Congeniès, OGEC Institut FénelonLagardère Publicité Europe, Club Med etc…

Il y a même de curieux dons en nature de la part de France 2, FR3, BFM Business, Radio France, Skyrock, dons non-chiffrés qui évoquent des abus de bien social, d’autant que ces médias vivent de taxes payées par les contribuables.

Ces bénéfices exorbitants passent-ils totalement inaperçus des gouvernants et des médias qui continuent à abonder une trésorerie pléthorique alors qu’il y a 20 % de citoyens dans le besoin ? Le rapport d’activité 2017, disponible en ligne, montre un budget de 3.621.000 euros, alors qu’il n’était que de 2.225.764 euros en 2016. SOS MED précise même qu’en 2017, la collecte de fin d’année a été excellente et qu’elle laisse une « réserve associative » conséquente.

 

« Un modèle économique viable » qui s’appuie sur l’émotionnel des gogos

 

Bien entendu, pour remplir les caisses, il n’y a pas que les subventions publiques, les réductions d’impôts pour les donateurs, les taxes sur l’audio-visuel sorties indirectement de nos poches, il y a aussi les dons, la générosité de ceux qui cèdent au chantage : « si vous ne trinquez pas vous aurez sur la conscience les noyades de femmes enceintes, d’enfants-martyrs, de violés, de mis en esclavage bla-bla-bla »…

« Pleurez braves gens… donnez braves gens »… et la générosité larmoyante paye, il n’y a qu’à lire le bilan : 93 % de fonds dits privés, 7 % publics avec plus 20.500 donateurs en 2017. SOS MED a consacré beaucoup d’énergie, de bénévoles et de fonds pour parvenir à des levées de fonds régulières -mensuelles-, qui étaient au nombre de 3.300 en 2017. A noter enfin que toujours en 2017, les frais de « comm-information » ont augmenté de 7 %; quant aux frais de « sensibilisation-témoignage » afin de mobiliser les donateurs, ils ont augmenté de 11 %.

L ‘association compte sur la médiatisation internationale pour se développer et sur « le soutien croissant de la société civile européenne autour des valeurs partagées d’humanité et de solidarité symbolisées par l’Aquarius » et sa « capacité à mobiliser la générosité publique »

 

…et c’est eux qui le disent !

Résumé synoptique de l’intervention en atelier de Jean-Michel Darqué

le 1er septembre 2018 à Lunel

 

Silence absolu des médias sur ces bénéfices exorbitants : une escroquerie montée de longue main

 
Les gros canots
Une création ex nihilo exclusivement dédiée à ce trafic.  
Le sabordage volontaire des canots en mer
Un habillage juridique fallacieux prétendument opposable en droit.  
L’escroquerie au naufrage
Nouvelle forme de baraterie au préjudice des états européens et des peuples.  
Un cynisme criminel
6.000 malheureux perdus en mer après que ces négriers les aient encouragés à s’y jeter.  
Absence totale d’action de la part des états et de la France en particulier
Des routes facilement contrôlables dans le désert. Malgré des signalements techniques précis et circonstanciés par les services de renseignement.  
Des passeurs faciles à neutraliser
De faux réfugiés. Le regroupement familial un formidable appel d’air. La famille africaine étendue suivra automatiquement le « premier entré ». Un coût de passage mutualisé par les familles. Un investissement familial rentable.  
Les mineurs non accompagnés têtes de pont des familles
Un mineur qui parvient en Europe et en France en particulier c’est l’assurance pour toute la famille élargie de suivre.    

Une lutte à armes inégales

 
  • La LIGUE du MIDI en pointe malgré ses très faibles moyens.
  • Succès de l’opération RAIH
  • AQUARIUS MARSEILLE
  • AQUARIUS SÈTE
 

Enfin des résultats :

 
  • Suppression de la subvention du conseil départemental à l’association RAIH
  • Pas d’AQUARIUS à SÈTE
  • Fermeture des ports italiens
  • Fermeture de fait des ports français
  • Suppression du pavillon anglais (Gibraltar) pour l’AQUARIUS
  • Arrestations récente de criminels en GRÈCE (membres d’ONG)
  • L’Ong « OPEN ARMS » interdite en méditerranée centrale.
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