La brève de françois Jay

Le Palais des Congrès de Bordeaux était trop petit pour les supporters d’Éric Zemmour, vendredi soir, à Bordeaux. Des centaines de personnes sont restées dehors. Cela a provoqué quelques petits mouvements de protestation…

Le futur candidat à l’élection présidentielle est sorti pour s’excuser, lui-même, de cette situation involontaire… A une centaine de mètres, quelques 150 gauchistes qui avaient promis d’empêcher la tenue du meeting, ont été contenu par la police. Les crasseux subventionnés se sont agité pour rien. Ils avaient appelé leurs activistes à saturer les inscriptions pour empêcher les soutiens d’Éric Zemmour de venir. En vain. Echec et mat.

 

SUD-OUEST EST RESTÉ DEHORS

Il n’y a pas que les gauchistes qui soient resté dehors. Même chose pour les journalistes de Sud-Ouest. Ils n’ont pas été admis. Le journal local présente, systématiquement, Éric Zemmour comme un « polémiste d’extrême droite ». Les lecteurs du seul quotidien local reçoivent un message mensonger. Pas surprenant que ces journalistes malhonnêtes soient persona non grata. Aujourd’hui ce sont les journalistes qui restent devant la porte, demain, après la victoire d’Éric Zemmour, la question des financements officiels, et occultes, devra être posée. Et cette presse d’Etat devra s’amender ou disparaître.

 

UN DISCOURS PRÉSIDENTIEL

Éric Zemmour a parlé 45 minutes. Un discours présidentiel dans lequel il a développé sa vision de la place des entrepreneurs et des libertés. Notons qu’il s’est montré tout à fait décomplexé sur la question des profits. Pour le journaliste les patrons doivent faire des profits et la France doit s’organiser pour permettre aux entreprises de se développer. Par exemple en sortant les Français de l’enfer des normes et contraintes administratives… Une sorte de discours à la Guizot : « enrichissez-vous ! ». Pour Éric Zemmour, la grandeur de la France est conditionnée par sa réussite économique. Pas de souveraineté sans puissance industrielle et scientifique. Il y a du Bonaparte dans cet homme-là. L’intendance, c’est le nerf de la guerre…

 

PAS D’APPEL DE BORDEAUX

Il n’y a pas eu de déclaration de candidature à Bordeaux. Ni de déclaration particulière. Le discours construit autour des préoccupations économiques a montré qu’Éric Zemmour a un projet pour la France et donc pour une présidence. La mobilisation des Bordelais a été exceptionnelle. On a vu beaucoup de jeunes, d’étudiants, ce qui montre qu’il y a un vrai engouement autour des idées et du projet.

 

Bordeaux s’est donné un maire « bobo-écolo-gaucho » dont la politique n’est que la prolongation de l’action médiocre d’Alain Juppé. Hier soir, nous avons vu que cette évolution sociologique n’est peut-être pas définitive. Nous assistons à un réveil. N’oublions pas qu’ici une partie de l’histoire de la France industrielle, scientifique, coloniale s’est jouée. Les jeunes bordelais sont en train de ranimer la flamme. Bordeaux n’a pas dit son dernier mot !

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