Le billet d’Eric de Verdelhan

« C’est au pied du mur qu’on voit le maçon » (Dicton populaire).

« C’est au pied du mur de la haine (et de l’hypocrisie) qu’on voit le franc-maçon »

(Dicton « populiste » et… tellement vrai !).

  

Messieurs du « Grand Orient de France » et/ou autre obédience maçonnique, je vous sais garants du strict respect de notre laïcité ripoux-blicaine si souvent bafouée.

Aussi, je tiens à vous remercier sincèrement : cette année, j’ai pu constater avec satisfaction que, ni les mairies, ni les grands magasins (lesquels n’hésitent pas à ouvrir un rayon halal) n’ont osé nous imposer une crèche de Noël. Le président Micron, après avoir une nouvelle fois condamné le colonialisme français en Afrique, n’a pas souhaité un « Joyeux Noël » aux Français, quant à l’Imam François 1er, trop occupé à clouer un gilet de sauvetage sur un crucifix, il y a belle lurette qu’il ne s’intéresse qu’aux Musulmans, migrants et/ou clandestins de préférence.

Tout va donc pour le mieux aux pays des « droits-de-l’homme-sans-Dieu » !

Depuis la révolution, le Catholicisme est malmené en France. Il le doit à la haine des Francs- maçons, imprégnés de l’esprit « des lumières » et qui ont tout fait pour le chasser d’une nation qui se veut « La fille ainée de l’Eglise » (1). Ce n’est pas un hasard si notre pays a adopté pour devise celle de la Franc-maçonnerie – « Liberté.Egalité.Fraternité. » – avant d’imposer la constitution civile du clergé, de confisquer les biens de l’Eglise et d’adorer la « déesse Raison »…/

(Et, accessoirement – car personne n’en parle – de massacrer les prêtres réfractaires.)

Mais la France doit aussi sa déchristianisation à la trahison de ses clercs. Le peuple de Dieu, les fidèles, la base, a suivi de façon moutonnière, bêtement obéissante, un clergé « progressiste » prêt à faire allégeance aux loges (quand il n’en faisait pas lui-même partie ?).

Que les « saucissonneurs du vendredi saint » et adorateurs du GADLU (Grand Architecte De L’Univers) s’attaquent à l’église est, somme toute, de bonne guerre. Ce qui l’est moins c’est cette propension d’une partie de l’épiscopat français à scier la branche sur laquelle elle était assise.

Citons, juste pour mémoire (car la liste n’est, hélas, pas exhaustive !) :

  • « L’affaire des fiches » (1900-1904) initiée par le « Grand Orient de France » à l’initiative du général Louis André, ministre de la Guerre (2).
  • Puis, à la même époque, l’hystérie laïcarde d’Émile Combes, « le petit père Combes », ex-séminariste devenu un Franc-maçon athée. Dès son investiture, il ne cache pas son désir d’« assurer définitivement la victoire du laïcisme anticlérical sur le Catholicisme ». Ainsi, en juillet 1902, des établissements scolaires catholiques – environ 3.000 – et des congrégations sont fermés : cette mesure inique instaure dans le pays un climat de guerre civile. Religieux et religieuses sont expulsés manu militari de France. Des milliers de religieux trouvent refuge dans des terres plus hospitalières : Belgique, Espagne, Royaume-Uni… La fameuse loi de 1905 viendra apaiser les esprits.
  • La condamnation de l’« Action Française » par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’« Action Française », de recevoir les sacrements de l’Église. Ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences mais il était parfaitement orchestré puisque, en dissociant le Trône de l’Autel, il interdisait toute possibilité d’un retour de la monarchie « de droit divin » en France. Cette condamnation sera levée par SS. Pie XII en 1939, mais le mal était fait et la blessure profonde ; elle ne cicatrisera jamais totalement.
  • Ou encore, le concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme et abandonner le rite tridentin. Les Catholiques progressistes le considèrent comme « une ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine, prenant en compte les progrès technologiques, l’émancipation des peuples et la sécularisation croissante ». Il mettait également en valeur, parait-il « l’originalité des églises locales et la diversité des cultures que le monolithisme romain avait fait perdre de vue ». Quel charabia !

Le résultat tangible de Vatican II aura été…la déchristianisation de la France (et de l’Europe).

L’abandon du Latin, langue universelle de l’Eglise, de la soutane pour les prêtres, et du faste liturgique ont contribué à vider les séminaires et les églises, et à faire de la religion catholique une sorte de Protestantisme soft avec ses curaillons en clergyman, voire carrément loqués comme des voyous (3). Quand les curés ont laissé tomber la soutane, feu mon père, qui était un sage et un visionnaire, avait coutume de dire « un soldat qui abandonne son uniforme est déjà un déserteur ». Il avait raison : depuis Vatican II, c’est par milliers qu’on compte les prêtres défroqués (pour se marier la plupart du temps). Les Cathos de gauche, adeptes d’une religion permissive et d’une liturgie simpliste, suggèrent qu’on ordonne des femmes et/ou des hommes mariés pour pallier le manque de vocation. Et, à chaque fois, je leur fais remarquer que cela se pratique depuis Calvin et Luther : ça s’appelle le Protestantisme. C’est éminemment respectable mais le Protestantisme, pourtant plus laxiste et permissif que le Catholicisme d’antan, ne se porte pas mieux que lui…

Quand l’ordre moral n’a plus été chrétien, quand la tolérance et la permissivité ont supplanté les contraintes imposées par les dix commandements, les idéaux maçonniques débattus en loges sont arrivés à l’Assemblée Nationale : ainsi de la « Loi Veil », en 1975, autorisant l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). On s’autorisait à tuer l’« infans conceptus » ; cet « enfant à naître » qui a des droits depuis la plus haute antiquité mais que les féministes, au cri de « notre ventre nous appartient », condamnaient à mort. Depuis la loi Veil, à raison de 220.000 IVG par an, la France a tué plus d’innocents que la Shoah (4) ! Notre pays arrive à s’émouvoir du sort des bébés phoques, des baleines, des veaux, des porcs ou des volailles élevés en batterie mais pas du massacre légalisé de SES propres enfants. En 1981, la France abolissait la peine de mort sur pression de Robert Badinter, le Garde des Sceaux de l’époque, et nous arrivions à cette aberration : en France, on n’a plus le droit de tuer que …des innocents.

Le PACS, le « mariage gay », la PMA n’ont pas suscité beaucoup d’émoi dans l’épiscopat français qui aura été, au mieux, suiveur… mais de loin.

Le massacre des Chrétiens d’Orient par l’Islam intégriste ne provoque pas ou peu de prises de position courageuses de nos évêques. On peut en dire autant des actes blasphématoires imputables à une gauche haineuse : la « Christianophobie » (même si je n’aime pas ce mot !) est à la mode et elle indigne rarement la hiérarchie catholique.

Chaque semaine, une église est vandalisée en France. Qui s’en émeut ? Les chiffres parlent pourtant d’eux-mêmes.

Actes antireligieux, en France, en 2018 :

Actes antichrétiens : ……………………………………………………………………1.063

Actes antisémites (pour une petite communauté) : …………………….…541

Actes antimusulmans : …………………………………………………..moins de 100

Par veulerie, les prélats de l’Eglise ne dénoncent pas les attaques contre la religion catholique mais sont toujours prêts à monter au créneau contre les « discriminations », à l’égard de l’Islam, des Roms, des clandestins, des minorités… Mais, il est vrai que, lorsque l’Islam est attaqué, ses imams déclenchent une Fatwa contre le profanateur, les ligues antiracistes le poursuivent et les politicards – de tous bords – s’offusquent qu’on ose « stigmatiser une communauté » (5).

La fin, ou la lente agonie, de l’Eglise Catholique a d’abord profité aux sectes – dans les années 70 – puis à l’Islam intégriste car, aussi vrai qu’un clou chasse l’autre, une religion forte en chasse une autre. « Détruisez le Catholicisme et vous aurez l’Islam » disait déjà Chateaubriand.

Nous y sommes, enfin… presque !

Alors, Messieurs du « Grand Orient de France », je ne vous reproche pas vos cris d’orfraie ou de vierge outragée à la seule évocation de la Sainte Famille dans la crèche. Vous êtes dans votre logique mortifère. En supprimant la magie de Noël – au profit du gros lard appelé « Père Noël » (6) – vous avez bousillé mes rêves de gosse. Après tout, il serait temps que je devienne adulte !

Mais, bien aidé par un épiscopat et un clergé « collabos », c’est la France que vous êtes en train de tuer ! C’est beaucoup plus grave ; c’est même carrément criminel !

Le pape François 1er, en bon jésuite, rêve de réconcilier les trois religions « du livre », les religions monothéistes que sont le Judaïsme, l’Islam et le Catholicisme.

Mais il n’a pas compris que ce n’est pas en lavant les pieds de migrants syriens, en caressant les Musulmans dans le sens du poil, qu’il parviendra à les rallier à sa cause.

Un jour, peut-être, le Vatican sera une grande mosquée. Allez savoir ?

 

Inch’Allah ! Mektoub !

 

 

Notes :

1)- : L’expression « France, fille aînée de l’Église » apparait plus tardivement : lors du « Discours sur la vocation de la nation française » prononcé le 14 février 1841 par le père dominicain Henri-Dominique Lacordaire dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle sera reprise ensuite par SS Pie XII et par SS Jean-Paul II.

2)- : Cette affaire consistait à faire ficher les officiers catholiques au sein de l’armée, pour, entre autres, freiner leur avancement au profit des laïcards. Fichage à la fois politique ET religieux, réalisé par le « Grand Orient de France » à l’initiative du général André, ministre de la Guerre. La France en a subi les contrecoups au début de la Grande Guerre.

3)- D’ailleurs, de nos jours, quand on voit quelqu’un habillé comme un voyou, c’est souvent… un flic ou un curé.

4)- : Depuis 1975, en s’en tenant aux chiffres officiels, on aura tué …9 millions de petits Français.

5)- : Ces lignes sont écrites longtemps après l’attentat contre « Charlie Hebdo ». Attentat qui fit descendre dans les rues trois millions de personnes, sous le slogan ridicule « Je suis Charlie », pour la défense de la « liberté d’expression » et de la sacro-sainte laïcité.

6)- Ce gros bonhomme rigolard, aux couleurs de la « Coca-Cola Cie » nous a été imposé par les Francs-maçons américains au début du XXème siècle. « Business is business ! »

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