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   Fin janvier 2013, la mairie de Montpellier, par la voix de son premier adjoint socialiste, Serge Fleurence, avait fait connaitre son intention de créer un « village d’insertion » pour des familles Roms sur le terrain de Veyrassi, à proximité immédiate de l’UFR STAPS (étudiants en sport) et du quartier tranquille du Plan des 4 seigneurs. Cette initiative a soulevé un certains nombres de questions légitimes.

   En effet, alors que ce quartier accueille de nombreux étudiants qui ont énormément de difficultés à trouver des logements, on peut se demander quel est la priorité de la mairie en terme d’aménagement surtout lorsque l’on connait l’importance que revêt l’enseignement supérieur pour le développement de notre cité. Sommes-nous encore dans une ville universitaire ou bien Montpellier va-t-elle devenir le centre d’accueil pour tous les Roms vivant en France?

   Cette interrogation est d’autant plus compréhensible que ce projet est loin de faire l’unanimité même au sein de l’équipe d’Hélène Mandroux. D’ailleurs Serge Fleurence avait lui-même déclaré : « Montpellier ne va pas devenir la capitale des Roms. J’ai atteint le seuil de tolérance ». Malgré ces déclarations, nous avons assisté à un véritable retournement de veste de la part du premier adjoint qui ne s’explique que par le changement de gouvernement.

   Nouvelle volte-face : devant la levée de bouclier de la population -plusieurs milliers de pétitions-, Serge Fleurence déclarait hier, que ce projet ne verrait pas le jour à Veyrassi, tout en ouvrant la porte sur un autre site. Pourquoi, cette volonté, d’encercler, notre bonne ville d’une ceinture de camps insalubres, ouverts à tous les trafics et peuplés de populations inintégrables. Pourquoi toujours taxer les populations de souche et les classes moyennes, alors que le pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise ?

   Face à cette initiative contestée par les riverains et par une large partie des montpelliérains, la Ligue du Midi tient à dénoncer une politique anti-identitaire qui démontre la rupture abyssale entre les élus et les préoccupations populaires. La Ligue du Midi se réserve le droit de mener à l’avenir des actions pacifiques à l’encontre de ces projets car nous refusons de voir nos quartiers détruits par des décisions politiques aux conséquences dramatiques et parce que, plus que jamais, nous voulons rester Maîtres chez nous !

 

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