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Richard Roudier avec Christophe Barthès

Migrants à Limoux

        Le scénario est toujours le même : un contingent de 90 migrants doit arriver dans une petite ville. On ne sait pas en général où ils vont être logés; on ne sait pas d’où ils viennent -on imagine que c’est de Calais- , on ne connait pas leur origine ethno-religieuse ou plutôt si, on la devine… en général, ils viennent de la corne de l’Afrique ou de l’Afghanistan, ce sont en large majorité de jeunes mâles, musulmans. D’après le Wall Street journal, 53 % des migrants appartiennent à la tranche d’âge de 18 à 34 ans dont près de 80 % de mâles dans cette même tranche.

        Autre constante, dans 80 % des cas, leur venue n’est désirée ni par la population, ni par les municipalités et pour éviter toute mobilisation populaire, les apprentis dictateurs de l’Elysée-Matignon passent allègrement au dessus de la tête des élus -bonjour la démocratie-. C’est comme ça à Allex, à Arès, à Saint Gaudens, à Sainte Marie La mer, à Forges les bains, à Saint Bauzille de Putois… c’est en train de se perpétrer à Limoux. Souvent il y a des manifestations, des empoignades en conseil municipal, parfois des incendies volontaires.

        C’est pour sauver ce qui peut encore l’être, que la Ligue du Midi était présente ce samedi à Limoux, commune de 10.000 habitants, capitale de la « blanquette », une cité en grande déconfiture alors qu’il y a 50 ans à peine, la haute vallée de l’Aude offrait une image de prospérité industrieuse. Globalement ce fut un bon défilé tant par le nombre (200), par l’ambiance, par la fraternité entre les groupes patriotes (F.N, Ligue du Midi, Ucodel), avec aux manettes, le Secrétaire départemental du Front national de l’Aude, Christophe Barthès, épaulé par une équipe sympathique du FNJ. L’extrême-gauche était au rendez-vous « enseignants du lycée, fortement prolétarisés comme partout, et hurlant leur refus radical de la haine avec des visages ravagés par la haine ; vieux hippies, jeunes bohèmes, pochards professionnels, punks à chien » écrira le lendemain Renaud Camus présent tout au long du parcours.

        Le traitement par les médias fut toujours aussi partial: la Dépêche et le Midi-Libre annonçant les mêmes chiffres… c’est normal, ils appartiennent au même groupe de Jean Michel Baylet : 120 manifestants « antis », 100 « pros ». De la grosse rigolade pour tous ceux qui étaient présents. Le cortège des patriotes s’étirait sur une centaine de mètres alors que les pros-migrants en train de palabrer au milieu des terrasses de cafés n’étaient qu’un poignée. Un gendarme habitué de ce type de confrontation ramenait les chiffres à la réalité de 200 contre 70.

        L’ambiance générale du côté de notre cortège était bon enfant, un contingent de jeunes assez important et il aura fallu que les crasseux s’agglutinent pour provoquer une certaine tension. Chez les pro-migrants c’était une caricature de la cour des miracles avec une majorité de mégères vociférantes, des cheveux gras, des rictus haineux, des doigts et des bras d’honneur vulgaires et pour seul mot d’ordre « la démocratie ». On a bien essayé de leur en faire dire plus, mais ils étaient visiblement en panne d’imagination. A noter que dans un coin de la place de la République où se déroule en février le Carnaval des Fécos -à voir absolument avant de mourir- un groupe de jeunes maghrébins, pas concernés du tout, attendait goguenard que l’empoignade se termine.

        On était sur sur le point de franchir la ligne jaune, question distribution de châtaignes, quand prudemment le chef du dispositif “gendarmesque” demanda au responsable de la manifestation de siffler la dispersion. La soirée se termina dans une salle, réservée pour la circonstance, autour de nombreuses bouteilles de… Blanquette de Limoux. Discours, photos, échanges de bons procédés… Félicitations aux organisateurs qui ont su créer une vraie ambiance de camaraderie.

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Renaud Camus

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