Communiqué de la Ligue du Midi

 

Le 25 mars dernier, un groupe d’une dizaine d’étudiants traditionnalistes d’Action Française a tenté de s’introduire dans l’hémicycle du Conseil Régional de Toulouse, afin d’y déployer une banderole dénonçant l’islamo-gauchisme. Le but était de démontrer la connivence de la présidente Carole Delga, qui a tout au long de son mandat a fait voter des subventions à des associations pro-migrants et participé à l’inauguration de la grande mosquée de Toulouse, plaidant pour la paix contre « la montée des populismes » auprès de l’Imam Tataï poursuivi depuis pour incitation à la haine et à l’antisémitisme.

Les élus de gauche ont clamé leur indignation avec d’autant plus de force qu’ils sont totalement déstabilisés par l’accusation d’islamo-gauchisme dont ils savent pertinemment qu’elle est justifiée. Et voir leurs adversaires employer avec succès leurs méthodes d’agitation les perturbe considérablement.

A l’extrême gauche, Mélenchon (LFI), qui court après une reconnaissance, cent fois remise en question, accuse Carole Delga -à l’insignifiance culturelle notoire- de faire le lit des « dangereux royalistes » en défendant une idée de la République refusant (Ce que prônent à la fois l’Unef, les racisés -diverses tendances- et Audrey Pulvar), l’apartheid en fonction de la couleur de la peau.

Les élus UMP et Centre ont, eux aussi, crié au loup anti-démocratique et au danger venu d’extrême droite, habitués qu’ils sont à être les moutons politiquement corrects de la bien pensance officielle.

Et d’autant plus étonnante, a été la réaction des principaux caciques du RN. Ceux-ci, se positionnant pourtant comme la seule opposition, se sont réfugiés dans les poncifs habituels « d’atteinte à une assemblée démocratique », de « violence condamnable », se désolidarisant ainsi des jeunes manifestants et par la même occasion d’une partie de leur électorat historique. Robert et Emmanuelle Ménard ont par ailleurs exprimé une opinion semblable, preuve de leur appartenance à l’establishment.

La Ligue du Midi, loin de ces postures politiciennes, déclare comprendre les motivations des manifestants d’Action Française et les soutenir. Ceux-ci n’ont pas été guidés par la haine, comme le prétend la bien-pensance, mais bien par l’amour inconditionnel de la France, de notre civilisation, de notre culture enracinée. Ils ont été guidés par la volonté de témoigner des dérives et du danger de l’islamisation de plus en plus lourds qui pèsent sur notre société. Leur initiative avait pour but de réveiller la conscience des Français, de les engager à réagir. L’impact national de leur action et son succès auprès des patriotes prouve d’ailleurs son bien-fondé.

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