Par Antonin Campana

 

La décapitation par un musulman d’un enseignant autochtone à Conflans-Sainte-Honorine doit être resituée dans le contexte du discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme » musulman.

Le 08 octobre devant le lycée où enseignait ce professeur, Abdelhakim Sefrioui, représentant du Conseil des Imams de France, promettait à la France une guerre civile à la yougoslave « si jamais, on accepte ça » [il s’agit des propos du professeur, qui sera décapité huit jours plus tard]. Puis l’imam poursuivait, menace à peine voilée : « Quand on entend le discours haineux du président de la République envers les musulmans, ça laisse présager des jours sombres ».

Il va de soi que l’islam mène une guerre à notre peuple dont l’enjeu est la France (et l’Europe bien entendu). En atteste les centaines d’agressions « gratuites » tous les jours, les incendies d’églises et de cathédrales, les prêtres égorgés, les attentats ciblés, sans compter les vols et les viols. Tout cela s’inscrit dans une logique de conquête territoriale et de soumission des incroyants. Le fait nouveau, avec cette décapitation, est que l’islam prend pour cible un fonctionnaire d’Etat payé pour promouvoir la République en sa mythologie, en son projet, en son laïcisme, en sa volonté d’assimilation, en son vivre tous ensemble… C’est l’École républicaine, l’un des moteurs du projet républicain, qui est visée à travers ce professeur. C’est aussi le président du régime lui-même qui est remis en cause.

Car, écoutez l’imam, ce serait le « discours haineux » d’Emmanuel Macron, un discours évidemment haineux parce que républicain, qui serait responsable de la guerre civile qui vient (y compris, peut-on se demander, de cette décapitation ?). Avec cet enseignant qui ne faisait que réciter la vulgate républicaine, ce sont les espoirs du modèle républicain de société qui sont décapités. Tout un symbole. Macron ne s’y trompe pas. C’est un homme au visage décomposé qui accourt sur les lieux de l’attentat et qui promet : « ils ne passeront pas » (évidemment, puisqu’ils sont déjà passés !). Il me semble que Macron vient de comprendre que ce n’est pas seulement la vie et le bien-être des Autochtones qui sont menacés (ce dont il se moque), mais la République elle-même. Et, de son point de vue, cela change tout.

Pour autant, cela change-t-il quelque chose de notre point de vue ?

Pas le moins du monde. Nous avons expliqué cent fois dans ce blog que ce sont les valeurs républicaines qui ont permis et justifié l’installation de population étrangère au milieu de notre peuple. D’autre part, la République ne reconnaît pas le droit à l’existence du peuple Français racinaire. Elle se comporte à son égard comme un régime colonial. L’État républicain, quant à lui, nous a trahis depuis longtemps. Enfin, pourquoi défendrions-nous des idéaux comme le vivre tous ensemble ou des méthodes pour y arriver, comme la laïcité, alors que c’est précisément en raison de ces idéaux et de ces méthodes que nous subissons immigration, agressions et terrorisme ? « Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les conséquences » : laissons Dieu rire des républicains et laissons les républicains se frotter à l’islam. Ils sont responsables de sa présence sur le sol français, ne nous en mêlons pas, qu’ils se débrouillent avec lui.

Devons-nous pour autant rester inactifs ? Depuis sept ans nous prêchons dans le désert pour que les Autochtones conscients se rassemblent, s’organisent et créent une sorte d’État parallèle. Cela s’est vu ailleurs et chez d’autres, nous donnons des exemples (ceux qui ne nous connaissent pas peuvent lire notre petit PDF, ici). Plutôt que d’être des harkis de la République contre l’islam, nous pourrions être utilement des architectes de notre propre sécurité collective. Mieux vaut défendre notre peuple que le Système qui a mis notre peuple en situation de devoir se défendre. Ceci étant dit, vu la rapidité des évènements (nationaux et mondiaux) et vu l’inertie des Autochtones, cela ne se fera probablement pas (si cela se fait) avant que nous soyons dos au mur, dans les plus mauvaises conditions qui soient. Même les peuples disparaissent, c’est ainsi.

S’il ne faut pas s’illusionner sur les réponses collectives autochtonistes face au terrorisme musulman, individuellement nous ne devons pas rester passifs (individuellement ou à l’échelle d’un petit groupe, une famille par exemple).

Premièrement, il faut éviter toute provocation à l’égard de l’islam. Nous ne faisons tout simplement pas le poids. Qui viendra vous aider si votre tête est mise à prix ? Personne. La jeune Mila qui avait critiqué l’islam est obligée de vivre cachée. Elle n’est en sécurité nulle part, même pas à Malte où elle s’est faite menacée. Aucune communauté ne la protégera, ni ne vous protégera. Donc, laissons la République se débrouiller avec la nation Frankenstein qu’elle a créé. Ce n’est pas notre affaire, comptons simplement les points.

Deuxièmement, il faut se tenir prêts à défendre sa famille et à vendre chèrement sa peau. Il faut partir du principe que nous sommes en guerre. Une agression n’est jamais « gratuite » : c’est un acte de guerre. Une guerre civile n’est qu’un ensemble d’agressions gratuites qui ont fusionnées. Le problème est que l’État se tiendra derrière l’agresseur pour vous punir si vous répliquez à l’agression. Il faut donc souhaiter la disparition de l’État républicain, qui est responsable de la présence de l’agresseur sur notre sol, qui ne nous protège pas et qui nous empêche de nous défendre. Ceci étant dit, le philosophe suisse Eric Werner pose la question : « Est-il préférable de se défendre ou ne pas se défendre ? ».  Et il répond : « Se défendre, et cela pour au moins deux raisons : 1) L’agresseur préférerait le contraire, que je ne me défende pas. Je ferai donc ce qu’il n’a pas envie que je fasse : je me défendrai. 2) L’expérience historique montre qu’on a bien davantage de chances de rester entier et vivant en se défendant qu’en ne se défendant pas. On le voit en particulier durant les périodes de révolution et de guerre civile. Les gens qui ne se défendent pas sont à peu près sûrs de mourir. Ceux, en revanche, qui se défendent ont une petite chance au moins de s’en tirer ». Cela signifie-t-il qu’il faut engager la lutte dès qu’elle se présente ? Ce serait stupide. Il est inutile de se battre si l’on n’a aucune chance de gagner… à condition que d’autres solutions, y compris la fuite, se présentent ! La fuite permettra de remettre le combat à plus tard, lorsqu’il se présentera dans de meilleures conditions ou dans une situation qu’on aura pris soin de préparer. C’est le principe de la guérilla. Du Guesclin ne faisait pas autre chose. Par contre, s’il n’y a pas d’autre solution que le combat, s’il faut protéger sa famille en danger par exemple, alors il faut tout donner.

Tout ceci exclut bien sûr la passivité. Il faut se tenir prêt, sereinement, sans provocation ni violence (elle viendra à nous assez tôt), mais fermement. Il faut pouvoir répondre plutôt positivement à certaines questions :

Suis-je assez prêt psychologiquement ?

Ai-je de quoi me défendre ?

Est-ce que je sais me servir de mes « outils » ?

Ai-je suffisamment de quoi les alimenter ?

Sur qui puis-je compter ?

Pour les plus jeunes : ai-je une condition physique suffisante ?

Pour les plus âgés : suis-je prêt à être pour les miens celui qui se sacrifie ?

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