D’après François Jay :

Maurice Gennevoix- « Le feu progressait sur un large front, et un épais nuage noir visible à plus de cent kilomètres à la ronde couvrait la forêt. À Bordeaux, c’était la nuit en plein après-midi, tandis que parvenait jusqu’à Cognac l’odeur des résines en flammes. De tout le sud-ouest, les sauveteurs affluaient ».

Rappel sur le grand incendie de 1949

Cette description du grand incendie de 1949 ne correspond pas à ce que nous avons vécu ces derniers jours, mais elle y ressemble. Le ciel au-dessus de ma maison était voilé, en plein jour, malgré la chaleur de l’été et l’absence de nuages. Les chaises et tables du jardin étaient couverts de suie. Les sirènes régulières des véhicules de secours ajoutaient à l’ambiance inquiétante.

L’inquiétude était encore plus forte sur l’écran de la télévision. Plus aucune nouvelle autre que celles des feux de La Teste de Buch, Landiras, de ces Landes girondines qui s’étendent de l’océan jusqu’à Bordeaux. Un incendie de 20 000 hectares de pins qui ressemble par son ampleur celui de 1949 qui a détruit 50 000 hectares. Avec une différence essentielle, en 1949 il y a eu 83 morts contre aucun aujourd’hui. Il faut dire que la France sortait de la guerre et les moyens de défense sont plus efficaces aujourd’hui.

Reste quelques points à éclaircir. Les moyens pourraient être meilleurs comme l’a expliqué le Maire de Landiras. Pourquoi si peu d’avions, alors que leur intervention en début de feu est décisive ? Le Conseil Départemental de Gironde, en charge de la lutte contre les incendies, consacre des millions au social dont le gouffre des « mineurs étrangers non accompagnés » et néglige les pompiers. Le mouvement de protestation des soldats du feu dure depuis des années…

Autre question, celle de l’entretien des sous-bois, des pares-feux, des chemins d’accès aux pompiers. Pourquoi la forêt « usagère » de La Teste n’est-elle pas mieux entretenue ? L’opposition des élus et associations écologiques y a sa part de responsabilité… 

Pourquoi la forêt publique est-elle si mal entretenue ? Un exemple, j’ai deux forêts comme voisins mitoyens, l’une est débroussaillée celle qui est privée, quant à la forêt domaniale, les arbres auraient dû être coupés il y a au moins 20 ans et elle est impénétrable… Gabegie, je m’en-foutisme du secteur public…

Le feu comme écran de fumée

La question de la hiérarchie des problèmes à régler, des priorités dans l’action publique et politique, ne doit pas être obscurcie par l’émotion. Oui 25 000 personnes évacuées, c’est important. Mais attention, ces feux ont fait zéro morts, tandis que dans le même temps, à bas bruit dans nos médias, les couteaux des envahisseurs ont tué, tous les jours. Comme d’habitude, comme nous nous y sommes habitués.

La question démographique, l’installation sur notre territoire de centaines de milliers de colons est beaucoup plus grave que la perte de dizaines de milliers de pins. Ils repousseront.

Posons-nous la question de notre sécurité, non pas face aux incendies ou face au Covid, mais face à des millions de non francophones qui veulent déjà nous imposer leurs mœurs et leurs coutumes, qui nous remplacent et entendent imposer, outre leur présence, leur loi : la charia.

Demain, les pins seront oubliés, mais pourrons-nous encore être Français ? L’agitation médiatique sur les incendies ressemble à un écran de fumée qui nous masque le danger le plus gave.

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