Éditorial de la Ligue du Midi

 

Les Antifas, on les voyait occupant la rue avec Black blocs, faux Gilets jaunes, Black lives Matter, LGBT and Co… bref, leurs consanguins et les voilà qui abandonnent le pavé.

A Nîmes, le 30 janvier 2021 contre un rassemblement de la Manif Pour Tous, quelques LGBT, montrent leurs mamelles, doigts d’honneur, insultes, tout çà distance respectable… rien de plus.

A Toulouse, le squat de la Maison Roland avait attiré des visiteurs décidés à focaliser l’attention sur le pauvre propriétaire, mais comme les médias allaient s’en mêler, quelques dealers du quartier durent intervenir pour leur expliquer qu’une telle publicité nuisait à leurs intérêts. Cela a suffi aux grands révolutionnaires squatters qui ne craignent ni la police, ni la justice institutionnelle, qui niquent le grand Capital et le bourgeois, mais qui, tenant avant tout à leur peau, n’ont pas souhaité gêner plus longtemps le petit commerce de la dope. Ils ont filé doux, sans encombre, tweetant quelques mots menaçants et vengeurs.

Puis dernièrement, à Paris le 20 février où la mouvance antifas devait manifester sur le thème « Génération Identitaire : Facho »… La poignée de dégénérés, arc en ciel and Co a été ridicule en nombre et en slogans éculés.

Pourtant, il y a peu, ils sortaient et se révélaient lors d’une manif, d’une grève, d’un accident. Le « petit Méric de quelque chose », jeune antifas de santé fragile tombé en agressant d’autres skins d’en face, pour ses divers hommages, rassemblait antifas, red skins, Black Blocs, anars, cocus, partis de gauche, S.O.S homophobie, sans papiers, SUD Solidaire, CNT, A.F.A (Action Antifas Paris banlieue) groupe auquel le défunt appartenait comme les frangins Berrnanos.

Ils ne répugnaient pas, comme Méric et Bernanos l’ont montré, à la violence physique que cette engeance nomme : « autodéfense ». Toutes les occasions étaient bonnes pour occuper la rue, dégrader, casser… par « anticapitalisme » bien sûr. Ceci, tout en favorisant ce capitalisme honni, car tout ce qui est détruit devant être reconstruit, cela fait le bonheur des fournisseurs et actionnaires. Nos « agités du bocal » (Comme disait Céline) n’étant pas à une contradiction près…

Or, voilà que l’entrain diminue. Le macronisme casse les repères et nos révolutionnaires « Père-la-branlette » exsangues (branlette et confinement aidant) préfèrent s’épancher sur le web, tel Dali sur la toile. Sans ressort, ni idées, ils en viennent à mutualiser les infos de leurs groupes autonomes qu’ils prétendent « indépendants », c’est dire s’ils manquent d’oxygène et si leurs dégueulis tournent en boucle. Pour exemple la Horde, le Poing, Rapports de Force, donnent sur leurs sites les recettes et les mots d’ordre de l’antifascisme, dénoncent et surveillent ce qu’ils appellent l’extrême droite. Par exemple : l’A.F.A précitée a alerté les habitants de Montmartre pour laisser s’implanter la chaîne de restauration « Starbucks » parce que… des Identitaires luttaient contre cette implantation. Où est l’anticapitalisme dans cette affaire ? De la même manière, les antifas français soutiennent l’Etat macronien dans son effort d’éradication de la droite.

Citons-les :

La Horde (sur la lutte contre l’extrême droite) : « On peut déjà souligner que l’Etat s’attaque à un gros morceau et que ça ne va pas être facile pour lui ».

Rapports de force : « Comment mène-t-on la lutte antifasciste/contre l’extrême droite quand s’appuyer sur l’Etat n’est pas suffisant ? » (Pas mal pour des anars soi-disant ennemis résolus de l’Etat, n’est-il pas vrai ?)

Thomas Portes (Observatoire National de l’Extrême Droite-ONED) : « il est évident que l’Etat, à lui seul ne peut pas régler le problème de l’extrême droite à 30% dans le pays. Pour lutter contre, il faut en finir avec les slogans et déconstruire frontalement l’argumentaire d’extrême droite ». (Quelle sagacité…).

A la ligue du midi, nous savions depuis longtemps que la mouvance antifas composée de parasites haineux et sans idéal avait le cerveau vide et l’âme noire, que leurs chefs étaient stipendiés (*) par de grosses fortunes multinationales, qu’ils étaient l’armée occulte et soutien inconditionnel du pouvoir mondialiste et par conséquent macronien. Par contre, nous sommes déçus et attristés de constater que par leurs déclarations ci-dessus, loin d’être manipulés, les antifas de base en sont volontairement les Kollabos et osent le revendiquer.

Il n’y avait en face nous que des tigres de papier !!!

 

 

Note :

(*) Soeren Kern sur  https://www.gatestoneinstitute.org/16149/antifa-history-part-2 indique que la plateforme AFGJ (Alliance pour une Justice Mondiale) sponsorise les mouvements radicaux d’ultra gauche et parmi les fondations contributrices il y a l’Open Society de Soros qui aurait même financé la LDH (Ligue des Droits de l’Homme)

Sources :

-Evénements vécus

-Archives Ligue du Midi

-« Les Inrocks »

-« Rapports de force » 18/02/2021

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