D’après Cédric de Valfancisque

« C’était une dinde, comme toutes les femmes qui se mêlent de politique. »

(Commentaire de Charles De Gaulle, en guise d’épitaphe, sur la Comtesse Hélène de Portes, maîtresse de Paul Raynaud, décédée dans un accident de voiture le 28 juin 1940).

« Je suis interrogatif sur la nomination de Madame Schiappa…Elle n’est pas très appréciée des députés de la majorité à cause de son ego et du fait qu’elle passe plus de temps dans les médias qu’à travailler sur les dossiers » (un député – anonyme – de la majorité).

Durant un mois, j’ai vécu éloigné du Royaume. Ce pays – qui n’est plus MON pays – ne me manquait pas. J’ai suivi de loin, avec consternation, la défaite cuisante de Messire Zemmour dans le Var et j’ai salué l’entrée au parlement de 89 députés du parti de Madame de Montretout.

Il y a quelques mois, je prédisais la fin du mouvement créé par son père, Messire Jehan-Marie de la Trinité. « Errare humanum est », je me suis lamentablement trompé ce qui prouve que, n’ayant plus de passion pour la politique, je n’ai plus la même capacité d’analyse qu’autrefois.

En fait, tout ceci ne m’intéresse plus…Il faut croire que je vieillis…

A peine rentré, je découvre avec stupeur que la matrone Bornstein, sur directive d’Emmanuel de Morveux d’Enaque, réintègre Lili-Marlène Schiappa dans son gouvernement. On lui a même offert un placard doré taillé sur mesure : « secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative », vaste programme ou plutôt bel enfumage et vaste foutaise !

Je me doutais bien que le Marquis, ne tenant aucun compte du résultat des Législatives, conserverait tous les godillots serviles de sa garde prétorienne : Bruno le Traître aux finances, Moussa Dard-Malin préposé aux basses polices, Dupont-le-Yéti comme garde des « sots », Olivier Véreux – le Lucky Luke de la piquouze : l’homme qui vaccine plus vite que son ombre – a un quelconque ministère et quelques invertis notoires, comme Gabriel Anal, qui lui assurent le soutien indéfectible du lobby des sodomites, gougnottes, bis, trans et autres déviants sexuels.

Mais la mère Bornstein se débarrassait de l’encombrante Roselyne Cachalot, de l’imbuvable Amélie de Monchagrin et de Lili-Marlène Schiappa, cette péroreuse de plateau télé à la voix niaise.

Naïvement je pensais que Lili-Marlène se reconvertirait dans quelque métier à la mesure de ses compétences : entraineuse dans un bar « montant », danseuse du ventre dans un cabaret pour nababs arabes ou chroniqueuse chez Hanouna. Que nenni, la voilà à nouveau (sous) ministre. Ainsi en a décidé le Marquis. Il parait que la mère Bornstein n’en voulait pas, on la comprend !

On dit pourtant que Morveux d’Enarque est porté, tantôt sur la vieillasse, tantôt sur le giron. On se demande alors comment il a pu s’enticher de cette godiche dodue dont le parcours édifiant mérite d’être rappelé ici : D’origine corse, Lili-Marlène est la fille d’un militant trotskiste lambertiste et d’une syndicaliste, également trotskiste. Avec de tels géniteurs, accordons-lui qu’elle partait dans la vie avec un handicap lourd ! Quand deux abrutis gauchistes s’accouplent, ils engendrent rarement un génie. D’ailleurs eux-mêmes en sont pleinement conscients d’où leur combat acharné et sans relâche en faveur de l’avortement.

Vers 17 ans, « en rébellion contre son père », elle prépare le concours de la Gendarmerie mais ne se présente pas à l’examen. Puis, après un bac au rabais, elle glande un an à la Sorbonne, et s’inscrit en cours du soir dans une école de communication tout en travaillant dans une agence de publicité. Elle finit par obtenir une licence de communication par « validation des acquis » (1) auprès de l’université de Grenoble. Enfin diplômée d’études supérieures, la terre ne la porte plus !

En 2001, elle convole en justes noces : un mariage qu’elle qualifie elle-même d’« éphémère, avec un homme de droite ». Il est dur de copuler avec un fasciste. En 2006, nouvelles épousailles avec un type normal, de gauche bien sûr.

Sa vie de « mère de famille active et débordée », selon ses dires, lui laisse cependant le temps d’écrire. A défaut de qualitatif – car elle écrit comme elle parle, c’est-à-dire mal ! – elle donne dans le quantitatif ; elle publie « Pas plus de 4 heures de sommeil » (Stock, 2014) « Marianne est déchaînée » (Stock, 2015), « Les lendemains avaient un goût de miel » (Charleston, 2017).

 

Et « Si souvent éloignée de vous (lettres à mes filles) » (Stock, 2017) ainsi que plusieurs essais prétentieux et indigestes sur le féminisme, dont « Le deuxième sexe de la démocratie » (2018).

Pourtant dès 2014, elle est engagée en politique, on est alors en droit de s’interroger : quand trouve-t-elle le temps de travailler vraiment ? En fait travaille-t-elle ? Assurément non !

Ses premiers essais d’« écrivaine » valent qu’on s’y attarde: en 2010, elle publie, dans une collection de vulgarisation des pratiques sexuelles, « Osez l’amour des rondes » (Editions La Musardine). Mais elle écrit aussi, sous le pseudonyme de « Marie Minelli », quelques livres cochons :

« Les filles bien n’avalent pas » – le titre se suffit à lui-même ! – « Sexe, mensonges et banlieues chaudes » en 2014, « Osez la première fois » et « Osez les sexfriends » en 2016.

A l’époque, le site Atlantico la qualifie de « reine des salopes ».

Et puis, allez savoir pourquoi, cette adepte des galipettes lubriques réalise brusquement que les hommes sont des cochons libidineux, des vicelards, doublés parfois de sombres brutes. La voilà plus anti-mec que les prêtresses du « gazon maudit ». Elle a même inventé le « féminicide » ?

Avant, quand le Royaume n’était pas encore soumis aux minorités, on parlait de « violences conjugales ». Mais, grâce à Lili-Marlène Schiappa, demain, on ne parlera plus de crime homophobe mais d’ « inverticide ». Finie la « ratonnade », parlons d’« arabicide ». Les Végans pourront partir en bataille contre les pêcheurs du dimanche et leurs « goujonicides » ; s’en prendre aux amateurs de corridas et aux « tauricides ». Hélas, ces gens-là n’osent pas (ou ne veulent pas ?) attaquer l’Islam, il y a donc peu de chances pour que l’Aïd-el-kébir soit dénoncé comme un odieux « moutonicide ».

C’est fou ce que cette pauvre Lili-Marlène aime les formules pompeuses qui ne veulent rien dire. Alors qu’on ne lui demandait rien (on ne lui demande d’ailleurs jamais rien, sinon de se taire), elle commentait la loi destinée à lutter contre le « séparatisme » (2). Sentencieuse, elle déclarait que cette loi devra surtout combattre le « suprématisme blanc ».

Et dire que les imbéciles – dont je fais partie – croyaient que l’éclatement de la société, les ghettos, les incivilités, les traquenards tendus aux argousins et aux pompiers, étaient le fait d’une faune allogène inassimilable, car elle considère que les préceptes du Coran passent avant les lois, décrets et édits du Royaume (et même avant ses coutumes ancestrales).

Plusieurs plumitifs de la « Fachosphère » ont surnommé Lili-Marlène « La dinde Schiappa ». C’est faire injure à ce volatile, stupide mais bien dodu, qui fait la joie des familles à Noël.

Cet animal n’a pas mérité qu’on le compare à Lili-Marlène, pas plus que la guenon ne mérite qu’on la compare à la dame Taubira. De la dinde, je lui concède la rondeur, mais elle a le QI d’un bulot et la voix, crispante et piaillarde, d’une pintade. Ceci ne devrait pas l’autoriser à pérorer sur les plateaux télé ou elle étale complaisamment son inculture crasse.

Bon, vous me direz qu’elle sert, en larbin zélé, un freluquet aussi ignare que prétentieux qui prenait la Guyane pour une île, mais ce n’est pas une raison : faire un concours de nullité au sein de la basse-cour du Marquis ne permettrait sans doute pas de départager les ex-æquos !

Lili-Marlène nous assène régulièrement que les femmes ont, durant toute notre histoire, été exploitées, maltraitées, rabaissées par les hommes, ces immondes machos.

La romancière-historienne Jeanne Bourin a pourtant redécouvert – et Régine Pernoud avant elle – la place prépondérante accordée aux femmes au Moyen-âge. Je l’invite à lire, entre autres, « Le bonheur est une femme (les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d’Aubigné) », publié en 1963 ; « Très sage Héloïse », publié en 1966 ; « Agnès Sorel, la dame de Beauté » publié en 1970, et « La Chambre des dames », publié en 1979 et qui lui valut une notoriété bien méritée (3).

Lili-Marlène pourrait aussi se pencher sur le sort des femmes sous la Renaissance. Citons, par exemple, cette tirade de François 1er, en 1515, dès son accession au trône (l’année de Marignan, l’une des rares dates que les Français connaissent, avec …1664, la création de Kronenbourg).

« Une cour sans femmes est comme une année sans printemps, et un printemps sans roses. Les dames rendent aussi vaillants les gentilshommes que leurs épées. Donnons aux femmes la place éminente qu’elles méritent et qu’il leur faut garder. Je serai plus que vigilant à ce qu’elles conservent ce statut. On ne doit les abaisser en aucune manière et ne jamais leur manquer de respect. Quiconque touchera à l’honneur des dames sera pendu… ». Voilà qui avait le mérite de la clarté ! 

D’ailleurs, cette passion de François 1er pour les femmes est à l’origine d’une anecdote entrée dans l’histoire : Triboulet (4), qui fut le bouffon de deux Rois – Louis XII et François 1er – écrivit quelques vers fort méchants sur la favorite du Roi :

« Belle Anne est assaillie / De milliers de saillies.

Ils sont montés sur Anne / Montés comme des ânes,

Pourvus le lendemain / Du mal napolitain,

Cadeau de Pisseleu/ Qui fait beaucoup souffrir,

Pour ne point en mourir/ Dégorge et pisse-le ! »

On ne sait ni par qui ni comment ce poème irrévérencieux arriva aux oreilles de François 1er qui convoqua aussitôt Triboulet et lui déclara : « Je t’avais mis en garde : ne jamais être aux dames malfaisant. Tu as transgressé l’ordre royal en dépassant toutes les limites par ton insolente vulgarité envers la favorite de ton Roi qu’on ne peut accuser de champisseries (5). Je te condamne à mort, mais, comme tu m’as diverti durant bon nombre d’années, je te permets de choisir ta mort ! »

La réponse de Triboulet provoqua, dit-on, un éclat de rire général à la cour :

« Grand et bon Roi, j’aimerais mourir…de vieillesse. » Et François 1er, entre deux hoquets, dira à Triboulet : « Je te gracie pour ce bon mot. Il te rendra célèbre pour la postérité ».

Depuis cette époque, les temps ont bien changé : Olympe de Gouges, les harpies du MLF, Gisèle Halimi, les Fémens, Caroline de Hasse, Lili-Marlène et consorts (la liste n’est pas exhaustive !) ont décrété que la femme n’avait qu’un ennemi, de surcroît un dangereux prédateur : l’homme. Plus précisément l’homme occidental car ces dames ne trouvent rien de choquant dans la conception que l’Islam a du rôle de la femme, pas plus d’ailleurs, que certaines « traditions » africaines comme l’infibulation ou l’excision.

Toutes ces folledingues, qui n’ont même plus besoin du mâle dominant pour la reproduction de l’espèce, ont tué l’esprit chevaleresque, l’amour courtois, la galanterie, l’humour coquin – gaulois ou grivois -, la drague parfois maladroite et le jeu subtil de la séduction. Elles n’ont pas compris, les sottes, que l’homme et la femme ne sont pas égaux, mais complémentaires. J’en veux pour preuve le fait qu’ils s’emboitent, tel un jeu de construction : le Créateur a pensé à tout !

Rejetant l’affreux macho obsédé sexuel, le porc qui sommeille en chaque homme, adeptes de l’« hôtel du cul tourné », elles préfèrent embarquer pour Lesbos plutôt que pour Cythère.

Grand bien leur fasse ! « Et après tout/ Qu’est-ce que ça fout/ Et on s’en fout » dit un chant parachutiste. Il y a, dans le Royaume (et dans le monde) beaucoup plus de femmes que d’hommes.

Toutes ne sont pas, heureusement, des mal-baisées revanchardes ou des tribades avouées ou refoulées. La vraie femme existe encore, pour le « plaisir des yeux » ou le plaisir tout court.

Mélange d’élégance, de charme, d’intelligence, de classe, de séduction et de « sex-appeal » – ce mot dont la langue française, pourtant riche, ne connaît pas d’équivalent – elle a encore de beaux jours devant elle. Et ce, d’autant plus que notre époque – ô combien décadente et dégénérescente ! – voit tous les jours des hommes faire leur « coming-out » dans les médias, par effet de mode, par conviction ou par vice, on ne saurait le dire ? Sans parler de ceux, de plus en plus nombreux, qui virent leur cuti en devenant carrément transsexuels.

« Mais je ne sache pas, qu’ça profite à ces drôles,

De jouer le jeu d’l’amour en inversant les rôles. » chantait Georges Brassens.

Non, mais ça profite aux autres – aux mâles hétéros – et c’est tant mieux ! C’est pour cette raison, entre autres, que je ne saurais être homophobe. D’ailleurs l’homophobie est une forme de racisme qui doit être combattu (et sévèrement condamné !) comme tel.

Durant les cinq années du premier mandat du Marquis, Lili-Marlène a trouvé le temps d’écrire… cinq livres (6). Et on lui offre – aux frais du contribuable – encore cinq longues années pour niaiser épistolairement (ou verbalement sur les plateaux-télé). Morveux d’Enarque n’a plus de majorité absolue à la Chambre, mais il continue à narguer les Gaulois.

Notes :

1)- la « VAE » est un moyen d’obtenir un diplôme universitaire…au rabais.

2)- ça ne veut rien dire : le Marquis avait très peur de dire que l’Islam voudrait nous imposer sa loi – la Charia – donc il a parlé de « séparatisme » là où il fallait parler de « dhimmitude » à laquelle seront condamnés les Français de souche.

3)- presque tous les livres de Jeanne Bourin ont été édités par « La table ronde ».

4)- Son véritable patronyme était Le Févrial, Triboulet étant un sobriquet donné par le Roi Louis XII.

5)- Attitudes et pratiques de femmes à la cuisse légère.

6)- Ou de les faire écrire par quelque « nègre » ?

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