D’après Thierry Lafronde

Comme chaque année je suis allé passer quelques jours de vacances en Espagne.

Cette année de covid régnant me causait une certaine appréhension vu les règles aléatoires pour circuler plus ou moins normalement.

Je fus vite rassuré.

On y entre comme dans du beurre, sans « passe » demandé ni contrôlé, on y sort itou.

Le séjour est fort agréable, on peut circuler partout et à toute heure. On peut aller au restaurant, prendre un café ou une glace en terrasse, aller voir un film, accéder à un parc d’animation ou thématique. Bref, la vie normale. Surprenant, non ?

Seul distinguo, le port de masque assez généralisé mais pas imposé dans l’espace public, notamment les rues.

On y respire un air de tranquillité, de sérénité, de joie. Les terrasses des cafés et des restaurants remplies et animées y contribuent festivement.

Les conseils constitutionnels régionaux espagnols ont invalidé l’obligation du « passe sanitaire » au nom de la liberté. Celui français s’est couché et n’a rien vu de contradictoire avec ladite liberté. L’Union Européenne a donc des lunettes différentes pour lire et interpréter ces notions essentielles.

Les Espagnols sont majoritairement pour la vaccination mais pas pour le « passe sanitaire ». Leur gouvernement semble pour l’instant plus doué pour convaincre que pour contraindre.

Le retour en France fut un cauchemar. Dès la frontière franchie, un bouchon de plusieurs kilomètres à hauteur du Boulou, bloquait les milliers de voitures et camions en plein cagnard en milieu d’après-midi. Les nombreuses familles avec enfants en bas âge et personnes âgées à bord dégustaient cette attention gouvernementale. Par la radio il était annoncé des opérations aléatoires de contrôles de « passe » par nos forces de sécurité si promptes pour casser les pieds aux honnêtes citoyens mais pas fichu de contrôler sérieusement les dizaines d’Afghans expatriés en urgence pour éviter que des islamistes potentiellement terroristes s’y trouvent. Le sens macronien des priorités est édifiant.

Depuis mon retour en Macronie je suis banni des terrasses pour prendre un café ou une glace, des restaurants, des cinémas, des parcs à thème, des salles de sport et des piscines (la santé reste un objectif gouvernement nous martèle-t-on doctement). Il parait que nous sommes 30% dans ce cas mais le gouvernement En Marche trouve qu’il sauve des vies en pourrissant la vie d’un tiers des citoyens.

Deux consolations : des manifestations sympathiques chroniques les samedis après-midi où un air de liberté souffle sous de nombreux drapeaux tricolores et où le bon peuple gaulois fraternise et se ressource contre ses bourreaux En Marche ; l’espérance de virer cette équipe d’incapables, de manipulateurs et de menteurs En Marche en avril 2022.

On y croit et on agit pour cela !

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