D’après Daniel Pollett

Les manifestations contre le « passe sanitaire » se multiplient et leurs participants augmentent de façon exponentielle. À Nîmes nous étions environ 2000, certains disent plus, et la manifestation a duré plus de deux heures.

La Ligue du Midi entrainée par Richard Roudier et Erick Cavaglia était présente en nombre et se ralliait autour du drapeau occitan. Observant bien la foule, on constatait la présence de la diversité sociale, générationnelle et politique autour de l’expression commune du rejet de la dictature, l’ensemble uni autour de nombreux drapeaux tricolores et de La Marseillaise entonnée plusieurs fois. 

Le personnel hospitalier du CHU de Nîmes était venu nombreux et très visible, il fut longuement applaudi en traversant une haie d’honneur face à la Préfecture. Vous savez, ces gens que le dictateur a fait matraquer quand ils demandaient davantage de moyens avant de les faire applaudir pendant le confinement et qu’il prétend maintenant obliger à se faire injecter un produit suspect et encore expérimental… 

Pour résumer ce qu’on en pense, un manifestant brandissait la tête moustachue d’Adolf Macron au bout d’une pique. On observait la présence de syndicaliste de FO avec quatre drapeaux, un petit groupe avec deux drapeaux de La France Insoumise et un autre groupe avec un drapeau bleu-roi à fleurs de lys. Les drapeaux tricolores étaient de loin les plus nombreux. Le Comité nîmois de Résistance et de Reconquête animait la manifestation avec un camion-sono où s’exprimèrent beaucoup d’hospitaliers. 

Il y avait de nombreux affichages de slogans divers exposés par une foule calme, déterminée et très expressive. L’un de ces affichages résumait parfaitement la motivation populaire en rappelant une célèbre déclaration de Benjamin Franklin, l’un des Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique au XVIIIe siècle : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux. » (Les traductions de cette phrase sont sujettes à variations). Un autre rappelait que « Si vous avez besoin d’un laisser-passer pour prouver que vous êtes libre, vous ne l’êtes pas ! » 

Sur une pancarte, une femme célibataire proclamait sa recherche d’un homme non-vacciné, illustrant la fracture relationnelle engendrée par la folie covidiste. On observait des expressions de solidarité venant de non-manifestants applaudissant à leur fenêtre, une patronne de petit commerce distribuait gracieusement tout un carton de sodas devant sa boutique. Vers la fin de la manifestation, on pouvait observer une pharmacie exposant des spécialités vétérinaires voisinant avec le dépistage anti-covid : une façon de nous dire que nous sommes traités comme du bétail ?

A noter que l’extrême-gauche fut inexistante et qu’aucun incident n’émailla le cortège (NDLR). 

En tout cas le peuple se lève, même pendant les vacances, même s’il pleut, la colère gronde et s’amplifie. Les « moutons » sont nombreux, on les a vus tout un million d’un coup se faire vacciner après que le dictateur les ait menacés d’être privés de cinéma. Mais souvenons-nous que les grands événements de l’Histoire ont été forgés par des gens lucides qui, à toutes les époques, furent souvent peu nombreux.

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