Communiqué de la ligue du Midi

Qui se souvient de feu le R.A.I.H ? Informée par plusieurs élus du Conseil Départemental sur la gestion calamiteuse de l’aide à l’enfance, la Ligue du Midi avait interrogé les instances responsables des fonds publics sur leur utilisation. Sans réponse, elle organisait le 30 juin 2017, une « visite » de l’une de ces officines grassement financées, puisque subventionnées à la pièce ou à la tête de migrant, par le Conseil départemental de l’Hérault afin de sélectionner et d’orienter les Mineurs Non Accompagnés (MNA), en l’occurrence, le RAIH (Réseau Accueil Insertion des Migrants de l’Hérault).

 

En l’absence des responsables et de Mr. Martin, le Directeur, on a pu assister à quelques jets de tracts, de dossiers éparpillés et entendre pendant 5 minutes un discours de Richard Roudier, Président de la Ligue debout sur une table, le tout filmé et diffusé afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics et des contribuables sur la gabegie de la gestion des MNA.

Évidemment on assista à un haro sur les « lanceurs d’alerte » par ceux-là même qui préfèrent casser le thermomètre, que de combattre efficacement la maladie. Les « anarcho-gauchos » et les médias consanguins titraient sur le « saccage » terme qui précède l’actuelle utilisation par les mêmes du terme « commando » (de la fac de droit).

Le but de l’opération a été atteint par la Ligue, puisque le Conseil Départemental a supprimé ses subventions au motif d’un « manque de rigueur du RAIH dans la sélection », des majeurs étant déclarés mineurs, ce qui augmentait les revenus de l’association mais amputait d’autant le budget décerné à l’enfance. Il faut savoir que l’aide à l’enfance concerne tous les mineurs, qu’ils soient français ou étrangers. Tricheries, conflits d’intérêts, pompe à fric, abus de bien social ont été éventés face à l’alerte lancée par la Ligue du Midi.

On se souvient de la haine et du harcèlement qui perdure, que ce coup de pied dans la fourmilière ou plutôt dans le nid de la « poule aux œufs d’or » a suscité : Miss Goulag-Ressiguier et sa siamoise Mazas, Fortunato (les 3 grasses montpelliéraines), toutes les racailles politisées du « Clapas », l’implication de Mélenchon, la demande de dissolution de la Ligue, les accusations mensongères, la Commission d’enquête parlementaire, le doigt sectionné de Richard  Roudier (21 jours d’ITT renouvelables) par un policier tortionnaire et sa complice sous la responsabilité du Palais, manifs diverses antifas and Co, et pour finir, procès en appel.

Que d’encre, que de bla-bla, pour que la montagne accouche d’une souris. Relaxe pour Richard Roudier dès la première instance. C’est une affaire politique, pas « l’affaire du siècle ». Aussi Olivier Roudier a-t-il parfaitement assumé son action afin d’alerter sur les problèmes liés à la gestion des MNA. Il a su faire comprendre au juge que l’action se devait d’être spectaculaire car la Ligue du Midi n’avait pas l’heur d’intéresser les médias, lesquels n’interrogeaient jamais ses dirigeants sur leurs positions, rabâchant avec lourdeur les poncifs haineux habituels…

Résultat : alors que la première instance lui avait collé un mois de prison ferme au vu de son casier judiciaire, la Cour, suivant les réquisitions du procureur se satisfaisait d’une amende de 100 jours x 15 euros reconnaissant ainsi le peu d’importance du délit : en fait, quelques papiers jetés en l’air.

Le RAIH, représenté par un syndic de faillite, recevra 1500 euros au titre du préjudice moral et rien du tout pour le préjudice matériel. La société ainsi que les contribuables peuvent se réjouir de l’efficacité d’Olivier Roudier dans le cadre de son activité militante.

Les points de droits soulevés par Maitre Reynaud, excellent comme à l’accoutumé, n’ont pas retenu l’attention de la cour… après une discussion sur le sujet, nous avons décidé d’arrêter là la procédure…

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