statut
Un communiqué de Llorenç Perrié à propos de la manifestation du 10 septembre 2016

   La rue nous appartient… récupérons maintenant notre territoire !

Sous une chaleur de plomb des milliers de catalans se sont rassemblés ce samedi 10 septembre 2016 à Perpignan… 12 000 selon l’organisation, 8 000 selon la police. Un véritable succès qui dépasse la manifestation anti-Septimanie d’il y a 10 ans puisque le nombre  de participants a été doublé, preuve que l’engouement identitaire ne faiblit pas, bien au contraire. Les quelques élus locaux bien connus du département présents ce jour, et en quête de quelques voix, n’ont pas fait l’unanimité, tel Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, hué et conspué par la foule au moment des remerciements d’usage prononcé par l’organisation… Une organisation gênée et dépassée par ces réactions hostiles envers l’establishment local.

    Les catalans ont bonne mémoire:

Rappelons en effet que l’actuel maire de Perpignan était favorable à l’appellation Pyrénées-Méditerranée. Son aversion pour l’identité catalane est confirmée par ses nombreux actes ou  inaction sur cette question et ses « affaires » se trouvent au Maroc et non en Pays catalan. Cet homme appartient au réseau « Alduyste » bâti sur le clientélisme et les clans, un clan qui règne sans partage sur la capitale du Roussillon depuis 40 ans. Autant dire que sur ce point au moins, la ligne de rupture avec les dinosaures de la politique souhaitée par les catalans n’était pas au rendez-vous.

  • Les points positifs à retenir :
-Une mobilisation sans précédent dans le domaine de la revendication politique nord-catalane.
-Un désir palpable de la population pour une rupture avec l’establishment qui maintient depuis des décennies  le Pays catalan dans la précarité et le génocide culturel.
-La prise de conscience de la nécessité d’un statut particulier pour le Pays catalan.
-La participation de nombreux élus communaux qui ne semblent  pas être en quête de quelques voix, d’acteurs de terrain, d’entrepreneurs, de responsables du secteur agricole, bien décidés à défendre le territoire.

-Une perte de prise en main du mouvement catalaniste par la gauche.

  •    Les points à éclaircir :

-N’oublions pas que la lutte pour un nom identitaire pour notre territoire doit aller de pair avec une démarche conjointe visant à un statut dérogatoire pour le Pays catalan. Un nom identitaire ne doit pas servir de vitrine à un territoire vidé de son identité et d’un pouvoir politique propre. Dans ce cas, nous serions toujours des catalans, certes, mais des catalans pauvres, privés de tout pouvoir décisionnaire nécessaire à un développement économique (fiscalité territoriale, reversement d’un quota de TVA,  économie locale, promotion du tourisme…) et au maintien de notre culture millénaire. La question des institutions devant faire d’ores et déjà l’objet de propositions claires, fortes et réalistes.

Tout ceci me fait écrire que l’heure est venue pour la création d’un mouvement politique 100% nord catalan, identitaire, autonomiste et populiste. Je donnerai dans les jours qui suivent plus de détails sur tous ces points.

 

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