Signé Furax

Le procès de l’évacuation de la fac de droit de Montpellier a eu lieu au tribunal correctionnel éponyme les 20 et 21 mai 2021, plus de 3 années après les évènements du 22 mars 2018.

Pour mémoire, après une occupation illégale de cette faculté de droit notamment à partir de 18h00 le 22 mars 2018, par toute la mouvance gauchiste et anarchiste de Montpellier, qui se faisait une joie de réussir ce que ses ainés de 1968 n’avaient pas réussi à faire, une montée aux extrêmes des actes provocants et violents par ces nervis gauchistes, le doyen, abandonné par sa hiérarchie et le préfet, avait donné son accord pour qu’une action d’évacuation par quelques courageux défenseurs de la fac ait lieu vers minuit. Le tout fut rondement mené puisqu’en moins de 3 minutes les indésirables gauchistes, piteusement, étaient évacués et le retour aux activités normales avait lieu dans les 24 heures, cours et examens inclus. Aux antipodes de ce qui arrivait en parallèle dans la fac de lettres de Paul Valéry où l’occupation et le saccage par les gauchistes (un million d’euros de dégâts) durant de longues semaines avait empêché cours et examens normaux, plombant le travail d’une majorité d’étudiants cette année-là.

Donc procès des valeureux évacuateurs, doyen en tête. Sept prévenus versus huit plaignants (3 jours d’ITT au total à répartir sur ces 8 personnes, c’est dire les dommages subis).

Au cours du procès, trois personnages se distinguent

Le premier, le préfet. Aux abonnés absents durant cette triste nuit du 22 mars. Le doyen qui l’a sollicité plusieurs fois n’a jamais obtenu le concours de la force publique malgré ses demandes pressantes. Pire, une réunion de coordination a eu lieu vers 18h00 ce soir-là à la préfecture au cours de laquelle il fut décidé de ne pas faire intervenir la police. Or les choses ont dégénéré à partir de 19h00 ce 22 mars 2018 de façon crescendo. Le paroxysme fut l’humiliation du doyen par un groupe de jeunes femmes hystériques lui balançant leurs tampons hygiéniques maculés de sang sous les quolibets vers 23h40 après qu’un professeur ait été frappé au visage et que le propre doyen soit menacé par des professionnels de l’agitation gauchiste. Les Renseignements Généraux, étaient bien informés, car présents dans la fac de droit durant toute la soirée. Mais le préfet resta sourd et muet. Le doyen n’avait pour seul contact avec la police que le préfixe « 17 » comme tout un chacun. Belle république et belle administration moderne. Ne pas se salir était la priorité du préfet. Ne pas prendre de décision. Laisser faire le sale boulot à d’autres puis sévir « au nom de la loi ». Triste et lamentable personnage. Il fut un temps où les préfets désignés par Bonaparte avaient d’autres vertus et un sens du service du bien commun bien plus développé.

Le second, le président de l’université. Expérimenté au terme de son premier mandat de cinq années et ayant désigné huit mois avant un jeune doyen fort apprécié par ses confrères et ses élèves : Philippe Pétel. Le sachant tendre et sans doute peu aguerri il lui imposa quand même la tenue d’une soi disante réunion d’information au profit de syndicats et de diverses associations le 22 mars. Le doyen Pétel eut beau exprimer ses réserves et désaccord il dut consentir à laisser le loup rentrer dans la bergerie. Ce qui devait arriver arriva et la réunion d’information bascula en assemblée générale gauchiste avec décision d’occupation des lieux, reconfiguration de l’espace et autres délires gauchistes de leur grand soir rêvé. Durant ce soir-là, le directeur de l’université était au restaurant, peut-être pour déguster des rognons, en tout cas pas à côté de son doyen. Après avoir lamentablement laissé son subordonné faire face à la cohorte malfaisante gauchiste, le Président de l’université eut le toupet de diligenter une commission d’enquête administrative et de lâcher le doyen à la meute gauchiste et médiatique. Pour un tel « acte de courage », il bénéficia du renouvellement de son mandat de président de l’université quelques semaines plus tard, à l’encontre des statuts initiaux qui ne prévoyaient qu’un seul mandat.

Le troisième, le procureur de la république qui le 21 mai 2021 fit une réquisition à charge très sévère contre le groupe des « évacuateurs ». Il leur expliqua la déontologie, le respect des valeurs de la république, de la Loi (dans sa lettre surtout). Tout cela avec des trémolos et des sentences de professeur outré. Il a requis en gros des peines d’une année de prison pour tous (avec des aménagements selon les antécédents de chacun) au nom de l’action collective. Pourtant il y a quelques semaines le groupe qui a bloqué et brulé vif des policiers dans les Yvelines a eu les sentences individualisées selon le degré d’implication de chacun. Jurisprudence donc normalement. Mais il y a toujours le « 2 poids 2 mesures » désormais routinier selon que l’on ait affaire à des racailles ou des patriotes. Le procureur n’a retenu que des gentils étudiants de 20 ans qui dormaient dans l’amphi de la fac de droit le 22 mars à 23h55, quand un commando de cagoulés d’extrême droite a surgi violemment pour évacuer ces innocents petits anges. Il y a des lunettes qui déforment manifestement chez beaucoup de dignitaires. Le procureur a trouvé dans les 7 « évacuateurs » un « plus petit commun dénominateur : la haine de l’extrême gauche ». Mais, lui a brillamment rétorqué l’avocate du doyen : Philippe Pétel a toujours été apprécié par ses pairs et interlocuteurs comme quelqu’un d’extrêmement ouvert et tolérant à toutes les tendances, extrême gauche incluse. Or le procureur aurait dû voir (en changeant justement de lunettes) un plus grand commun dénominateur à ces 7 valeureux ; celui de l’amour de l’ordre, du respect de la hiérarchie, des lieux symboliques, de la France profonde tout simplement qu’ils incarnent de fait par leurs parcours personnels et diversité sociale. Plus cocasse, ce grand déontologue s’éclipsa le 21 mai vers 16h30, alors que le procès n’était pas terminé, pour laisser sa place à un vague adjoint, ayant sans doute des obligations plus sérieuses à accomplir. « La fièvre du vendredi soir » a ses raisons que la raison ne peut ignorer.

Le bilan de cette affaire est déjà les carrières et vies du doyen Pétel et du professeur Coronel brisées. Notons qu’une suspension administrative de 5 ans fut prononcée en quelques semaines en 2018 à leur encontre les privant de ressources. Le professeur Coronel s’est même vu ôter ses titres universitaires prestigieux acquis par son travail émérite. De telles sanctions n’ont pas été prononcées contre des professeurs pédophiles ou criminels. On marche vraiment sur la tête et les gauchistes pavoisent devant ces trophées acquis grâce leur combat idéologique constant bien appuyé par l’oligarchie en place qui les soutient implicitement voire explicitement. Le terrorisme intellectuel est une arme redoutable depuis mai 1968, et le politiquement correct établi exclusivement par la gauche prévaut depuis.

Pour paraphraser Shakespeare, il y a quelque chose de pourri dans la république française.

Il est grand temps de demander des comptes aux décideurs et responsables. Leurs charges sont avant tout pour défendre le bien commun et être au service du peuple. Non de leurs petits (en fait grands et juteux) intérêts et egos dérisoires.

Concluons avec Cicéron « jusqu’à quand (Catilina/grand responsable) abuseras tu de notre patience (de peuple) ? »

(A suivre).

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