Éditorial de la Ligue du Midi

 

José-Luis Torrès est secrétaire départemental du Syndicat Sud-Solidaire 34 qui regroupe divers syndicats du public et du privé. Parfaitement inconnu du grand public, il a suscité fin mars à Montpellier des événements qui l’ont propulsé en avant. Les médias ont pris sur le vif son « discours d’agitation » pour reprendre le terme du Président de la République. Aussi, des vidéos et photos le présentent en pleine activité publique de ce qu’il considère comme une « mission syndicale », c’est à dire la subversion en paroles et en actes. Pourtant, lorsque son rôle de meneur a été clairement établi par des témoignages de visu (vidéo et photos), cet individu s’est estimé diffamé. Il aura fallu que son avocat, Maître Vincent Cadoret, lui explique ce qu’impliquait le terme de « diffamation » au niveau de la loi. C’est ainsi que J-L Torrès « a décidé de ne pas porter l’affaire en justice » selon Midi Libre du 03/05.

 

Le discours

 

Le langage de JL Torrès est assez approximatif, aussi ne faut-il pas s ‘étonner de trouver dans son discours « on » (indéfini) pour « je » à maintes reprises. On trouve ainsi dans Midi Libre du 03/05/18 : « ON a excité les jeunes. ON a demandé un parcours de remplacement ». Il est vrai qu’il accompagnait la députée « insoumise » pour négocier un changement de parcours… Sur Midi Libre le même jour, Torrès indique « privilégier le discours de fonds… la convergence des luttes ». Peut-être voit-il dans les luttes une certaine profondeur, mais le peu de discours qu’il a prononcé le 27 mars devant la Fac de Droit ou devant l’Hôtel de Police (E-métropolitain) n’avait, en fait de fond, que de l’appel à la haine, à l’intolérance et à l’exclusion… exclusion de profs, de personnel administratif, par une suspension provisoire que ce charlatan a obtenue en ce qui concerne le doyen Pétel et un professeur d’Histoire du Droit. Cela ne lui suffit pas, il faut exclure de la fac comme de la rue ceux qui pensent différemment et qu’il nomme « fachos ».

 

Les actes

 

Obnubilé par les « luttes », c’est son gagne-pain, Torrès a le don d’ubiquité. Aussi, le 22 mars, la fameuse « nuit d’insoutenables violences à la fac de Droit », on le voit dans la faculté aux prises avec le chargé de Travaux Dirigés Raphaël Reneau dans le hall (vidéo France info). La même nuit, il a été pris en photo dans l’amphi A, supervisant l’agression du professeur François Viala, puis le poursuivant dans le hall sans tenter de le protéger de ses agresseurs…

Lors de la manifestation du 14/04, et le saccage du centre-ville de Montpellier, JL Torrès a pris activement part à la guérilla urbaine. On le voit, shootant dans une grenade lacrymogène des forces de l’ordre en compagnie d’individus masqués et armés. Torrès semble avoir plus d’aptitude pour la guérilla urbaine que pour la philosophie, ce qui intrigue beaucoup la Ligue du Midi qui recherche ce « fond » déjà évoqué… qui semble d’une profondeur incommensurable !

 

La clique

 

Torrès en bon activiste, n’agit pas tout seul. La bannière des « Black Blocs » opérant à Montpellier (Midi Libre du 03/05) placée en tête du cortège, est celle de Solidaires-étudiants, la même qui a été trouvée dans la Faculté des Lettres après son évacuation et le constat des dégradations… Torrès a-t-il également l’autorité sur le groupe étudiant ?

JL Torrès drive, si l’on peut dire, les Saintes-nitouches, Muriel Ressiguier avec laquelle il pose lors de la manif du 14/04, et négocie un changement de parcours avec les autorités et… Sophie Mazas, présidente de la Ligue de Droits de l’Homme, dont le militantisme politique sert ses intérêts d’avocate, le journal La Marseillaise lui servant de relais publicitaire. JL Torrès a accompagné Mazas le 27/03/17 devant l’Hôtel de police à l’occasion d’un appel à témoin, et des pressions sur les témoins qu’ils ont accompagnés jusqu’au Commissariat.

On retrouve d’autres « syndicalistes » servant de « protecteurs » à Sophie Mazas lorsqu’elle conduit une manifestation non-déclarée de 200 gauchistes, armés, visages dissimulés le 25/03, rue Foch à Montpellier. Ces ultras s’opposaient ainsi à la libre circulation de personnes -pourtant droit fondamental- venus déposer une gerbe devant la préfecture en hommage au Colonel Beltrame assassiné 48 heures auparavant.

Mais il y a plus sulfureux que les pécores précitées, que leurs « souteneurs » utilisent pour se couvrir et arriver à leurs funestes fins.

Torrès agit de connivence avec les activistes que l’on retrouve dans toutes les subversions : squats, occupations, manifestations non-déclarées, exclusions, Karnaval des gueux, violences…

Il s’agit de Jules Panetier et de ses comparses qui étaient à l’intérieur de la fac de droit les 22/03, en première ligne le 25/03 et parmi les casseurs le 14/04 derrière Torrès.

 

Mais où est passée la justice ?

 

Torrès, certainement protégé par la loge qui l’instrumentalise, indique (Midi Libre 03/05) : « on n’a pas eu de convocation de la police » … Certes, on peut comprendre que les services (Police et Justice) soient quelque peu débordés en ce moment, avec les 51 « Garde à Vue » écourtées du 14/04. Les récentes chaleurs y sont peut-être pour quelque chose, mais il est bien connu que les plaintes « s’égarent », comme la plainte pour le doigt de Richard Roudier du mois d’août 2017 ou celle du Maire Philippe Saurel pour les emplois fictifs de l’Office de Tourisme.

Or, Torrès était présent au milieu des Black Blocs le 14/05 à Montpellier. On le voit prendre part aux exactions. On l’a vu quelques minutes avant avec la députée Ressiguier participant à une manifestation interdite et armée, en compagnie des casseurs aux visages dissimulés dans l’espace public, comme si c’était la norme alors que c’est délictueux à plusieurs titres.

 

La Ligue du midi et nos compatriotes demandent des sanctions

 

Mais il est vrai que l’activiste Torrès considère que « la police a provoqué les manifestants dès le départ » (LE POING-Tribune de Jules Panetier) et il essaie de s’exonérer de toute responsabilité : « on n’était pas décisionnaires de cette manifestation » (Midi Libre du 03/05). Pourtant le POING avait retransmis l’appel à manifester de Sud-Solidaires.

La Ligue du Midi demande que soient interpellés tous les « organisateurs de fait » ayant appelé à cette manifestation illégale afin qu’ils assument le coût des dégradations. Il s’agit de BDS 34, Sud-Solidaires, Scum, Women’s March, Bienvenue Migrants 34, France Insoumise. LE POING-Tribune de Jules Panetier indiquait dans son appel du 11/04 qu’il fallait « accepter la diversité des tactiques de luttes » y compris « s’en prendre à un symbole du capitalisme ». Les commerçants du centre-ville apprécieront.

La Ligue du Midi est-elle la seule à s’interroger sur cette curieuse impunité dont jouissent les émeutiers, lourdement préjudiciable à l’intérêt général ? Y a-t-il incompétence, laxisme ou complicité ?

Sur RFI le 01/05, le premier ministre a évoqué la possibilité de dissoudre des associations même « de fait » : « dès lors que vous dissolvez une association de fait, vous avez une base juridique pour, lorsqu’elle se reconstitue, pénaliser ceux qui la reconstituent ».

 

Cela va-t-il rester lettre morte ?

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