L’éditorial de la Ligue du Midi

 

La mondialisation se fait par reconcentration de toutes les activités autour des grandes métropoles mondiales. Pour être une métropole mondiale, il faut un kit de conditions que voici :

  • Une taille critique de concentration de population et de richesse.
  • Un pôle de décision politique reconnu au plan international.
  • Une visibilité mondiale déjà acquise.
  • Un pôle universitaire, de savoir, de recherche de technologie mondialement reconnu.
  • Une activité financière ou marchande qui compte à l’échelle mondiale.
  • Une activité culturelle, une création artistique intenses et d’un rayonnement mondial.
  • Des musées, théâtres, salles de concert, de spectacles, opéras et autres infrastructures culturelles de réputation mondiale.
  • Des lieux de vie mondialement connus, très grands avenues, centre-ville historique, monuments prestigieux, hôtellerie de classe mondiale, restaurants étoilés.
  • Des lieux de fête reconnus au plan mondial par la jet set.
  • Des pôles d’excellence dans des activités traditionnelles ou de très grand luxe (grands vins, productions d’artisanat ou d’art exceptionnelles)
  • Un cadre exceptionnel.
  • Des réseaux de communication interconnectés donnant accès à la planète entière. Aéroports, TGV, réseau d’autoroute permettant un accès rapide vers d’autres métropoles de la mondialisation.

Si pour faire partie du club, toutes ces conditions ne sont pas strictement requises, il faut pourtant s’en prévaloir le plus possible. Tel n’est pas le cas de NANTES, loin s’en faut, qui ne figure même pas sur les cartes de la mondialisation ; pas plus que Bordeaux, Toulouse ou Montpellier d’ailleurs.

La carte de la banane bleue ne laisse aucun doute : la distribution est déjà faite. En France il n’y a que Paris et très accessoirement le sillon rhodanien. Tout le reste relève de la diagonale aride, la bien nommée. Quant à L’arc Atlantique et l’Arc méditerranéen ils ne sont même pas inscrits dans les projets de la mondialisation. Ce sont des zones de relégation sans affectation déterminée. Enfin, l’attraction est proportionnelle au carré de la masse elle-même déjà très concentrée. Tout ce qui est à l’Ouest d’un axe Paris Marseille est en zone aride.

Voilà, c’est très simple, le jeu est fermé, les cartes sont distribuées et tout le monde n’a pas l’argent du Qatar ou de Dubaï pour s’offrir le kit mondial ex nihilo. Les élus locaux qui croient pouvoir se hisser à l’étage sans en avoir les moyens sont des bouffons bouffis.

Pour ne parler que d’aéroports, il n’y a de place pour les Hubs qu’à côté des métropoles de la mondialisation. Un Hub à Nantes serait par avance condamné car Nantes n’existe pas dans la mondialisation. Il n’y a de place que pour un seul Hub en France et c’est Roissy. Les seuls autres en Europe sont Londres, Francfort et Amsterdam. La distribution est close.

Nous le disons à tous les élus du cru, Ayrault et Retailleau en tête, leur entêtement à défendre ce projet démontre au choix :

  • leur incompétence
  • leur je-m’en-foutisme
  • leur suivisme clanique
  • leur cynisme

Nous autres identitaires sommes radicalement opposés au projet global que propose la mondialisation. Pour nous l’enracinement et la proximité sont les seules solutions compatibles avec la nature profonde de l’Homme.

Pour nous, en dehors des très grandes métropoles déjà inscrites au catalogue de la mondialisation, les investissements doivent être strictement destinés à favoriser la vie locale et non pas la venue d’une jet set qui de toute manière ne viendra pas ou seulement très marginalement.

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est un projet pharaonique d’élus méprisant les intérêts des populations qu’ils sont sensés représenter.

Dans ces conditions, nous ne critiquons pas la position de VINCI dont le seul objet affiché est de faire du business et des bénéfices, ce que personne ne peut lui contester. Eux au moins l’affichent. Toutes les sociétés privées de la mondialisation rêvent de ce genre de projet qui les gave ; ce en quoi elles sont parfaitement dans leur rôle.

Toutes nos critiques sont dirigées à l’encontre des élus qui non seulement sont incapables de réguler les excès de la mondialisation, mais au contraire la favorisent en lui apportant des projets aussi ruineux qu’inutiles pour les populations locales.

Tout le monde n’est pas dans la mondialisation, loin s’en faut. Les identitaires sont la voix des millions de nos compatriotes que la mondialisation a relégués.

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