Par h16
Finalement, les élections américaines de 2020 ne sont peut-être pas aussi propres et transparentes que les médias l’ont claironné…
Calendrier électoral américain oblige, des élections s’approchent maintenant à grands pas : en novembre prochain aura lieu le renouvellement de la Chambre des Représentants (la Chambre basse) et un tiers des 100 sénateurs du Sénat (la Chambre haute), ce qui promet déjà quelques moments de bravoure pour les médias, notamment français.
Il faut en effet se rappeler que les élections américaines sont généralement assez mal traitées par les médias français. De surcroît, ces prochaines élections sont politiquement si tendues et le pays n’a jamais été si divisé politiquement que toute analyse lancée par les journalistes français, lourdement teintée des prismes européens et des biais socio-démocrates habituels, risque de sombrer rapidement dans l’humour potache involontaire.
On se rappelle en effet à quel point la presse n’avait pas correctement fait son travail lorsqu’il s’était agi des précédentes élections et ce d’autant plus que Donald Trump, profondément détesté des establishments médiatiques français et américain, était directement concerné.
À ce titre, certains doutes légitimes sur la bonne tenue des scrutins outre-Atlantique ne semblaient pas avoir mérité beaucoup de mentions dans la presse francophone. Et les médias américains ont fait fort, dès les premières estimations de novembre 2020, de ridiculiser toute tentative d’y voir un peu clair sur certaines allégations de fraude qui ont alors largement parcouru le pays.
Malgré ces doutes Joe Biden fut déclaré vainqueur, et ce, au-delà de l’écart pourtant manifeste de popularité visible entre lui et Trump : alors que le premier limitait ses apparitions à quelques discours convenus devant une absence de foule oscillant entre l’hilarant ou le pathétique, le second enchaînait des meetings massifs de dizaines de milliers d’Américains ce qui ne manqua pas d’alimenter un peu plus le doute sur les résultats du scrutin.
En termes de prédictions, on rappellera par exemple les résultats des Bellweather counties. Ces comtés sont régulièrement utilisés car ils présentent assez fidèlement les tendances des votes à l’échelon national et l’écart aux résultats effectifs est suffisamment faible pour qu’ils servent régulièrement d’excellents indicateurs du candidat ayant le plus de chance de l’emporter. De façon surprenante, les 19 Comtés choisis qui, dans leur ensemble, avaient prédit correctement les derniers présidents depuis plus de 50 ans, n’ont pas réussi à désigner Biden comme gagnant ; et là où l’on pouvait s’attendre, statistiquement, à un résultat relativement peu tranché (Biden et Trump proches l’un de l’autre) qui aurait expliqué cet échec des Bellweather counties, l’élection 2020 a présenté cette particularité de voir Trump gagner dans 18 de ces comtés.
Les doutes ont donc persisté, et l’histoire retiendra les imbroglios juridiques, les batailles légales et la tension croissante dans la société américaine suite à ce vote contesté.
La suite est connue : les Grands électeurs ont finalement ratifié les votes rapportés par les centres de dépouillement et leurs machines de décompte. Cette ratification aura ensuite été présentée le 6 janvier au Capitole, pour un décompte officiel qui fut interrompu par des événements dont les tenants et les aboutissants sont encore sous le coup d’une enquête. Le 7 janvier, Biden fut déclaré vainqueur par la nouvelle session qui se tenait dans une ambiance particulièrement tendue et accédait au pouvoir le 20 janvier suivant dans une capitale parcourue par la Garde nationale.
L’analyse qui consistait alors à imaginer que la situation serait périlleuse pour le nouvel arrivant n’était pas trop compliquée et s’est révélée exacte : après moins de deux ans, l’Amérique de Biden est vraiment en piteux état : inflation galopante, perspectives économiques sombres et popularité si basse qu’elle devient difficile à estimer. Pour le président qui aurait reçu le plus de bulletins de l’histoire du pays, la chute est rude.
Aux tensions grandissantes dans la société américaine, il aura depuis fallu ajouter que les doutes initiaux concernant ces élections ne se sont pas calmés.
Bien sûr, les médias de grand chemin se sont empressés d’absolument tout faire pour étouffer ces doutes sur des élections qui ont été présentées, avec un toupet assez phénoménal, comme « les plus sûres de l’histoire du pays », sans toutefois parvenir à mettre un point final aux allégations persistantes de fraudes plus ou moins massives dans différents États et comtés clés du scrutin.
Depuis, on aura eu du mal à ne pas voir la pudeur de violette de ces mêmes médias pour rapporter les condamnations pour fraudes et problèmes électoraux alors que, petit à petit, on en découvre de plus en plus.
Un silence compact et quasi-intégral a par exemple été de mise lorsque le documentaire 2000 Mules est sorti. Et les éléments de preuves découverts depuis, même lorsqu’ils sont rapportés par des organismes de bonne réputation comme Rasmussen, ne font jamais les gros titres.
Ainsi, la presse grand public (en l’occurrence le New-York Times) accusera avec un bel aplomb l’association « True The Vote » (à l’origine du documentaire 2000 Mules) de diffamer Konnech, une des sociétés en charge de gérer le vote électronique américain, et ce alors que, quelques jours plus tard, le dirigeant de cette société est arrêté pour les faits allégués par « True The Vote », réduisant à la bouffonnerie le précédent article de cet organe de presse pourtant si réputé et réduit à faire d’intéressants saltos arrières.
Du reste, un analyste (qu’on pourra lire sur Substack) fournit au sujet de cette entreprise des données détaillées qui sont sans appel : manifestement dans les petits papiers du Parti communiste chinois, cette société aurait fait transiter les données des assesseurs et des votes par des serveurs en Chine et ce alors même que les serveurs de la société seraient pleins de trous de sécurité. C’est évidemment parfaitement illégal.
Même le Washington Post, peu suspect de collusion pro-Trump, est obligé d’admettre l’intense espionnage chinois sur les partis politiques américains, leurs membres et les opérations de vote. Que cet espionnage soit allé bien au-delà jusqu’au point de récupérer des données sensibles au moment même du vote n’est plus une pure conjecture et bascule dans le domaine du probable… D’autant plus qu’il existe à présent plus d’une centaine de sources documentées montrant que les systèmes de vote électronique (tant de Konnech que d’autres firmes comme Dominion), qui auraient dû être air gapped (déconnectés de tout réseau, internet notamment) ne l’étaient pas du tout et étaient même vulnérables aux attaques les plus simples.
En somme, à l’heure où ces lignes sont écrites, il apparaît donc de plus en plus manifeste que ces élections présidentielles n’étaient pas les plus sûres de l’histoire du pays ; il apparaît en outre que les allégations selon lesquelles les Russes auraient été les principaux instigateurs de fuites et d’exactions éventuelles sont fausses et que ce sont plutôt les Chinois qui les ont pratiquées. Enfin, il devient difficile d’accorder quelque confiance que ce soit dans les systèmes électroniques de vote actuels et, plus spécifiquement, dans les résultats de ces élections (ce que les instituts de sondages décèlent fort bien lorsqu’ils prennent la peine d’interroger les citoyens américains, maintenant majoritairement sceptiques de ces résultats).
Sapristi, il semble qu’encore une fois, des « complotistes » avaient raison de pointer ces problèmes manifestes.
Dès lors et dans le climat particulièrement tendu qui règne actuellement aux États-Unis, on doit donc se demander si les élections de mi-mandat se tiendront bien le mardi 8 novembre comme prévu, et surtout à quel point elles seront cette fois encore entachées ou non d’irrégularités.
Les autorités américaines et les citoyens ont-ils compris ce qui s’est passé en 2020 et en ont-ils tiré des leçons ?