Le billet de Martin Moisan

 

Nous avons été un certain nombre à descendre dans le creuset de l’organisation des manifestations dites des gilets jaunes à Toulouse, Bordeaux et Montpellier pour identifier les forces à l’œuvre et bien décrypter la manœuvre combinée à laquelle se livrent le pouvoir et les organisations d’extrême gauche pour canaliser le mouvement des gilets jaunes, évacuer la question migratoire, et exclure la part ultra majoritaire des gilets jaunes qui veulent qu’elle soit débattue et tranchée dans le sens d’un arrêt net.

Diverses organisations d’extrême gauche toutes parfaitement connues et abonnées du système se sont mises à l’œuvre pour agir de concert vers un objet commun : évacuer la question migratoire, encapsuler les débats, essorer les cortèges de centre-ville et en éliminer les gilets jaunes ultra majoritaires de la France périphérique opposés à la politique migratoire actuelle ; tandis que de son côté, le pouvoir se chargeait de les chasser des ronds-points.

Grosso modo, ces organisations sont les suivantes : antifas, LO, NPA, DAL, CNT, Autonomes, LFI, communistes, zadistes, restes de la CGT et des principaux syndicats de gauche, écolos, et quelques éléments encore actifs du PS. Plus la nuée des ONG et autres organisations abonnées aux subventions que leur octroie le système. Tous ces gens sont sous perfusion et ne vivent que de subventions et d’argent public. Cette profusion de moyens leur permet d’être les milices du pouvoir dont ils partagent la finalité immigrationniste et de destruction de notre société traditionnelle.

Ces gens sont des escrocs. Faux révolutionnaires, ils sont au service de la mondialisation. Ils sont les vrais auxiliaires du pouvoir remplaciste. S’il en existe parmi eux de sincères, ils feraient bien de prendre du recul et de mesurer la portée réelle de leurs actions et de voir à qui elles profitent réellement. Soutenir la politique migratoire du pouvoir, c’est le conforter et assurer la pérennité des capitalistes mondialistes qui ruinent les peuples. Tous les peuples.

Aujourd’hui, leur travail est parachevé, il n’y a plus aucun gilet jaune de notre camp dans les assemblées générales ni dans les cortèges en centre-ville, à part quelques militants ultra aguerris qui y restent en vigies, pour observer et s’informer.

Des assemblées générales (AG) prétendument démocratiques et ouvertes sont systématiquement organisées et tenues par l’extrême gauche qui applique les méthodes révolutionnaires classiques. Elles en définissent l’ordre du jour, les contrôlent de bout en bout, monopolisant la parole et réduisant au silence toute opposition ; par la violence ou l’intimidation physique s’il le faut.

Toutes ces AG ont convergé vers l’AG des AG qui se tient à Commercy (Département de la Meuse). C’est là que se regroupent tous les délégués venus de la France entière pour mettre au point leur tactique et renvoyer les consignes d’action et mots d’ordre.

On pourrait se demander pourquoi Commercy ? En effet, qui aurait l’idée de se rassembler en un lieu à l’écart de toutes les voies de communication et que personne ne sait situer sur une carte de France. La réponse est toute simple, Commercy se situe à quelques kilomètres de Bure où se trouve le projet de centre d’enfouissement des déchets nucléaires. C’est donc le creuset de l’opposition zadiste d’ultra gauche. Tout se tient et rien n’est dû au hasard. Notre Dame des Landes n’était finalement qu’un prototype.

On ne retrouve à Commercy, ni Priscillia Ludoski, ni Éric Drouet, ni Maxime Nicolle, ni Frank Bühler, ni Jérôme Gonzalez, ni aucun des gilets jaunes historiques à l’origine du mouvement. Non, on n’y voit que des militants d’ultra gauches, ultra politisés tendance zadiste. Ce sont eux qui contrôlent le mouvement dans les métropoles de province, tandis que le pouvoir a vidé les ronds-points. Tel est le constat.

Les préfets parfaitement au courant couvrent leurs alliés objectifs et coordonnent la manœuvre en sous-main.

Ainsi, celui de l’Hérault prétend sans rire n’avoir identifié que « le Parti Communiste Maoïste » et « l’Armée Révolutionnaire Marxiste ». En revanche il ne sait rien du rôle joué par les associations, syndicats et autres organisations de gauche toutes directement subventionnées par l’état et donc sous son contrôle. Lui ne les a pas vues à l’œuvre. Ni lui, ni ses services ne les connaissent, aucun n’a été informé de leur rôle dans le chaos en centre-ville de Montpellier. Sérieux, Monsieur le préfet, sans rire ?

Monsieur le préfet, si vous avez du mal à vous informer, on va vous aider. Certains de ceux qui cassent à Montpellier comme ce fut le cas à la faculté des Lettres sont probablement sur la photo. Quant à la dame qui leur sert d’égérie, elle dirige la commission parlementaire contre les groupuscules violents.

Nul doute non plus que le préfet de la Haute Garonne sache parfaitement que les manifestations en centre-ville de Toulouse sont tenues par l’extrême gauche et que les gilets jaunes de la France périphérique n’y viennent plus. Qu’il se rassure, il n’y a plus en ville de militants de notre camp pour revenir porter la demande d’arrêt de l’immigration et la sortie de la France du pacte de Marrakech.

La casse et les pillages peuvent continuer, la question migratoire a été évacuée par la gauche. La consigne du pouvoir a été exécutée à la lettre : pas de revendication visible pour faire cesser l’immigration, place aux organisations d’ultra gauche pour faire le vide et créer les conditions de la peur et de la demande d’ordre.

Toulouse est une ville tenue par l’extrême gauche qui dispose d’une multitude de lieux que met la municipalité à sa disposition. Que le pouvoir héberge à titre gratuit les casseurs, cela est bien entendu inavouable. Et pourtant, tel est le cas de la scandaleuse mise à disposition du très beau foncier de la « Chapelle » en plein centre-ville de Toulouse. Cet ensemble immobilier bâti, propriété de la ville, a été mis à disposition des casseurs et squatters par bail emphytéotique pour la modique somme de 500 € annuels. Vrai prix d’ami consenti par la ville de Toulouse aux squatters d’extrême gauche. Pour mémoire ce foncier situé en centre-ville appartenait au diocèse.

En résumé : il existe depuis très longtemps une connivence de fait entre les pouvoirs publics et certaines organisations d’extrême gauche qu’il protège finance et maintient sous perfusion pour pouvoir les utiliser en fonction de ses intérêts du moment, notamment pour occuper la rue et faire taire les oppositions à sa politique migratoire. À ce point, après avoir fait disparaître les gilets jaunes opposés à sa politique de submersion migratoire, le pouvoir va continuer à instrumentaliser ces organisations pour semer le chaos et faire naître un sentiment de peur et une demande de retour à l’ordre.

C’est ainsi que la boucle sera bouclée. C’est tellement vrai que la décision a été prise par l’AG des AG de Commercy de squatter partout de nouveaux bâtiments pour installer le bidonville global et les migrants.

Voir le point 5 décidé en AG :

« Occupation d’un lieu en centre-ville pour faire une maison gilets jaunes. Début de l’occupation dimanche soir. Le point de rdv sera donné d’ici dimanche ».

Le modèle c’est celui du squat de la maison du peuple de Saint Nazaire. Pas loin de NDDL, ce sont les mêmes. NDDL, Saint Nazaire, Commercy, Sivens, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, même combat, mêmes méthodes.

Demande d’arrêt de l’immigration complètement évacuée. Gilets jaunes de la France périphérique opposés à l’immigration exclus des cortèges et des rond points. L’extrême gauche a fait place nette, le pouvoir ne verra pas éclore la demande d’arrêt de l’immigration qu’il redoutait tant. Les casseurs vont continuer à casser, les squatters à squatter pour faire progresser le bidonville global.

Le gouvernement finira de faire progresser la peur et la demande d’ordre. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il impose encore plus de répression et de lois liberticides. L’extrême gauche peut se féliciter de ce très beau résultat, elle conforte Macron et les mondialistes qui ruinent le pays et ses habitants. Elle conforte un pouvoir de plus en plus répressif et totalitaire.

À ce point, la seule question fondamentale qui est la mère de toutes les autres a été éludée. Pour autant, le problème reste posé, l’occasion de le régler démocratiquement et dans le calme est en train de se perdre, elle ne reviendra sans doute pas.

Ceux de notre camp doivent rester Gilets jaunes mais se désolidariser des imposteurs. Il appartient maintenant au gouvernement de gérer les casseurs qu’il a suscités. Il faut les laisser s’expliquer entre eux et compter les points. Le grand débat sera un fiasco et il n’y aura aucune réponse politique à la mère de toutes les questions.

De son côté, notre camp doit préparer la reprise et la canalisation de la révolte étouffée.

Toutes les organisations militantes de notre camp doivent se coaliser et se coordonner dans ce sens.

Les assises De Riposte Laïque du 17 mars seront l’occasion de se rassembler et de préfigurer la suite du combat.

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