banlieues

L’Éditorial de la Ligue du Midi

 

Les élus sortants déshabillés

 

En laissant le naïf Borloo courir seul devant la meute avec ses 48 milliards, le renard MACRON a piégé toute la vielle garde des élus de tous poils, PS et PC mais aussi souvent de droite, qui depuis des décennies se gobergeaient et s’achetaient des clientèles avec l’argent des plans banlieues successifs.

En laissant miroiter les 48 milliards de manne, il les a laissés s’enfermer dans une impasse dont il vient de refermer la trappe. Fini les subventions, fini l’argent qui coule à flot pour gaver des associations bidon, des clientèles, des mafias et toute la population sous perfusion de ces quartiers.

La France entière les a vus s’afficher tous ensemble le soir même sur les plateaux télés. Tout le monde les a vus ressasser comme des pantins détraqués, le même discours misérabiliste. Ils sont définitivement apparus comme ringards, dépassés, discrédités et cruellement désavoués par le pouvoir macronien. Le déshabillage des sortants est un signal très clair envoyé aux communautés et aux islamistes de ces quartiers postés en embuscade. Eux ne s’y tromperont pas.

 

Islamisme et communautarisme en pole-position

 

Ne nous leurrons pas, l’enfouissement de la vieille politique de la ville est une manœuvre de haute école destinée à déshabiller tous les élus de l’ordre ancien avant les élections municipales. Nul doute que les prochaines municipales dans ces quartiers verront émerger une vague d’élus ethnicisés pour certains et directement inféodés aux islamistes pour d’autres. En désavouant publiquement les sortants Macron leur a très largement ouvert l’accès à la prise de pouvoir dans les banlieues. On vous coupe les vivres, mais on vous laisse gérer ces territoires à votre manière, telle est la face cachée du message. L’abandon affiché des banlieues est un abandon au communautarisme et à l’islam conquérant. Ce n’est ni une maladresse ni un effet pervers, tout cela est parfaitement raisonné.Voir ici et ici.

 

L’ancien monde politique et syndical en déroute

 

Assommés, les sortants de l’arrière garde n’arrivent toujours pas à comprendre que leur monde est en train de disparaître. Avec les coups portés à la décentralisation, avec la réforme des taxes foncières, et maintenant avec l’enterrement de la politique de la ville, Macron vient de leur couper les vivres.

Tout cela s’inscrit dans un vaste plan d’assèchement systématique de tous les marigots dans lesquels survivaient encore les rescapés de l’ancien régime qu’ils soient élus ou syndicalistes. Les lois travail, la réforme de la SNCF et bientôt la réforme du statut de la fonction publique seront passées sans aucun accroc. Les syndicats ne représentent plus rien, les travailleurs épuisés ne viennent plus aux rendez-vous. Le coefficient des marées promises par Mélenchon est désespérément nul.

Le vide se fait devant le pouvoir macronien et donc devant les mondialistes. La vielle classe politique est complètement dévitalisée, idem pour les syndicats.

Il y a fort à parier que dans les villes les prochaines municipales verront des ralliements massifs de sortants pour sauver leur siège et que les autres seront largement balayés.

Il y a fort à parier que les macroniens prendront le pouvoir à Paris, dans le grand Paris et dans toutes les grandes villes gentrifiées.

 

Macron parachève la mise en place de l’ordre voulu par les mondialistes

 

Les populations de banlieue viennent d’être sèchement renvoyées à elles-mêmes, à leur nature profonde et à leur destin qui est celui de la communautarisation, de l’islamisme et à la partition dans une sorte de tiers monde domestique. La messe est dite, la part du feu va se faire. Ces quartiers ne seront plus perfusés à coups de milliards, le chaos y sera géré à distance, une partition de fait va se produire.

En ce qui concerne la France périphérique le travail est déjà largement avancé. Le désinvestissement de l’État est en phase de parachèvement. Tout disparaît : services publics, industries, emplois, moyens de communication, mobilité. Ainsi, la réduction de la vitesse à 80 km heures, c’est son but non affiché, fera que pour les distances moyennes, les nationales seront délaissées au profit des autoroutes ; quitte à faire un détour de plusieurs dizaines voire centaines de kilomètres. Tout finira de se reconcentrer le long des autoroutes au profit des multinationales, laissant la profondeur du territoire en terres perdues. La perte de ce trafic local finira de dévitaliser tout ce qui y subsistait encore : commerces, stations-services etc … Dévitaliser le local au profit du mondial, tel est le but.

D’autre part, la paupérisation des classes moyennes de la France périphérique est en route. Tout est fait pour les passer au laminoir : baisse des salaires, des pensions, réduction des prestations sociales, écrasement fiscal et coût de détention de la propriété foncière rendu prohibitif. Tout est fait pour les paupériser à un point tel qu’elles seront obligées d’aliéner leur patrimoine pour survivre.

La France périphérique, la profondeur du territoire et les populations qui y sont reléguées sont en voie de dévitalisation et de dépouillement.

Enfin, la richesse et l’activité finiront de se reconcentrer dans les quelques grandes villes qui auront pu acquérir le seuil critique pour concourir dans la mondialisation. Les quartiers riches de ces villes seront encapsulés dans des bulles sécuritaires, tous les moyens de l’Etat y seront reconcentrés.

D’ores et déjà on peut voir se préfigurer l’état de la société tel qu’il convient aux mondialistes.

– De très grandes villes (métropoles) où se concentrent l’activité et la richesse et où sont affectés tous les moyens de l’État. Elles abriteront les quelques pourcents d’hyper riches et les 15 % à 20 % de la population laborieuse encore utile au système,

– Au-delà de trouveront les zones de relégation : banlieues hors droit commun, tiers- mondisées et islamisées,

– Enfin, villes moyennes et campagnes de la France périphérique où sera parquée la classe moyenne de souche en voie de paupérisation accélérée et où seront déversés les trop pleins ingérables des banlieues.

 

Hyper centralisme de l’état jacobin

 

L’organisation sociale et l’organisation politique voulues par les mondialistes sont en train de converger. Avec l’effondrement des partis politiques anciens nous assistons à une reconcentration du pouvoir jacobin ; non seulement par des dispositions législatives, qui dévitalisent les échelons inférieurs, mais aussi par la mainmise de LREM sur tous les mandats et pouvoirs significatifs du pays ; c’est à dire ceux de l’État central bien sûr mais aussi ceux des très grandes villes de la mondialisation. Dans ce jeu, le pouvoir des régions ne compte pas, elles sont de toute manière progressivement dépossédées de toutes prérogatives et surtout de toutes ressources. Banlieues et France périphérique n’intéressent pas les mondialistes, elles n’intéressent pas non plus le pouvoir macronien.

 

Partition de fait des banlieues

 

Par sa manœuvre, Macron vient d’envoyer un signal très clair à ces populations. Nous pouvons d’ores et déjà considérer qu’une partition de fait est en cours. Plusieurs millions de personnes sont concernées : jeunes, vindicatives et nourries à la haine du blanc.

Travaillées en profondeur par un islam radical venu de l’étranger, ces populations vont faire valoir des exigences auxquelles l’État n’a pas prévu de faire face. Il est totalement illusoire d’imaginer qu’elles vont se contenter de ces premiers territoires conquis. Bien au contraire ils leur serviront de base pour d’autres conquêtes.

Une course contre la montre est engagée entre les forcenés qui mènent cette politique et les résistants qui doivent impérativement s’organiser pour libérer le pays.

Chaque minute compte, nos adversaires accélèrent à chaque tour.

 

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