poilus guerre 14-18

Un Bataillon Universitaire Serbe à Jausiers (04) pendant la Grande Guerre (1916-1917)

 

Le billet de Thierry Lafronde

 

Les commémorations pour le centenaire de l’armistice de 1918 ont été gâchées.

Au lieu de fédérer le peuple de France dans un hommage populaire et filial vis-à-vis de nos grands-parents héroïques, Jupiter junior a décidé d’en faire un tremplin politicien et intéressé pour les prochaines européennes de mai 2019.

Résultat, il s’est embourbé dans une série de fautes majeures qu’il paiera cash.

Tout d’abord une « itinérance mémorielle » sur divers sites historiques marqués par les stigmates de ce conflit mondial sur nos terres charnelles. Un cordon policier pour évacuer le peu de personnes invitées, la plupart étant des gens bien remontés contre les hausses récentes des prix des carburants et arborant des Gilets jaunes du plus bel effet. La police de l’Etat, toujours forte avec les faibles (les « sans dents » de feu Flamby) et faible avec les forts (caïds et islamistes tenant notamment sans problème les banlieues) a montré ses muscles pour effrayer la contestation qui monte.

Notons une remarque pertinente du président relative « au grand soldat » que fut Pétain durant cette première guerre mondiale. Difficile de dire le contraire tant l’image de « héros de Verdun » colle au personnage, et sans Verdun et son « on ne passe pas », il n’y aurait pas eu de Victoire. Notons aussi le peu de pugnacité du même président qui, sous la bronca des indignés bienpensants habituels, a dû faire un rapide rétropédalage pour nuancer ses premiers propos. Avec un tel caractère mou, les Poilus n’auraient jamais tenu les quatre années d’épreuves de 1914-1918 !

Puis vint l’apothéose, la cérémonie à Paris du 11 novembre, 70 Présidents du monde entier, en incluant ceux des pays vaincus tant qu’à faire, choyés et mis à l’honneur en période de disette et d’efforts demandés aux Français. On connait désormais l’adage cher à la gauche caviar « ce n’est pas cher, c’est l’État qui paye ».

Un discours très politique sur les dangers toujours présents des nationalismes à ne pas confondre avec les patriotismes selon Jupiter junior. Il faudra expliquer au commun des Français la différence, tant les deux termes peuvent être liés et revendiqués. Côté forme rien à redire. Le président sait déclamer et ménager les effets oratoires. Il faut dire qu’il a eu, précoce, des cours très particuliers d’une professeur de théâtre qu’il a suivis avec assiduité (les cours et la professeur « en même temps ») … côté fond, beaucoup à dire. Notamment cette récupération indécente pour faire un parallèle avec notre époque et appeler à bien voter en mai 2019. Et puis, cerise sur le gâteau, un interlude musical avec une chanteuse africaine en boubou1 scandant une mélopée incompréhensible, en langue locale. Après la commémoration honteuse de Verdun par Flamby, qui a choisi un jogging de jeunes au milieu des tombes au son des tambours du Bronx, voilà un chant complètement anachronique et allogène pour honorer nos Poilus tombés durant ce premier conflit mondial. Pourtant le répertoire des chants populaires de notre belle Patrie est riche, dont beaucoup de chants venus de ses tranchées où le temps était long, les médias inexistants et le besoin de fraterniser et de se remonter le moral en poussant la chansonnette évident. Mais Jupiter junior n’en a eu cure. Il a, à nouveau, montré son vrai visage qui n’est pas glorieux.

Nos Poilus méritaient bien mieux et le peuple de France d’aujourd’hui aussi.

 

Souvenons-nous en à chaque échéance électorale à venir. Pas de pitié pour les candidats « En Marche » à tous les niveaux !

 

 

Note :

La chanteuse africaine en question avait été choisie afin d’humilier le Président Trump, puisqu’elle en est une virulente opposante. On appréciera là, la qualité des hôtes élyséens dans l’accueil des grands de ce monde… la réaction de Trump ne s’étant pas faite attendre. Macron s’est montré petit et goujat.

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