Le billet de François Jay

 

Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, défilait samedi dernier en tête d’une manifestation d’extrême gauche à Bordeaux. Aux côtés de ses opposants, Poutou et Antoine Boudinet, et de ses colistiers… il a défilé masque sur le nez pour « la liberté ». Une foule dense a traversé la ville de la place de la Bourse, jusqu’à la Mairie. Peut-être 10.000 personnes, rassemblées contre l’article 24 du projet de loi « Sécurité globale » et pour la liberté d’expression.

 

Les commerçants bordelais qui se réjouissaient, ce samedi, de la réouverture des commerces, ont déchanté. La fin de la manifestation a renoué avec la tradition « Gilets Jaunes » des samedis de 2018 et 2019. Les antifas et black-blocs profitant de l’occasion pour casser des vitrines, et affronter la police. La fête du déconfinement s’est transformée en guérilla urbaine.

Une belle mobilisation

Ce qui surprend, au premier abord, ce n’est pas la persistance de ces milices bolchévistes qui réapparaissent à chaque manifestation, ni l’impunité dont elles jouissent, non, c’est l’impressionnante mobilisation réussie par ces organisations gauchistes. Les organisateurs étaient nombreux… on y a retrouvé Greenpeace, des syndicats de journalistes, le NPA, MSF (Médecins Sans Frontières) … Mais le nombre de personnes dans la rue montre que les manifestants dépassaient le cercle des militants appointés, semi-fonctionnaires et autres salariés de l’économie « sociale et solidaire ».

Cette réponse « populaire » traduit l’inquiétude de la population face à une nouvelle loi liberticide qui suit la loi Avia. Cette mobilisation montre les capacités de la galaxie gauchiste à récupérer les mouvements sociaux, et surtout met en lumière l’impact de la récente affaire de Michel Zeclerc. Les images de la violente interpellation de ce repris de justice reconverti en producteur de rap, qui ont été reprises par toute la presse, ont impressionné et sensibilisé à la « violence policière ». Ce dernier épisode du spectacle médiatique a effacé le souvenir de la décapitation du Professeur Paty. N’oublions pas que les images de ce meurtre, qui existent bien, ont été scrupuleusement censurées. D’un côté on martèle les images de violences policières, de l’autre on passe sous silence les milliers d’agressions que subissent les français ou les policiers -voire on jette en prison pour apologie du terrorisme ceux qui les dénoncent en en montrant les images comme tout récemment à Montpellier pour un garçon de trente ans

Sur les agressions au couteau que subissent les bordelais, les vols à l’arraché, les cambriolages c’est silence, c’est « il ne faut pas faire d’amalgame ».

Belle manipulation, belle manif

Les gauchistes ne se sont pas mobilisés pour dénoncer les atteintes à la liberté d’expression que sont les meurtres perpétrés par des activistes musulmans qui veulent empêcher toute critique de l’islam. Les gauchistes, et leurs alliés journalistes, n’ont pas organisé de manifestation pour la défense des enseignants qui sont obligés de se taire et de mettre la laïcité sous l’éteignoir. Les gauchistes ne manifestent pas, non plus, contre la censure qui sévit sur les réseaux sociaux. Ils ne protestent pas contre le black-out sur les élections américaines et sur l’énorme scandale des fraudes électorales des démocrates. Les médias subventionnés n’ont absolument pas relayé les protestations contre le confinement, ni les enquêtes et les plaintes autour du scandale de l’interdiction de l’hydroxychloroquine. Aucun mouvement, non plus, contre la commande pour un milliard d’euro de Remdesivir, médicament inutile et dangereux. Au contraire, les gauchistes, les médias, les grands labos, le gouvernement travaillent de concert à manipuler l’opinion pour imposer la vaccination contre le Covid 19.

La diffusion des images de l’interpellation musclée de Zéclerc, ont été martelées sans jamais rappeler le tribut que payent les policiers, gendarmes, pompiers, gardiens de prison, médecins, infirmières et même élus locaux aux racailles qui petit à petit grignotent la souveraineté de l’État français sur notre territoire. Assassinats de policiers, agressions en service ou hors service, ne donnent lieu à aucune compassion de peoples ou de journalistes… La grande émotion consécutive à l’interpellation de Michel Zeclerc n’est que le résultat d’une belle manipulation.

Les casseurs au service du pouvoir

Pierre Hurmic a-t-il compris qu’il participe à un enfumage ? Derrière lui, mêlé au cortège des indignés contre les « violences policières », défilaient les casseurs. Les violences des émeutes (contre les policiers, les commerçants, le mobilier public…) ont contribué à désamorcer toute volonté de protestation. Qui dans ce contexte de violences osera protester contre ce que nous fait subir le gouvernement Macron-Castex ? Qui peut raisonnablement souhaiter se retrouver dans des manifestations où l’on agresse, où l’on pille, où l’on incendie ? A peine sortis du confinement, les bordelais pourraient exprimer leurs doutes, leur colère, leurs revendications, sur les retraites, sur l’immigration, sur l’hypertrophie de l’ÉTAT et des impôts qui vont avec, sur l’insécurité etc.…

…mais qui va oser lever la tête avec la certitude de la récupération gauchiste et de la violence qui va avec ?

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