On apprend dans un article de l’Indépendant en date du 13.9.17, que la FSU, première fédération syndicale de France dans l’enseignement lance un débat à propos de la mixité sociale. Les propos rapportés par le quotidien sont les suivants : « l’enseignement privé serait devenu un véritable outil de contournement  des collèges publics, où la mixité sociale s’amenuise peu à peu ».

« Sur Perpignan, on est en train d’atteindre un point de non-retour, prévient le secrétaire départemental de l’organisation syndicale, Grégory Raynal. Il y a des espaces totalement ségrégués avec une absence de mixité sociale et parfois même ethnique ». Le syndicat a prévu l’organisation d’assises de la mixité le 12 octobre prochain. Autant vous dire que ce jour-là je vous invite à faire autre chose.

L’enseignement privé est la bête noire des gardes rouges et roses de la République. Sous un faux prétexte égalitaire, ils souhaiteraient remettre en question le principe de Liberté, pourtant devise de la République. L’idée de liberté serait en fait un symbole où chacun y verrait sa propre définition. Toujours est-il, l’obsession égalitaire de l’intelligentsia soixante-huitarde de l’Education Nationale est clairement liberticide.


Pourquoi les parents préfèrent-ils inscrire leurs enfants dans le privé plutôt que le public ?

Premièrement le nom même de l’institution résonne comme un avant-gout de ce qui attend les enfants : Education Nationale. Apparemment on viendrait à l’école pour se faire éduquer. Or, l’éducation est du ressort de la famille, et non des enseignants. Comme leur qualification l’indique, ils sont enseignants, et non éducateurs. L’éducation d’Etat relève de la compétence des régimes totalitaires. Finalement rien d’étonnant lorsqu’on voit que depuis de nombreuses années l’EN fait de ses écoles de véritables laboratoires où l’on expérimente toutes sortes de méthodes, et où l’on introduit de façon décomplexée certaines idéologies à la mode.

Les enfants du Pays Catalan fuient massivement l’EN au profit du privé ?

Ce qui est statistiquement impossible : l’enseignement privé ne dispose pas de structures suffisantes qui permettent l’accueil d’une bonne partie des enfants du département. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle l’enseignement privé refuse des inscriptions. La garde prétorienne aboie, mais la caravane passe…

Parlons ensuite de la qualité de l’enseignement public

Elle est en dégringolade depuis de nombreuses années. Peut-être que l’absentéisme régulier de certains enseignants doit être vu comme un gage de qualité ? Sans doute le racket, les humiliations et autres violences savamment concoctés par «des chances pour la France » font partie intégrante d’une nouvelle matière dans les cours d’éducation civique  dont l’intitulé, par exemple, pourrait être le suivant: « comment mieux apprendre le vivre ensemble au travers de la repentance » ?

Mixité sociale ?

On nous parle de « mixité sociale » pour nous faire avaler le fait que l’enseignement privé est aujourd’hui une forme de ségrégation sociale. Ils osent même le mot « ethnique ». Diantre, le mot est lâché. Il est évident que la formule magique « mixité sociale » ne prend plus chez les familles européennes, et même chez certaines familles extra-européennes. La formule adaptée serait plutôt « brassage ethnoculturel ». Seulement une bonne partie de la population n’en peut plus de cette marche forcée vers le brassage. Cette même population n’en peut plus des bidouillages de cette institution idéologique érigée en mastodonte qui nous coûte extrêmement cher, pour des résultats non satisfaisants, mais s’il n’y avait que ça encore…

Le débat est clos, inutile, donc, d’aller perdre son temps le 12 octobre prochain aux assises de la mixité.

 

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