Chronique de Paysan Savoyard

La pression exercée par l’épidémie n’empêche pas le gouvernement de poursuivre avec constance et méthode l’agenda immigrationniste fixé par le Système. Comme depuis quarante ans, la feuille de route immigrationniste comprend quatre volets : faire taire les opposants à l’immigration ; laisser les quartiers s’organiser de façon autonome aux mains des caïds et des imams ; imposer partout la diversité ethnique ; poursuivre la politique d’arrivée massive de nouveaux immigrés.

 

  • Faire taire les opposants à l’immigration

Pour s’efforcer de faire accepter par l’opinion la politique d’immigration massive qu’ils conduisent, les pouvoirs publics immigrationnistes usent depuis quarante ans d’une méthode éprouvée : « la posture du juste-milieu ». Le but des gouvernements immigrationnistes qui se succèdent est de donner l’impression qu’ils occupent la position de la raison, du juste-milieu et de l’équilibre, entre deux extrêmes, l’islamisme radical d’une part, l’extrême-droite, populiste, identitaire et raciste, d’autre part, également condamnables parce que tous deux facteurs de trouble et de violence. Cette mise sur le même plan de l’islamisme radical et de l’extrême droite a deux objectifs. Elle vise premièrement à susciter un même rejet de la part de l’opinion. Elle permet deuxièmement de justifier une entreprise de criminalisation et de poursuites judiciaires contre l’extrême-droite et les opposants à la politique migratoire.

Cette mise sur le même plan de « l’islamisme radical » et de « l’extrême-droite » est évidemment mensongère et malhonnête. Il est intellectuellement malhonnête tout d’abord de placer en position d’équivalence une mouvance politique regroupant des personnes d’origine étrangère et participant à un processus de communautarisation et d’immigration massive qui inquiète la plupart des Français, et d’autre part un mouvement composé de Français qui veulent précisément s’opposer à cette immigration au nom de la défense de la France et du peuple français. Surtout cette mise sur le même plan est malhonnête parce que les « islamistes radicaux » constituent le vivier du terrorisme tandis que les meurtres et les actes violents imputables à l’extrême-droite ou inspirés par elles sont extrêmement rares. Malhonnête et biaisée, cette propagande articulée autour du « rejet des extrêmes » est pourtant efficace et de nombreux Français de bonne foi s’y laissent prendre : c’est pourquoi elle se poursuit avec constance.

Ces dernières semaines l’actuel gouvernement vient d’en donner plusieurs illustrations. C’est ainsi que le harcèlement judiciaire contre le FN se poursuit : un nouveau procès est jugé ces jours ci-contre Marine Le Pen, sous le prétexte cette fois d’avoir fait l’apologie du terrorisme (sic) en diffusant des photos d’atrocités commises par les islamistes. Il y a quelques jours, alors que l’écrivain dissident Renaud Camus, de nouveau accusé de haine raciale pour un tweet, venait d’être relaxé par les juges, le parquet, aux ordres du gouvernement, a annoncé qu’il faisait appel de ce jugement. Après la censure du projet de loi Avia par le conseil constitutionnel, ses dispositions destinées à lutter contre « la haine en ligne » ont été introduites dans le projet de loi contre le séparatisme : les internautes d’extrême-droite, dont les comptes sociaux sont déjà fréquemment suspendus ou supprimés, pourront à l’avenir être poursuivis judiciairement. Dans le même registre, les gouvernements immigrationnistes mettent en exergue à intervalles réguliers la découverte de divers complots d’extrême droite » : cela vient d’être le cas une fois encore il y a quelques semaines. De même encore, à la suite d’une nouvelle action d’agit-prop de Génération identitaire, dans les Pyrénées cette fois, pour dénoncer l’inaction des pouvoirs publics face à l’immigration clandestine, le ministère de l’intérieur a annoncé la dissolution du mouvement. Le gouvernement met ainsi en scène une fois encore sa volonté de lutter à la fois contre l’extrême-droite et contre l’islamisme, dont il a dissous certains groupements après l’assassinat de Conflans. Il y a quelques jours le responsable gouvernemental de la lutte contre le racisme et les discriminations, le préfet Potier, a été jusqu’à déclarer que « la poussée de l’extrême-droite est ce qui nous préoccupe le plus ».

  • Laisser les banlieues aux mains des caïds et des islamistes

Dans les banlieues des grandes agglomérations et des villes moyennes, où les immigrés sont désormais très largement majoritaires, les gouvernements ont, depuis quarante ans maintenant, choisi une politique combinant deux éléments. Le premier consiste à distribuer une aide financière massive à ces quartiers, sous forme d’aides sociales, de subventions dans le cadre de la politique de la ville, d’emplois de complaisance dans les associations et les collectivités et de systèmes de gratuité générale des services publics. Le second élément de cette politique consiste à laisser les quartiers s’organiser comme ils l’entendent aux mains des caïds de la drogue et des imams, en renonçant à y faire appliquer les règles françaises et l’ordre en vigueur sur le reste du territoire. L’objectif de cette politique est d’obtenir en contrepartie que le désordre – ou plutôt le nouvel ordre – qui règne dans les banlieues ne s’étende pas au-delà de leurs frontières et de ne débouche pas sur une anarchie et une guérilla générale.

Cette politique de laissez-faire est évidemment condamnable et scandaleuse. D’une part parce qu’elle correspond à un deux-poids-deux-mesures choquant : tandis que les immigrés des quartiers sont libres de vivre de leurs trafics, les Français moyens subissent, eux, les rigueurs de la loi lorsqu’il s’agit de s’acquitter des lourds impôts et taxes et de payer les amendes routières qui pleuvent au moindre dépassement de vitesse. En outre cette politique délibérément laxiste sera inopérante à moyen terme : elle n’évitera pas que les quartiers exportent le moment venu leur modèle et leurs méthodes au-delà de leurs frontières. Le nombre des quartiers en situation de sécession ne cesse en effet d’augmenter, tandis que leur population est chaque jour renforcée par l’arrivée continue de nouveaux immigrés. Il nous paraît hors de doute que, lorsqu’ils se sentiront assez forts, les leaders immigrés, islamistes et caïds, ne se contenteront pas des territoires qu’ils administrent de fait d’ores et déjà.

Pour l’heure, l’actuel gouvernement poursuit dans la voie de ses prédécesseurs. Il vient ainsi d’annoncer que plus de 3 milliards seront injectés dans les « quartiers populaires ». Ils viendront s’ajouter aux 40 milliards déjà dépensés à ce titre depuis quarante ans. Comme ses prédécesseurs également, l’actuel gouvernement reste sans réaction face aux caillassages des pompiers et des policiers lorsque ceux-ci osent s’approcher trop près de la lisière des quartiers. De même le gouvernement prête une oreille complaisante, comme depuis des années, aux dénonciations des militants immigrés et islamo-gauchistes qui dénoncent les violences policières. L’affaire Traoré revient ainsi régulièrement à la Une, mais elle est régulièrement relayée par d’autres (voir ici, ici ou ici) . Le gouvernement devrait pourtant rejeter d’emblée ces accusations puisque, sauf exception rarissime, les policiers agissent pour faire appliquer la loi et les règles de l’ordre public face à des individus qui résistent, tentent de fuir, les insultent et les agressent. Tout au contraire le gouvernement vient de lancer un « Beauvau de la sécurité », dont l’un des objectifs sera de lutter contre les violences policières. Il vient de mettre en place une plateforme téléphonique contre les discriminations, que pourront solliciter les victimes et les témoins de discriminations, notamment à l’occasion de contrôles au faciès. De même, dans son interview à Brut, E. Macron a déclaré qu’afin de lutter contre les « violences de policiers », les policiers seraient désormais dotés de caméras-piéton.

Face aux islamistes, le gouvernement affiche également son laxisme. Certes, après l’assassinat de S. Paty, il a dissous quelques associations islamistes et fermé quelques mosquées : mais il envisage déjà de les rouvrir. Certes il a lancé un projet de loi « confortant les principes républicains » qui visera notamment à empêcher que les mosquées ne reçoivent des financements de l’étranger et qui conduira les associations religieuses musulmanes à signer une charte d’adhésion aux principes républicains. Mais rien ne dit que ces nouvelles dispositions auront un quelconque effet positif : c’est ainsi qu’une partie des musulmans ont déjà annoncé qu’ils refuseraient de signer en l’état la charte en question. L’affaire de Trappes vient d’illustrer spectaculairement le laxisme des pouvoirs publics à l’égard de l’islam militant. Un enseignant, M. Lemaire, après plus de vingt ans d’exercice à Trappes, a déclaré il y a quelques jours que la situation y est devenue catastrophique et que la ville est désormais entièrement tenue par les islamistes. Sa prise de position a déclenché la réaction indignée du maire, Ali Rabeh. Le préfet du département a lui aussi condamné cet enseignant « irresponsable » « qui met de l’huile sur le feu… et saccage nos efforts ». De même la hiérarchie de l’éducation nationale s’est signalée par une attitude d’immense lâcheté vis-à-vis des pressions islamistes, comme on avait déjà pu le voir avec l’affaire Paty. Sans aller jusqu’à condamner explicitement l’attitude de leur collègue, les autres enseignants ne lui ont apporté aucun appui : précisant dans un communiqué que M. Lemaire « s’était engagé à titre personnel », ils ont préféré dénoncer « le battage médiatique » et « la récupération politique ». De son côté la hiérarchie du rectorat a publié le 6 février un communiqué dans lequel elle n’apporte, elle non plus, aucun appui à l’enseignant, indiquant l’avoir reçu « afin d’échanger avec lui sur sa situation et de lui laisser la possibilité, s’il le souhaite, de changer d’établissement ». Cette affaire va très probablement se conclure de la façon suivante. La mainmise des islamistes sur la ville de Trappes est connue depuis des années, les journalistes du Monde eux-mêmes l’ayant décrite en détail dans une enquête de 2018 : elle ne sera aucunement remise en cause. L’enseignant quittera probablement son établissement et peut-être même ses fonctions d’enseignant. Quant au maire, Ali Rabeh, membre du parti islamo gauchiste de B. Hamon, qui est confronté à une décision judiciaire d’invalidation des résultats de l’élection municipale, il sera remplacé s’il est amené à quitter son poste par … Othman Nasrou, membre, lui, du parti LR.

  • Imposer partout le vivre-ensemble et la diversité ethnique

Depuis des décennies, les gouvernements multiplient les mesures destinées à favoriser le « vivre-ensemble » et l’intégration des personnes issues de l’immigration. Ces mesures revêtent différentes appellations : intégration, lutte contre les discriminations, mixité sociale, diversité. Elles sont destinées à montrer que les pouvoirs publics distinguent soigneusement le communautarisme et l’islamisme radical, « qui sont le fait d’une minorité et qu’il s’agit de combattre », et le comportement de la majorité des immigrés, « dont il faut favoriser l’intégration, qu’ils soient musulmans ou non, dès lors qu’ils respectent les lois et les valeurs de la république ». Cette politique de promotion de la « mixité sociale » a pris diverses formes : quotas de HLM dans chaque commune, modification de la carte scolaire, notamment. Les différents secteurs de la société, monde politique, fonction publique, grandes écoles, entreprises, médias, cinéma, monde de la culture, sont également invités à pratiquer une plus grande diversité dans leur recrutement. Pour ce faire les pouvoirs publics souhaitent que les personnes originaires des quartiers et des milieux « défavorisés » bénéficient, dans ces différents milieux et institutions d’une priorité de recrutement ou de places réservées. Cette politique de « discrimination positive » a été inaugurée dès 2002 par Sciences-Po, qui a dispensé du concours d’entrée un certain nombre d’élèves issus des quartiers.

Ces mesures de vivre-ensemble forcé nous paraissent fortement contestables. Elles sont tout d’abord hypocrites puisque la mixité sociale officiellement souhaitée est en réalité une mixité ethnique. Surtout, elles visent à imposer aux Français de souche une cohabitation avec l’immigration dont ils ne veulent généralement pas. Les mesures de « discrimination positive » sont spécialement choquantes : tandis que les gouvernements qui se succèdent depuis quarante ans n’ont que le mot égalité à la bouche, ces mesures ne sont jamais qu’une forme d’officialisation et d’organisation d’un système de passe-droits. Ces mesures de priorité et de passe-droits accordées aux immigrés au détriment des autochtones illustrent on ne peut mieux combien l’élite dirigeante est animée depuis quarante ans d’un esprit de haine et de trahison à l’égard de son propre peuple.

A son tour, comme ses prédécesseurs, le gouvernement multiplie les gestes en faveur de la communauté immigrée. Dans une interview à la chaîne internet Brut, E. Macron vient ainsi d’annoncer le développement de l’enseignement de l’arabe à l’école. Il a confié à B. Stora une mission destinée à « réconcilier les mémoires » avec les jeunes issus de l’immigration maghrébine. Il a souhaité que soit dressée une liste de « héros qui conjuguent la diversité de toutes nos histoires » et que la république honorera. Enfin le gouvernement vient d’annoncer qu’afin de favoriser la diversité dans la haute fonction publique, des places y seront désormais réservées aux personnes originaires des quartiers, qui passeront leur propre concours.

  • Poursuivre et accélérer l’immigration

Sous E. Macron, tous les compteurs de l’immigration sont au vert. On se rappelle qu’il avait annoncé ses intentions sans ambiguïté pendant sa campagne en déclarant que « l’immigration se révèle une chance, d’un point de vue économique, culturel, social ». Les chiffres montrent qu’il poursuit activement dans cette logique.

Le nombre des immigrés non européens venant s’installer en France métropolitaine de façon légale ne cesse d’augmenter depuis quarante ans. Sous le mandat de F. Hollande l’augmentation avait déjà été particulièrement forte, le nombre d’installations étant passé à 211.000 par an en moyenne. Sous le mandat de Macron, ce nombre a encore augmenté : entre 2017 et 2019, les installations se sont élevées à 261.000 par an en moyenne, soit une augmentation de 24 % par rapport au mandat de Hollande.

Le nombre de visas délivrés à des étrangers non européens est lui aussi en augmentation : 3,5 millions par an de 2017 à 2019 contre 3 millions en 2016. Cette donnée est significative : on sait en effet que la délivrance de visas est une source importante de l’immigration clandestine.

Les demandes d’asile ont elles-aussi très fortement augmenté : 130.000 demandes par an depuis l’arrivée d’E. Macron, contre 80.000 sous le mandat de F. Hollande. Il en est de même des demandes d’asile acceptées : plus de 30 000 par an contre environ depuis l’arrivée de Macron, contre 20.000 les années précédentes.

Quant à l’immigration irrégulière elle continue manifestement à augmenter elle-aussi, selon les modalités habituelles : arrivées par la Méditerranée, par les chemins des Alpes et Pyrénées et par les camions de marchandises ; maintien sur le territoire des visas de court séjour ; arrivée de mineurs non accompagnés. L’Espagne vient ainsi d’annoncer une multiplication par dix des arrivées aux Canaries depuis l’an dernier : la plupart de ces clandestins se retrouveront ensuite en France quelques semaines plus tard. On notera sur ce point que plusieurs collectivités locales françaises accordent des subventions aux ONG spécialisées dans le débarquement en Europe d’immigrés clandestins (voir iciici et ici).

Il faut enfin prendre en compte le flux des naissances dans les familles issues de l’immigration. Il est hors de doute qu’il continue lui aussi sa progression, même si le gouvernement Macron a décidé de dissimuler désormais les chiffres qui en rendent compte. Ce point mérite d’être souligné. Une agence publique, l’AFDPHE, était chargée depuis 1972 de réaliser à la naissance les dépistages des maladies génétiques. Il se trouve que le rapport annuel de cet organisme permettait de connaître très précisément le nombre des naissances annuelles issues de l’immigration africaine et maghrébine : cette communauté est en effet la seule à pouvoir contracter la maladie génétique de la drépanocytose et la seule, donc, à subir le dépistage correspondant. Afin de dissimuler à l’opinion cet aspect majeur du grand remplacement, Macron a supprimé en 2018 cette agence publique et son rapport annuel. Les tests sont désormais réalisés par des agences régionales et ne donnent pas lieu à la publication de statistiques.  Ce tour de passe-passe nous paraît illustrer à merveille, notons-le au passage, le fait que le Système immigrationniste est de nature totalitaire.

Il reste la possibilité de rappeler les données des derniers rapports de l’organisme dissous. Ils montraient d’une part que, dans les naissances totales, la proportion de celles issues de l’immigration africaine et maghrébine était en augmentation constante. En 2016, dernier chiffre connu donc, ce chiffre était de 40 %, soit presque 300.000 naissances par an.

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Terminons d’un mot. La présence obsessionnelle de l’épidémie de Covid dans l’actualité et dans nos vies quotidiennes ne doit pas nous faire oublier que l’invasion migratoire organisée par la classe dirigeante se poursuit et s’accentue. Or elle est évidemment bien plus grave que le virus. Celui-ci entraîne une mortalité significative, certes, mais il ne fait pas courir à notre société un risque vital.

 

De l’invasion migratoire au contraire, si elle se poursuit, non seulement nous mourrons tous, mais nous mourrons trois fois : en tant que nation, en tant que peuple, en tant que civilisation.

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