Par Daniel Pollett

Le livre de Claude Michelet « Histoires des paysans de France »1 est une trame historique par étapes complétées chacune par un épisode romancé, amenant le lecteur dans l’univers difficile, laborieux, épuisant même, peuplé d’incertitudes et pourtant intrinsèquement vital des paysans à travers les âges jusqu’au début du XXe siècle.

Nous pouvons trouver là une raison, parmi tant d’autres, d’être fiers de nos ancêtres, de ce qu’ils furent et de leur héritage. Comme je les aime, nos ancêtres ! Je suis fier d’eux et ma gratitude leur va sans réserve. Quand on voit tous ces imbéciles de prétendus écologistes voulant réformer l’agriculture avec leurs idéologies aussi ridicules que suicidaires, au niveau mondial de surcroît, alors que la plupart d’entre-eux ne savent pas reconnaître les fruits et légumes frais, habitués qu’ils sont aux conserves de supermarchés, on peut légitimement refuser de les laisser provoquer une famine mondiale par la disparition de notre agriculture ! Il y a déjà les mondialistes avec leurs interdictions des espèces anciennes, leurs multinationales, leurs incendies récents d’installations alimentaires, leur empoisonnement de notre univers avec leurs saloperies instituées progrès imposées dans l’agriculture, l’industrie alimentaire et pharmaceutique et l’eau du robinet ou déversées par chemtrails en quadrillages, leurs règlements internationaux ou européens stupides, leurs accords commerciaux improbables, leurs normes inapplicables, voici maintenant les prétentions des écolos à réformer l’agriculture ! Ils sont un vrai danger pour l’avenir de l’humanité.

Si nous les laissons faire, nos agriculteurs vont finir d’être ruinés par des obligations d’investissements démentielles, des interdictions et limites aussi arbitraires qu’illogiques et suicidaires, des impositions telles qu’en Nouvelle-Zélande où l’on va taxer les pets de vaches2 (non ce n’est pas un gag) ou, comme aux Pays-Bas3, des limitations de cheptels rendant des entreprises non rentables et donc vouées à la faillite. Qui nourrira l’humanité si ces crétins gagnent ? Si ceux-là semblent ne se nourrir que d’idéologies démentielles, l’homme normal a besoin de manger bon, sain, suffisamment et de préférence avec plaisir, l’évolution ayant de surcroît apporté la convivialité et la gastronomie. Que savent-ils de nos ancêtres agriculteurs à qui nous devons tant ? Connaissent-ils les combats incessants du paysan depuis la nuit des temps ? Connaître les semences, comment les trouver et les utiliser… savoir faire voisiner les espèces et reconnaître les moins bonnes… connaître la terre et les phases de la lune… prendre soin des cultures et de la terre… trouver, capter et distribuer l’eau… appréhender le temps qu’il va faire en regardant le ciel et calculer en conséquence… vivre les accidents et la fatigue physique du travail… subir les intempéries, la faim en cas de pauvre récolte, les contraintes politiques et les méfaits de la guerre…

Le paysan est celui qui sait et connaît tout cela, imprégné dans son esprit et sa chair de ces réalités aussi factuelles qu’éternelles parce qu’immuables. Si nous mangeons, c’est grâce aux paysans et aux marins-pêcheurs dont les quotidiens sont similaires. L’artisanat, l’industrie et le commerce poursuivant leur travail n’existeraient pas sans eux, tout comme nous ne mangerions pas. Ces écolos sont le bras armé se voulant populaire des mondialistes et préparent une famine mondiale sans précédent. Au moins, s’ils gagnent, les peuples se souviendront-ils, et pour longtemps, de ce qu’il ne faut pas faire et à qui il ne faut surtout pas laisser un quelconque pouvoir !

Pour terminer, laissons place à un extrait du livre précité, dont on ne saurait trop recommander la lecture, aussi passionnante et émouvante qu’instructive :

« Demain, puisque l’incommensurable incompétence des fonctionnaires européens fait désormais la loi, oui, demain, pour la première fois au monde, viendra le temps où l’on paiera les cultivateurs pour qu’ils ne travaillent pas leurs terres, ce qui est vraiment le comble de la perversité et de l’ignominie. On les paiera pour qu’ils délaissent toutes ces terres que six millénaires de travail et de soins ont rendues les plus belles et les plus généreuses du monde. Mais après-demain, et à cause de cette gabegie, qui peut jurer que nos petits-enfants n’auront pas faim, comme ont faim tous ceux, et ils sont légion, qui vivent en des pays où l’agriculture en est encore au stade de la cueillette ? »

Notes :

1 Michelet Claude, Histoires des paysans de France, Éditions Robert Laffont, Paris, 1996, 378 pages.

2https://www.europe1.fr/international/la-nouvelle-zelande-veut-taxer-les-pets-de-vaches-pour-lutter-contre-le-changement-climatique-4140040

3https://www.la-croix.com/Monde/Pays-Bas-revolte-agriculteurs-contre-reduction-emissions-dazote-2022-07-10-1201224273

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