Le billet de Daniel Pollett

 

C’est lors de la fête de la Ligue du Midi que j’ai découvert ce titre du livre que Patrick Jardin était venu présenter et qu’il dédicaça avec succès.

L’auteur sait ne pas rester dans la seule émotion au détriment de la raison. C’est pour cela qu’il est, comme il l’écrit, un anti- « vous n’aurez pas ma haine ». Lui sait l’avoir, avec justesse, et plus encore avec la logique issue de la raison : ceux qui ont supprimé l’émotion au point de pouvoir se comporter en barbares se sont eux-mêmes exclus de l’humanité, et c’est rendre service à celle-ci que de vouloir l’épurer de ces sous-éléments avec la détermination requise. C’est une question de survie autant que de devoir envers les morts qu’ils ont retirés à la vie et à notre affection, envers nos descendants également. 

L’éloge funèbre lu par la meilleure amie de Nathalie nous rappelle que chacune des victimes avait, était une vie sacrée et inaliénable dont l’oubli est un crime qui tue une seconde fois. Nathalie avait les qualités de son père, qu’il détenait lui-même d’un père entreprenant et travailleur qui avait su éduquer son fils. Une belle famille meurtrie par des barbares d’un autre continent et d’un autre temps, dont les méfaits perdurent comme persistent les espèces animales antédiluviennes.

Patrick Jardin s’adresse directement au lecteur, lui dit que sa pensée va vers lui, ce qui est peu commun. Il précise que ce livre est destiné à ce que pareille horreur ne puisse se reproduire.

Au moins chacun est-il averti. L’auteur a connu dans sa vie plusieurs drames. L’accident ou la maladie enlevant à la vie des êtres chers, ont en commun ne pas avoir été provoqués délibérément.

Il n’en est pas de même pour les assassinats. Ceux qui les ordonnent ou les commettent, et aussi ceux qui les permettent par leur inaction, leur négligence ou leur incapacité à assumer une charge pourtant acceptée sont tout autant coupables. Oui monsieur Fabius, responsables et coupables ! 

Voici qu’arrive la question qui dérange : pourquoi ? Cela commence par l’ensauvagement progressif de notre société où il faisait pourtant bon vivre au temps de notre jeunesse. Nous étions entre gens civilisés et seuls les malfrats ordinaires dérangeaient l’ordre public. L’auteur nous parle du dévoiement des droits de l’homme, lesquels conduisent à la dégradation de notre qualité de vie pourtant méritée par le travail ; où est notre droit de jouissance légitime avec la protection des fonctions régaliennes de l’État ? Plus encore, cela conduit à nier notre droit de peuple à vivre selon nos traditions et même selon nos lois. Patrick Jardin nous explique qu’il utilise son immense douleur qu’il transforme en force afin de lutter contre la barbarie islamiste. On comprend bien que pour cela, il faut avoir la haine, qui est un sentiment que nul politicien ne peut empêcher, et qui est salutaire, afin que la détermination ne soit pas entravée. Je retrouve avec émotion le texte que Patrick Jardin nous avait lu lors de la fête de la Ligue du Midi en 2018, après lequel il fut longuement applaudi. C’est le général Piquemal qui lui avait suggéré cette intervention. Une fois encore l’on peut observer que c’est le camp patriote qui est avec lui : la Ligue du Midi, les Volontaires pour la France, Riposte laïque, les partis et associations défendant notre Nation, sa culture et son peuple. Ceux que les idiots nomment « extrême-droite » tandis que le silence des autres sur le sujet ne les inquiète pas. 

Vient une victoire formidable : les concerts de Médine au Bataclan sont annulés.

Les nombreux opposants ayant réservé des centaines d’autocars pour venir manifester à Paris ont eu raison de cette provocation. Le prétendu artiste prend à témoin les idiots qui le veulent que ce serait pour protéger son public qu’il a pris cette décision, à cause des « fachos ». Très bien : c’est là la démonstration que seul le camp patriote veut et peut combattre la barbarie qui nous est imposée depuis des décennies par des politiciens corrompus, des idéologues de pacotille et des droitdelhommistes ignorant le droit à notre vie et à notre civilisation. Il n’est plus ni droite ni gauche, comme déjà constaté depuis longtemps, il n’est que mondialiste ou patriote. C’est clair, oui ou non ? 

Le lecteur enrage avec Patrick Jardin en lisant le passage où il est confronté à la suffisance et à l’agression verbale du logeur des terroristes. Il s’emporte tant que son avocat le met en garde.

On ne peut que partager son envie de faire justice lui-même si l’administration concernée ne fait pas son travail. Mais on sait aussi qu’il n’en fera rien, son combat est trop juste, trop lucide, trop salutaire pour qu’il le compromette en agissant sur un coup de tête. Il est tant imprégné de cette justesse qu’il prévient plusieurs fois le lecteur : pas question pour lui d’adhérer à un parti politique, il tient trop à son indépendance, à sa liberté de pensée et d’action. Il nous conte les journées infernales passées à rechercher sa fille dans les hôpitaux sans avoir de nouvelles… Sa rencontre avec Valls où il exprime sa légitime colère et l’autre lui répondant : « Monsieur, pas devant les caméras, s’il vous plaît. » Pas devant les caméras… L’ancien Premier ministre franco-espagnol aux haussements de menton habituels craignait donc une possible faille de l’auto-censure journaleuse, laquelle multiplie pourtant depuis bien longtemps d’innombrables et efficaces gages de servilité intéressée. 

C’est là où l’on constate quelles sont ses priorités ! Vers la fin du texte, on apprend de source sûre que ce même Valls aurait mobilisé des effectifs de police pour un usage électoral personnel, qui auront manqué pour arrêter préventivement les auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo. La preuve que ces politiciens pourris utilisent l’État comme leur propriété privée plutôt que de servir le Bien commun lorsqu’ils sont au pouvoir. Patrick Jardin a déposé plusieurs plaintes concernant le drame du Bataclan. Il a aussi très courageusement écrit ce livre que tous les patriotes devraient se procurer, lire et faire lire. On sait qu’il ne peut pas compter sur les médias inféodés au pouvoir pour présenter son livre aux journaux télévisés de 20 heures, ni sur la grande distribution pour placer son livre en tête de gondole. Il s’en va faire la tournée des librairies françaises, tout seul, même s’il vient de passer en tête des ventes sur Amazon. Il se sent fort du soutien des gens de plus en plus nombreux qui s’éveillent enfin en France. Si de petites minorités tels que les gauchistes arrivent à imposer leurs idées sans jamais gagner d’élections, c’est une bonne et objective raison d’espérer que Patrick Jardin pourra faire passer son message d’alerte rouge sur la menace islamiste omniprésente parmi nous, sur notre sol, aujourd’hui et maintenant.

 

C’est aussi une grande espérance pour le camp patriote, car souvenons-nous que les grands changements historiques ont toujours été le fait de minorités agissantes et donc décisives.

Lisez et faites lire le livre de Patrick Jardin !

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