D’après Antonin Campana

Le 18 octobre 2019 à New-York, le Forum de Davos, la fondation Bill et Melinda Gates et le Johns Hopkins Center, organisaient l’exercice Event-201 simulant une pandémie mondiale.

Un mois auparavant l’Alliance GAVI (dont l’objectif est de vacciner toute la population mondiale) et ID2020 (dont l’objectif est de donner une « identité numérique » à tous les êtres humains), s’étaient associés dans un programme qui « vise à tirer parti de la vaccination pour fournir une identité numérique à tous » (premier lieu d’expérience : le Bangladesh).

Dans le même temps, toujours en septembre donc, un Global Vaccination Summit se réunit à Bruxelles sous l’égide de l’OMS et de la Commission européenne, sur le thème : « In Vaccines we trust ». L’idée principale qui émerge de ce sommet est d’imposer à tous les Européens un « passeport vaccinal ».

Alors que s’effectuent les dernières manœuvres avant le lancement officiel de la pandémie, Boris Johnson, qui a succédé à Theresa May avec le soutien de Donad Trump, fait un discours étrange devant l’Assemblée générale des Nations unies.

A peine monté à la tribune, Boris Johnson prévient d’ailleurs que son discours ne suivra pas les règles habituelles de l’Institution puisqu’il ne parlera pas de paix dans le monde. Son sujet traite d’une question qui paraît bien plus importante : « Il n’y a jamais rien eu de tel dans l’histoire », dit-il.

Boris Johnson : « à l’avenir, il n’y aura peut-être nulle part où se cacher ».

Boris Johnson explique que « l’ère numérique » est une révolution qui par sa nature dépassera toutes les grandes révolutions du passé. Il n’est pas sûr, dit-il, que nous pourrons contrôler ce nouvel outil.

Et de préciser :

  • Il sera difficile de cacher ses pensées à Google ;
  • La technologie des objets connectés pourrait garder chaque citoyen sous surveillance;
  • Nous pourrions être surveillés y compris durant notre sommeil;
  • Toutes nos habitudes seront stockées dans des bases de données;
  • Nous dépendrons d’algorithmes qui décideront de nos vies;
  • Chaque homme deviendra une ressource numérique et alimentera un « grand nuage de données qui se [déchaînera] de plus en plus sur la race humaine » ; Et ces données sont « le pétrole brut de l’économie moderne » ;
  • La censure et l’ « autoritarisme numérique » pourraient se systématiser et sont déjà des réalités émergentes.

Et d’avouer le fond de sa pensée :

« … je crois que les gouvernements ont simplement été pris au dépourvu par les conséquences imprévues d’Internet ».

Pour Boris Johnson l’arrivée d’internet est en effet plus importante que l’invention de l’imprimerie. Il s’interroge sur l’intelligence artificielle, sur la biologie synthétique et sur les nanotechnologies : sont-elles pour le meilleur ou pour le pire, demande-t-il ?

Il a sur les nanotechnologies cette réflexion très intéressante dans sa formulation et qui ne peut que nous interpeller aujourd’hui :

« La nanotechnologie nous aidera-t-elle à vaincre les maladies ou laissera-t-elle de minuscules robots se répliquer dans les crevasses de nos cellules ? »

 

Boris Johnson : « Je suis profondément optimiste ».

Après avoir montré sa méfiance envers des nouvelles technologies qui pourraient être utilisées à mauvais escient, Boris Johnson conclut étonnement :

« Je rejette totalement ce pessimisme anti-scientifique. Je suis profondément optimiste quant à la capacité des nouvelles technologies à servir de libérateur et à refaire le monde de manière merveilleuse…».

Et, bizarrement, de remettre en cause les anti-vax :

« Et il y a aujourd’hui des gens qui sont encore anti-science. Tout un mouvement appelé les anti-vax, qui refusent de reconnaître les preuves que les vaccinations ont éradiqué la variole ».

Puis il revient sur les nanotechnologies et les fameux « robots » dont il parlait peu avant pour s’en inquiéter :

« Aujourd’hui, la nanotechnologie – comme je l’ai mentionné plus tôt – révolutionne la médecine en concevant des robots de la taille d’une fraction de globule rouge, capable de nager à travers notre corps, de distribuer des médicaments et d’attaquer les cellules malignes comme une armada Star Wars. »

En d’autres termes, Boris Johnson révèle que les nanotechnologies sont, à l’heure où il parle, en mesure de disposer de « robots » plus petits qu’un globule rouge, c’est-à-dire injectables. L’injection est en effet le mode d’introduction dans le corps humain le plus probable puisque ces robots évoluent dans notre sang (ils « nagent », dit Johnson). Est-ce la raison pour laquelle Boris Johnson fait indubitablement une « association », établissant une relation étroite entre une nanotechnologie de robots injectables et des anti-vax qui sont susceptibles de s’y opposer ?

Boris Johnson décrit ensuite une « technologie des interfaces neuronales », c’est-à-dire une technologie qui permettra une communication cerveau-machine ou cerveau-ordinateur. Est-ce une des fonctions de ces « robots », peut-on se demander ?

Ici, qu’on me pardonne, je ne peux m’empêcher de penser aux résultats de certaines analyses scientifiques par microscope électronique où il apparaîtrait que certains dispositifs nanotechnologiques (capteurs, antennes, codecs, routeurs…) seraient présents dans les “vaccins“. Ces nanos-circuits ou nano-puces auraient été observés en Espagne, en Allemagne, en Autriche, en Nouvelle-Zélande… Vous en verrez des photos dans cette courte vidéo :

(https://crowdbunker.com/v/nEnRC9xWfW ).

Comment ne pas faire de liens entre ces observations, à confirmer bien sûr, et les déclarations de Boris Johnson qui en septembre 2019 nous dit en quelque sorte que cette nanotechnologie existe bel et bien ?

Comment ne pas faire de lien entre ce que dit Boris Johnson en septembre, et cette annonce faite en décembre de la même année selon laquelle des chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (M.I.T) financés par la Fondation Gates ont mis au point des nanoparticules composées de cristaux à base de cuivre pouvant être injectées en même temps que le vaccin et pouvant être lues par un simple Smartphone ?

Boris Johnson : « des décisions vitales sont prises par les Conseils d’administration des entreprises ».

 Après sa déclaration d’optimisme et après avoir dit tout le bien qu’il pensait des « nouvelles avancées », Boris Johnson revient à son pessimisme de départ :

« Mais la façon dont nous concevons les technologies émergentes (…) façonnera l’avenir de l’humanité. C’est ce que je veux vous dire ce soir, mes amis, Mes Excellences…

L’enjeu est de savoir si nous léguons un monde orwellien, conçu pour la censure, la répression et le contrôle, ou un monde d’émancipation, de débat et d’apprentissage, où la technologie menace la famine et la maladie, mais pas nos libertés ».

Boris Johnson s’adresse aux représentants des Etats, qu’il veut convaincre :

« [notre mission] doit être de veiller à ce que les technologies émergentes soient conçues dès le départ pour la liberté, l’ouverture et le pluralisme, avec les bonnes garanties en place pour protéger nos peuples ».

« Ensemble, nous devons veiller à ce que les nouvelles avancées reflètent nos valeurs dès la conception ».

Mais pourquoi rappeler cette « mission » ? Tout simplement parce que ce sont des sociétés privées, et non les Etats, qui décident des règles, qui décident de ce qui est “éthique” et de ce qui se fera à l’avenir :

« Mois après mois, des décisions vitales sont prises dans les comités académiques, les conseils d’administration des entreprises et les groupes de normalisation de l’industrie.

Ils écrivent des livres de règles pour l’avenir, portent des jugements éthiques, choisissent ce qui sera rendu possible ou non ».

De quelles sociétés privées est-il plus précisément question ? Boris Johnson les désigne sans ambigüité au début de son discours lorsqu’il cite, ce n’est pas un hasard, Google et « Alexa », l’assistant d’Amazon. En fait ce sont les GAFAM et d’une manière générale toutes les entreprises qui se nourrissent des données numériques, notamment celles qui concernent les personnes :

« Les données sont le pétrole brut de l’économie moderne. Et nous sommes maintenant dans un environnement où nous ne savons pas qui devrait posséder ces nouveaux champs pétrolifères (…) Et nous ne savons pas qui décide comment utiliser ces données. Peut-on faire confiance à ces algorithmes quand il s’agit de nos vies et de nos espoirs ? ».

Autrement dit : peut-on faire confiance à Big data ? Boris Johnson semble bien dire que non !

Il s’ensuit qu’il faut donc surveiller les sociétés privées :

« Nous devons trouver le juste équilibre entre la liberté et le contrôle ; entre innovation et réglementation ; entre la surveillance de l’entreprise privée et celle du gouvernement ».

Il revient aux Etats d’imposer leurs règles aux sociétés privées :

« Et nous devons faire entendre notre voix plus fort dans les organismes de normalisation qui rédigent les règles (…) pour façonner les normes et standards qui guideront le développement des technologies émergentes ».

Or, ces sociétés privées sont puissantes, il faut se rassembler pour leur tenir tête. Boris Johnson invite les chefs d’Etat au sommet de Londres :

« J’espère que vous y viendrez, nous chercherons à rassembler la coalition la plus large possible pour faire avancer cette tâche vitale ».

 

Quel est le sens de ce discours ?

 Boris Johnson a pesé chaque mot avant de le prononcer. Vus le contexte et l’importance du propos, il n’est pas imaginable qu’un tel discours ait été écrit sur un coin de table quinze minutes avant que le premier ministre monte à la tribune. Donc tout ce qui est dit a été mûrement réfléchi et travaillé. Lorsque Johnson affirme que la « tâche » est vitale sous peine d’un avenir dystopique, il faut le prendre au sérieux. Il ne plaisante pas.

Ce que nous vivons aujourd’hui fait largement écho aux propos de Boris Johnson. Que nous dit-il en substance ?

Premièrement que des avancées technologiques significatives ont été réalisées, notamment dans les nanotechnologies. Deuxièmement, que cette nanotechnologie pourrait se retrouver dans notre sang (forcément après une injection). Troisièmement que des sociétés privées qui ne veulent pas forcément notre bien sont à la manœuvre. Et quatrièmement que les chefs d’Etat devraient se mobiliser pour reprendre la main, sous peine de faire entrer leurs peuples dans un monde dystopique.

Tout cela doit nous interroger ! Rappelons que nous sommes à deux mois de la pandémie ! Fait significatif, quelques jours après son discours, Boris Johnson annonce que ni lui ni ses ministres ne se rendront au Forum de Davos, où va précisément se réunir l’oligarchie qu’il dénonce :

 « Notre priorité est de répondre aux priorités des gens, pas le champagne avec les milliardaires », dira-t-il.

Autre élément : quand commence la pandémie, Boris Johnson choisit la stratégie de l’immunité collective. Il s’oppose ainsi frontalement aux GAFAM, à l’industrie pharmaceutique et au Forum de Davos. L’ensemble de la classe politique le prend alors pour cible. Une intense campagne de presse se développe. Johnson, isolé, est accusé de privilégier l’économie sur la santé, d’être dans le déni et de promouvoir le chaos. Il tient trois semaines avant de se rallier à la stratégie du confinement et, bientôt, à celle de la vaccination générale. Une question se pose alors : Boris Johnson a-t-il tenté, conformément à son discours, de s’opposer aux « comités académiques »aux « conseils d’administration des entreprises » et aux « groupes de normalisation de l’industrie » ?

Autre question et autre point de vue : le discours du 24 septembre 2019 est sans doute le discours de quelqu’un qui « sait ». Nous sommes, répétons-le encore, à moins d’un mois d’Event-201 et à moins de deux mois du déclenchement de l’opération covidiste. La chronologie est ici fondamentale. Ce discours est-il destiné à préserver les arrières de Boris Johnson au cas où les choses tourneraient mal ? En effet, grâce à ce discours, Johnson pourra toujours prétendre qu’il a tenté en vain d’alerter l’opinion !

Et si Johnson, en politicien expérimenté, jouait sur les deux tableaux ? En effet, le caractère désordonné du discours (forcément voulu à ce niveau) et les traits d’humour dont il est truffé (qui contredisent la « tâche vitale » que Johnson propose aux chefs d’Etat et amoindrissent en tous cas la portée du discours), pourraient avoir précisément pour fonction de dire les choses sans avoir eu l’air de les dire. En d’autres termes, Johnson se ménage un avantage quelle que soit l’issue de l’opération covidiste : son discours, dont l’importance a été mal cernée pour les raisons qui précèdent, ne lui nuira pas si les covidistes l’emportent et pourrait lui servir d’alibi si les covidistes sont traduits devant des tribunaux.

Quoi qu’il en soit, à l’heure des comptes il faudra sans doute davantage que quelques bons mots prononcés devant les Nations unies pour se tirer d’affaire. Si tel est l’espoir de Boris Johnson, alors il se berce de dangereuses illusions, d’autant que le badge de l’Agenda 2030 qu’il arbore au revers de sa veste et son ralliement au Great Reset lors du G7 de juin 2021 ne devraient pas jouer en sa faveur.

L’histoire jugera, les peuples aussi…

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