Galette des Rois à Béziers

Le temps est à l’orage (sur le plan météo) en cette soirée du 23 janvier à Béziers lorsque Richard et Olivier Roudier, franchissent la porte d’un café- restaurant de la Place de la Citadelle retenu pour accueillir les vœux de bonne année des représentants de la Ligue du midi. Malgré de grosses bourrasques de pluie, cadeau de la tempête Gloria, la salle est déjà pleine avec même des gens debout.

D’entrée, Richard Roudier, président de la ligue salue les biterrois présents ainsi que l’équipe d’organisation, rappelant son attachement à sa bonne ville de Béziers dont il est issu ; Il précise dans quel cadre et à quel rythme se dérouleront en Occitanie ces cérémonies de la galette des rois à raison d’une à deux par semaine – sur les mois de janvier et février-

Il rappelle qu’il s’agit de la fête chrétienne de l’épiphanie au moment où les rois mages ont déposé leurs offrandes au pied de l’enfant Jésus : Gaspard offrit de l’or, représentant la royauté, Balthazar offrit la myrrhe, annonçant la souffrance rédemptrice que l’enfant Jésus allait affronter, et Melchior présenta l’encens, représentant la divinité.

Mais c’est aussi c’est aussi une fête populaire en Occitanie et en Provence. Ces Rois Mages auraient accompli un long périple pour venir visiter le nouveau-né qui, dans la tradition locale, serait né en Provence ! C’est ainsi que les Rois Mages prennent place, le 6 janvier, dans les crèches installées dans les demeures et églises du Midi depuis début décembre, et qui y resteront jusqu’à la Chandeleur, soit le 2 février. Richard Roudier souligne l’excellent travail métapolitique qu’a entrepris le maire Robert Ménard sur ce terrain déclenchant les applaudissements de la salle.

C’est aussi une fête qui va puiser ses racines dans l’antique tradition indo-européenne (tri fonctionnalité des trois rois, des trois cadeaux…), dans la célébration romaine des saturnales et qui utilise le symbole « galette=symbole solaire » …

Après cette brève introduction, Olivier Roudier prenait la parole pour le plat de résistance de la soirée consacrée à la notion d’identité.

Olivier, porte-parole de la Ligue soulignait qu’être adhérent de la Ligue du Midi, c’était défendre en toute circonstance, dans son engagement militant, associatif ou syndical, mais aussi dans son comportement quotidien, l’identité ethnique et culturelle dont nous sommes les détenteurs…C’est se conduire en Européen et s’opposer à tout ce qui peut attenter à cette identité. Reprenant les mots de Dominique Venner « Exister c’est combattre ce qui me nie ».

Il rappelait que la Ligue du Midi s’adresse à tous ceux qui considèrent que la préservation des identités face au rouleau compresseur mondial est une mission historique et qu’ainsi, nous sommes les tenants de l’identité face à l’uniformité.  Rajoutant que l’engagement identitaire naît de l’enracinement et donc de l’idée que nous sommes le fruit d’une terre et d’un lignage, le maillon d’une chaîne. « Être identitaire n’est ni un dogme ni une idéologie, mais un principe se fondant sur le réel, sur ce que nous sommes ».

Quelle est cette vision de l’identité ? L’identité est constituée par la conjonction des principes de filiation et de transmission, le socle des traditions populaires et orales (dont la langue), les coutumes et les mœurs, l’acceptation d’un passé commun (l’histoire) et la volonté de vivre ensemble dans l’avenir. L’identité, c’est une certaine façon de fêter la vie, d’honorer les morts, de regarder le monde et aussi de le conter, ce qui suppose une mémoire commune.

L’identité que nous défendons est plurielle et s’articule en plusieurs niveaux :

l’identité charnelle (régionale),

l’identité historique (française) et,

l’identité civilisationnelle (européenne). Pour nous, ces identités sont complémentaires. On peut donc, par exemple, se sentir à la fois Occitan, Français et Européen, ou Dalmate, Croate et Européen ou encore Bavarois, Allemand et Européen. Chacune de ces identités renforçant l’autre et constituant un ensemble organique cohérent.

« L’identité d’un peuple, concluait le porte-parole, est ce qui le rend incomparable et irremplaçable. Car l’identité, c’est à la fois ce qui fait que des hommes se ressemblent (et donc selon la loi naturelle indéniable se rassemblent) et ce qui différencie un homme d’un autre, un peuple d’un autre, précisant qu’être identitaire, c’était aussi respecter l’identité des autres peuples ».

Après ces deux exposés vint le moment des questions au cours desquelles Olivier précisait qu’il convenait de répéter sans cesse que l’Union Européenne et ses institutions, ses dogmes et ses oukases n’avait aucun rapport avec ce qu’était l’Europe et sa civilisation ; l’U.E n’étant, pour ses promoteurs, qu’une étape vers le gouvernement mondial.

Quant à Richard, il rappelait son allocution à Montpellier la semaine précédente au cours de laquelle il invitait les membres de la Ligue à s’investir et soutenir les listes d’Union des Droites aux élections municipales.

Au moment du partage des galettes, le président de la Ligue se déclarait pleinement satisfait de la soirée, proclamant avoir été impressionné par le nombre des participants biterrois et indiquait qu’une journée de cohésion et de formation aurait lieu au printemps à Béziers afin de mettre en place une structure de coordination.

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