D’après François Jay

Quelques jours après l’arrivée de l’Ocean Viking à Toulon, 129 des 240 colons débarqués sont désormais libres sur le territoire national. 23 jeunes hommes dits « mineurs isolés », se sont éclipsés, et la justice a ordonné la libération des autres. Le Ministre avait justifié l’accueil du bateau par la situation de détresse des occupants, on voit qu’il s’agissait d’un mensonge. Ces hommes sont en pleine forme. Le Gouvernement s’est ridiculisé. Ridiculisé devant les Français, en étant incapable de maîtriser la situation, en trahissant les promesses quelques heures après les avoir faites, en capitulant devant des ONG et quelques va-nu-pieds tout cela en étant trompés par des gens présentés comme en état de faiblesse extrême ! Une débâcle. 

Prenant une position inverse à la position italienne qui refusait d’accueillir ce bateau chargé de colons, Macron a voulu faire une opération de communication « internationale ». Il a adressé à la Première Ministre italienne, fraichement nommée, des remontrances déplacées. Il a joué le donneur de leçon, et comme sur la scène de la Comedia del Arte, ou de Guignol, a reçu une volée de bâton. Malgré toutes les précautions prises, malgré tous ses policiers et militaires déployés dans une des villes les plus militarisée de France, les clandestins se sont échappés ! La mise en scène d’une tragédie humanitaire s’est transformée en farce. Voilà la France une nouvelle fois ridiculisée par Macron.

Une pièce de théâtre dramatique dont l’issue est connue par les spectateurs, dès le lever de rideau, s’appelle une tragédie. C’est exactement ce que nous vivons. Nous connaissons l’issue fatale de l’immigration de masse que nous subissons. Elle a été annoncée par Jean Raspail. Nous n’ignorons pas les données de la démographie. Notre faiblesse dans ce domaine et l’explosion en cours et prévue pour les 50 prochaines années de l’Afrique, du monde musulman, et d’une partie de l’Asie. C’est la démographie qui va façonner notre avenir, si rien ne s’y oppose. La société décrite par Laurent Obertone, la France « Orange Mécanique », se façonne devant nous. Les quartiers difficiles deviennent des « cités de non droit ». Ils se multiplient et s’étendent à toutes les villes de France ; les vols, viols, assassinats deviennent quotidiens ; les frontières sont violées ouvertement comme dans cet épisode de l’Ocean Viking ; le nombre de clandestins dépasse le million, et on ne connaît pas exactement le nombre réel de musulmans…

Rien ne semble pouvoir arrêter notre destin, d’autant que nos élus distribuent les cartes d’identité et les cartes d’électeurs. Notre disparition semble écrite à la fois dans la force des berceaux de nos envahisseurs, mais aussi dans l’incroyable renoncement de nos élites. Dans ce théâtre, il semble écrit que nous devons disparaître en tant que peuple, en tant que civilisation, mais aussi physiquement. Les couteaux tranchent les gorges quotidiennement, comme si les colons étaient tellement pressés de nous remplacer qu’ils ne peuvent pas attendre notre extinction naturelle.

Ce qu’il y a eu d’incroyable autour de l’arrivée de l’Ocean Viking, ce sont les énormes précautions prises par Macron pour éviter des incidents. La route du bateau a été tenue secrète. Jusqu’au dernier moment, les sites de navigation n’ont pas indiqué son port de destination. La route suivie, à l’est de la Corse, était le parcours le plus long possible (rallongé d’une journée en mer) peut-être pour éviter que des bateaux hostiles ne viennent à sa rencontre ? Le choix de Toulon, un port militaire, sécurisé, a certainement été choisi pour éviter des rencontres inopportunes avec des opposants. A Toulon, des forces de police considérables attendaient les 240 « naufragés ». Les CRS accompagnaient les autobus, et entouraient le camp de vacances de la presqu’île de Giens… Il s’agissait, on le voit maintenant, alors qu’une grosse partie des clandestins s’est égaillée dans la nature, non pas de les bien garder mais de pouvoir faire face à une réaction populaire hostile. Hélas, il n’y a pas eu de héros à Toulon, à part Éric Zemmour qui a fit une conférence de presse. Pas de Rodrigue mobilisant le peuple pour « descendre au port ». Ils ne partirent pas 500 en armes, et il n’y eu pas de prompt renfort. Zéro, il n’y eu aucun héros.

Par provocation, Lucien Ginzburg, plus connu sous son nom d’artiste « Serge Gainsbourg », avait chanté en 1980 la Marseillaise, à Strasbourg, devant les paras venus pour chahuter son concert. Surpris, les militaires s’étaient mis au garde à vous et avait repris l’hymne national. Leur cœur avait parlé. Les gauchistes ont été déçus par « Gainsbarre ». Ils se sont sentis trahis par leur idole. Le chanteur compositeur a expliqué, ensuite, qu’il avait gardé de son passage dans l’armée un respect pour la Patrie… incroyable. L’amoureux de la langue française avait, lui aussi, laissé parler son cœur. 

La vraie folie serait de ne pas rester optimiste. Les héros d’aujourd’hui sont déjà là… ils se manifestent et agissent comme l’époque le veut. Demain, ils seront rejoints par la masse des Français et par des hommes que l’on n’attend pas. De ce spectacle tragique seuls les noms de ces héros resteront et les Darmanin et autres Macron seront oubliés.

Il ne faut jamais désespérer !!!

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