D’après Arauris de MEILLAC
« quartier La Rauze (1) – La Céreirède (2) »
Ils étaient près de 200 à s’être rendus dans les tribunes du stade Claude Béal, ce mercredi 22 décembre, à 17h30, preuve que l’appel du Collectif de défense de la Rauze, contre l’installation d’un village Rom, dans le quartier, a été bien entendu.
Car ce projet, voté par la Métropole, prévoit le déplacement du camp des Roms de Celleneuve, pour cause de projet immobilier. Ainsi, ce ne serait pas moins de 180 personnes, dont 108 enfants, qui seraient logées sur un terrain de la société BRL, rue de la Rauze.
Les riverains du quartier ont été mis devant le fait accompli, par voie de presse, le 15 et le 16 de ce mois de décembre, soit par le Midi Libre, soit par le blog Métropolitain. Cette nouvelle a mis les habitants en émoi, surtout lorsque l’on sait qu’en 4 ans, les pompiers sont intervenus 166 fois dans le camp de Celleneuve…
La future installation d’une telle population ne fait pas franchement l’unanimité, au milieu de ces lotissements paisibles, d’un parc de 10 hôtels, de résidences étudiantes récentes, d’une zone de maraîchage, et de terres agricoles. Les résidents Roms seraient logés dans des habitations « légères », puisque la zone est non-constructible. Et ce, pour un coût pour le contribuable, de 3 millions d’euros sur 2 ans !
Pour les intervenants, ce village apporterait des nuisances sanitaires, de l’insécurité, cumulées avec le doublement de l’autoroute, la ligne TGV, la centrale à béton COLAS, et la station d’épuration de l’agglomération montpelliéraine.
Le maire de Lattes, Cyril Meunier, non présent-excusé à cette réunion serait, d’après certains échos, « très en colère ».
À noter l’intervention et le soutien de la députée sortante, Patricia Mirallès, députée de la circonscription de Lattes.
La lutte commence donc pour nos concitoyens très remontés. Deux actions ont déjà été initiées : la création d’une association loi 1901, et le lancement d’une pétition qui a reçu, à ce jour, plusieurs centaines de signature. Au sortir de la réunion, nombre de nos concitoyens s’interrogeaient sur la validité de la présence en France de ces populations en provenance de Bulgarie et de Roumanie, pays faisant partie de l’Union Européenne qui ne connaissent pas la guerre civile ou les persécutions.
Signalons encore que cette réunion s’est déroulée sous les projecteurs apportés par les organisateurs, car la mairie avait, au préalable, coupé le courant de la tribune « de la colère citoyenne ».
Notes :
1 – la rausa en occitan est le roseau
2 – la cereireda est un terrain complanté de cerisiers
Ces deux quartiers sont situés au sud de Montpellier en direction de la commune de Lattes. Ils sont compris sur la rive droite du Lez entre les deux autoroutes et habités par une population populaire majoritairement de souche.
Pétition en ligne : CLIQUEZ ICI
Correspondant : CLIQUEZ ICI