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Décidément, à Montpellier on ne s’ennuie jamais.

Depuis plusieurs semaines, les rues sont animées le samedi par les défilés des antipass. Vus de manière superficielle, les weekends se suivent et se ressemblent : les gens défilent et crient leur refus du passe sanitaire et expriment de manière variée en quelle piètre estime ils tiennent notre bon président Macron.

Il y a bien des jets de bouteilles ici et là, entre des factions minoritaires, mais rien de bien extraordinaire en ce type de circonstances.

Et pourtant, l’œil attentif détecte des remous sous la surface…

Je m’explique.

Parmi le groupe d’organisateurs des manifestations anti passe sanitaire, Christophe Derouch, issu du milieu de la santé, menait les premières manifestations. Prises de paroles diverses, slogans anti passe, chants, ambiance bon enfant et conviviale, assistance fournie en constante augmentation, pas de dérives politiciennes. Les choses semblaient bien se passer pendant les premières semaines.

Mais cela n’allait pas durer.

Comme pour les évènements des Gilets Jaunes, l’extrême-gauche commença à parasiter les manifestations avec slogans anti-capitalistes et drapeaux rouges et noirs complètement déplacés dans un évènement anti-passe. S’ensuivit des insinuations à l’encontre de M. Derouch dans la presse gauchisante, dénonçant une « récupération » des manifestations par l’extrême-droite. Procédé bien connu : quand on veut abattre son chien, on prétend qu’il a la rage.

derouchPeut-être y avait-il des gens de droite dans les manifestations, et alors ? N’ont-ils pas le droit de participer à un rassemblement anti-passe ? Mais le fait est qu’aucun drapeau ou slogan d’extrême-droite n’ont été vus ou entendus, alors que les drapeaux rouges et les slogans d’extrême-gauche accompagnés de tambours assourdissants étaient, eux, bien présents tout au long des cortèges à partir de la mi-août.

Le point de bascule des manifestations de Montpellier se situe le 21 août.

Le groupement d’extrême-gauche venu en force avec ses drapeaux rouges, déborda le cortège qui progressait tranquillement et lui fit barrage avec roulement de tambours et vocifération diverses. De mes yeux, j’ai vu le cortège s’arrêter et son organisateur, M. Derouch décontenancé par cet évènement incongru et menaçant, faire reculer les gens pour éviter toute confrontation. C’est alors que le barrage d’extrémistes Antifas s’est élancé à la poursuite des manifestants en retraite avec moults cris, sifflets et encouragement à charger « les fascistes ».

S’ensuivit, dans une rue latérale, ce qui a été relaté dans la presse comme « un affrontement entre groupes extrémistes de droite et de gauche », alors que le reste de la manifestation continuait sa route. Presse qui a omis de signaler que M. Derouch a été physiquement agressé par les assaillants d’extrême-gauche alors qu’il tentait de rejoindre sa manifestation. Le but des attaquants aux drapeaux rouges et tambour était manifestement de chasser M. Derouch du cortège.

C’est lors de la manifestation du 28 août qu’on a pu voir le résultat du coup de force d’extrême-gauche de la semaine précédente.

L’organisateur Christophe Derouch, craignant vraisemblablement (et à juste titre) pour sa sécurité était absent.

Et un des autres organisateurs, celui qui ce jour-là prendra la place qu’occupait M. Derouch, donne la parole de manière très conviviale, en le présentant par son prénom, à un des Antifas participants de l’attaque de la semaine précédente contre le cortège et M. Derouch et qui apparait dans l’affrontement de ce jour.

L’Antifa manieur de tambour (c’était lui le tambour de la semaine précédente), délivra alors un court discours expliquant la nécessité de chasser le fascisme international, les violeurs, les agresseurs, et, j’imagine que vous vous l’aurez deviné, l’extrême-droite. Manifestement, la teneur de sa déclaration indiquait clairement que lui et ses amis s’arrogeaient dorénavant le doit de décider, telle une moderne inquisition, qui pourrait ou ne pourrait pas participer aux futures manifestations. N’est-ce pas la mise en place de ce qu’on appelle « Woke ».

Pas un mot sur le « pass sanitaire », ou les gens qui risquent de perdre leur travail face au chantage à l’injection. Notre tambourineur et ses amis à cagoules et drapeaux rouges sont dramatiquement englués dans la lutte phantasmatique contre une idéologie éteinte depuis 70 ans.

L’antifa tambourineur (à gauche sur la photo ci-dessous) en profita même pour remercier l’assemblée présente de son concours la semaine précédente et termina son intervention par une poignée de main fraternelle avec Franck Mazalon, celui qui a pris, grâce à son intervention si on y réfléchit bien, la place de M. Derouch.

Je dois avouer que pour un témoin desdits évènements, le moment fût assez surréaliste.

Et les gens applaudirent…

On vit vraiment une époque formidable.

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