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Parfaitement instruite de ce que les gouvernements de ‘’droite’’ ne défont jamais les réformes sociétales faites par les gouvernements de gauche, et avant de définitivement disparaitre, l’infatigable futur ex-ministre franco-marocain de l’Éradication nationale, Najat VALAUD-BELKACEM, s’est empressée de lancer, une dernière opération irréversible de submersion des Français de souche. Cette opération porte sur la mixité sociale au collège. De quoi s’agit-il et de quel constat social sont partis les technocrates qui ont pondu cette réforme ?

        Quels sont les postulats de départ ? Voici ce que nous dit le Ministère :

‘’Il existe dans les établissements scolaires français un phénomène puissant de ségrégation sociale et de fortes inégalités territoriales qui entraînent l’existence d’établissements ghettos’’
‘’Cette ségrégation scolaire qui fragilise la République et entraîne des effets dévastateurs dus à la ségrégation sur les élèves :
·       échec et décrochage scolaire
·       déscolarisation / enfermement précoce dans des filières ségrégatives
·       problèmes de santé publique (addictions)
·       effritement de la solidarité sociale
·       montée des violences scolaires, du racisme, des dérives extrémistes’’

      ‘’Une issue possible : la mixité pour la réussite de tous’’. ‘’La mixité : un équilibre entre les élèves issus des catégorie socioprofessionnelles favorisées et les élèves issus des catégories socioprofessionnelles défavorisées’’ . Source : Conseil national de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) – juin 2015 ; rapport sur lequel s’appuie le ministère pour lancer sa réforme.

        Dans l’un des documents publiés sur son site internet, le ministère évoque : ‘’la population très favorisée issue d’un quartier pavillonnaire’’. On voit là en filigrane toute la haine sociale qui anime le discours. Sans doute ces gens là n’ont ils jamais mis les pieds parmi les populations laborieuses reléguées dans les zones pavillonnaires autour des grandes villes. Sans doute ne savent-ils pas que ces gens sont malades de stress, écrasées par les crédits, précarisées devant l’emploi, soumis à un marché du travail de plus en plus dur, affrontés à des problèmes d’insécurité, de transport, et pour finir affrontés à l’échec scolaire de leurs enfants auxquels l’éducation nationale n’apprend plus ni à lire ni à écrire.

        Leur haine du blanc de la classe moyenne suinte de leur discours, ils n’en n’ont même plus conscience, convaincus qu’ils sont d’incarner le bien. Selon les Cnecso repris par le ministère, ce serait donc l’apartheid pratiqué par les catégories socioprofessionnelles favorisées qui entraînerait le déclassement scolaire des catégories socioprofessionnelles défavorisées.’’

 http://www.education.gouv.fr/cid95191/renforcer-la-mixite-sociale-dans-les-colleges.html

      Car, c’est sur ce seul critère socioprofessionnel que s’établirait cette fameuse ségrégation, cause selon eux de tout le mal : pas question bien sûr de critères ethniques ou communautaires dans le discours officiel. Qu’on le sache, pour ce gouvernement, il n’y a pas de ghettos ethniques ou communautaires en France, pas de zones de non droit, pas de zones conquises par l’islamisme radical, uniquement des ghettos socioprofessionnels.

        Il s’agit donc de modifier la carte scolaire pour expédier les cas ingérables, inassimilables, inintégrables vers les collèges ‘’favorisés’’ et en retour envoyer les favorisés se faire instruire là où ça va mal. Car comme chacun le sait : dans un panier, ce sont les pommes saines qui assainissent les pommes pourries. Pour faire court, il s’agit de dégorger les collèges classés REP et surtout REP+  du Mirail et des Isards (STENDAHL – Rosa PARKS – George SAND – BELLEFONTAINE – Raymond BADIOU), vers les collèges ‘’favorisés’’ du centre ville : essentiellement les établissement privés sous contrat ; mais aussi certains collèges publics encore trop favorisés.

        Amusante cette idée d’organiser du busing ethnique –système instauré aux USA dans les années 60 qui consistait à transvaser les élèves à l’aide de bus)  à partir de Rosa PARKS. On voit où vont se placer les défis symboliques de socialistes ; même de manière subliminale, ils ne peuvent s’empêcher de rester dans le sentiment et la pensée mythique. On voit là que tout ce qui va suivre est d’emblée biaisé et que tout cela n’a d’autre but que de fournir un habillage à ce qui est un des éléments de la politique de peuplement voulue par les sociaux libéraux. C’est à dire une mixité sociale forcée, une submersion ; aussi bien dans les grandes villes d’un côté, qu’au plus profond des villages de la France abandonnée, dans les zones relégation de l’autre. Pas d’échappatoire possible, plus de territoire refuge pour la classe moyenne de souche qui doit être mixée à tout prix.

        Inutile de dire qu’on récolte là les fruits de décennies d’immigration incontrôlée, d’incapacité à assimiler, à intégrer et que, face à la partition de fait de la société française et aux territoires ayant totalement échappé aux règles de leur ‘’république’’, ils sont désormais lancés dans une fuite en avant éperdue à la recherche de tous les échappatoires. Plutôt que de considérer la situation telle qu’elle est et de tirer les conséquences de leurs erreurs passées, ils préfèrent accélérer et finir de noyer les populations de souche pour qu’il n’y ait plus d’opposition et qu’aucun compte ne leur soit plus demandé.

        Georges MERIC, président du Conseil Départemental de la Haute Garonne, franc-maçon assumé et donc totalement acquis à la cause, s’est immédiatement proposé pour venir au renfort de cette démarche et pour en être un éclaireur. Il a donc proposé que le département de la Haute Garonne en soit l’un des départements pilotes et qu’y soit expérimentée cette nouvelle politique de mixité au collège et la manière de la faire accepter par le public. Le conseil départemental de la Haute-Garonne a donc lancé une vaste opération de ‘’concertation publique’’ : le prototype de ce qui devra être fait partout en France pour habiller le montage et faire avaler la pilule aux populations.

        Afin que l’opération soit un succès et qu’elle puisse être duplicable, deux techniciens de valeur ont été dépêchés au renfort des élus locaux. En effet, ceux qui ont participé aux réunions publiques ont pu observer que les élus n’étaient là qu’en nombre très restreint, incapables de répondre aux questions, laissant passer devant eux les techniciens chargés de faire écran et de répondre au public. Ainsi,  apparait il très clairement que les élu locaux sont bien incapables de mener une opération de cette envergure et que ce sont les technocrates commandités par le ministère qui sont à la manœuvre.

        On en citera deux particulièrement en pointe dans les réunions publiques :

Jacques CAILLAUT : directeur académique des services de l’éducation national de la Haute Garonne, historien de formation, particulièrement agile, très adroit, parfaitement à même maitriser les enseignants présents aux réunions publiques. Il est ici précisé que les enseignants en question ne font valoir que des points de vue catégoriels, et mènent le seul combat qui les intéresse : le combat syndical.

Laurent DELRUE : Directeur général adjoint, chargé de l’éducation, de la mobilité et du patrimoine au conseil départemental de Haute-Garonne  (depuis 2016). Grosse pointure, technocrate de grand avenir maniant une très belle langue de bois, préposé pour fournir les réponses au tout venant dans les réunions publiques, véritable concepteur et metteur en scène de l’opération de concertation.

        Pour mémoire, on citera Marie Laure LECLERC, Vice-Présidente de la Commission Permanente chargée de l’Education et de l’Enseignement ; élue complètement transparente ; enseignante elle même, présente à toutes les réunions publiques uniquement pour faire le bouz bouz (bisou arabe) aux enseignants présents, leur faire voir qu’on les aime, qu’on va les cajoler.

        Pour être bien surs de ne pas être dérangés, les organisateurs ont planifié les réunions publiques de concertation en semaine à 18 h 30 ; heure où les ‘’favorisés’’ sont encore au boulot ou coincés dans les embouteillages. L’entre soi socialiste et la mixité commencent et finissent là; on fait en sorte de ne pas se mélanger au commun. Deux catégories de participants aux réunions publiques de concertation : ceux qui arrivent à l’avance en groupe, s’embrassent, se congratulent, ceux là se connaissent tous. Ce sont les enseignants, les syndicalistes enseignants, les représentants des fédérations de parents d’élèves, les socialistes encartés et les agents du conseil départemental qui veulent être vus. Ils représentent 90 % des présents. Ceux qui arrivent en retard un par un, essoufflés, qui ne connaissent personne et qui ne posent aucune question : ce sont les parents d’élèves des catégories socioprofessionnelles favorisées. ils représentent le reste des présents. Ceux là partent en général avant la fin de la réunion.

        À ceux là s’ajoutent parfois les militants d’extrême gauche qui sont les seuls à prendre la parole et à traquer les élus et les technos présents : le DAL, SUD, des mélenchoniensisolés, quelques autonomes, militants de la CNT et assimilés. Ceux là prennent la parole, ils sont les seuls à porter une contradiction sérieuse. Bien sûr, ceux là trouvent la démarche timide, eux, veulent plus de mixité … Un de leurs slogans : ‘’fermons Fermat’’. Pour les non toulousains, Fermat est le lycée d’excellence du centre ville, celui qui propose des prépas parmi les meilleures de France.

        Bref, cette concertation organisée par le conseil départemental de la Haute Garonne et un gonfle bougre, un entre soi de socialistes et d’affidés. Les populations concernées en sont écartées : pas ou très peu de représentants des ‘’catégories socioprofessionnelles favorisées’’ et surtout strictement aucun représentant des catégories ‘’socioprofessionnelles défavorisées’’, en fait les minorités ethniques. Ce dernier point est extrêmement significatif, il veut tout simplement dire que les publics en faveur desquels tout ce barnum est organisé, c’est à dire les minorités ethniques n’en ont cure.

        Premier constat : surtout pas de mixité sociale pendant la concertation publique : que des profs, des élus, des militants socialistes encartés, des syndicalistes, tous acquis à la cause  et parfois des organisation d’extrême gauche qui en veulent beaucoup plus. Pas de parents d’élèves quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle. Telle est la mixité voulue par les sociaux libéraux : un entre soi d’initiés.

        Mais ce n’est pas tout, car il y a encore une très grosse cerise sur le gâteau. Quand on observe la carte des zones géographiques et des collèges objets de cette opération de mixité sociale au collège, on s’aperçoit que curieusement ne sont pas concernés les collèges et communes suivants :
Auzeville et Ramonville Saint-Agne : collège André MALRAUX
Ayguevives, Deymes, Mongiscard : collège J. P. LAURENS
Baziège, Escalquens, Labège : collège J PREVERT
Castanet-Tolosan, Péchabou, et Pompertuzat : collège  J JAURES

Mervilla, Pechbusque, Rebigues, Vieille-Toulouse, Vigoulet-Auzil : collège BELLEVUE.

        Or il s’agit de toute la zone hyper résidentielle, hyper riche et socialement ultra favorisée des coteaux et du Lauragais au Sud de Toulouse. C’est exactement la zone qui est depuis toujours le fief électoral de la famille MÉRIC. Car chez les MÉRIC, le socialisme est héréditaire, tout comme les mandats électoraux et les postes à la direction du PS local. Le grand père faisait déjà partie de la garde rapprochée de Jean JAURES, le père : André MÉRIC, élu depuis 1945, le resta jusqu’à sa mort, secrétaire d’état de Mitterrand, sénateur, conseiller général, vice président du Sénat. Bref un cacique, un des véritables tauliers du parti socialiste local depuis la guerre. Quant à George, c’est l’héritier, élu de naissance. Pas de mixité sociale chez les MÉRIC.

        George MÉRIC élu du merveilleux canton d’Escalquens qui comporte les communes d’Ayguevives, Baziège, Deyme, Montgiscard, Pompertuzat et qui voisine directement toutes les communes précitées rattachées au Canton de Castanet-Tolosan a coupé le farci juste où il le fallait. La zone ainsi épargnée est quasi exclusivement peuplée de beautiful people, de happy feews : profs de fac, chercheurs, médecins, professions libérales, cadre supérieurs et autres CSP ++ .

        Le fief électoral de George MÉRIC hyper gentrifié n’est pas impacté par le projet de mixité sociale au collège de MÉRIC George. Bien au contraire. Dans le fief électoral de Georges MÉRIC on s’est bien gardé de construire de gros collèges, non, non, seulement de tout petits collèges à taille très humaine, vite pleins. Désolé, plus de place, c’est plein. Cerise sur la cerise, directement interrogé en séance publique sur cette curiosité, George MÈRIC a très obligeamment laissé répondre son ”garde du corps” le talentueux Laurent DELRUE  dont voici la réponse : ‘’Il n’était pas judicieux d’inclure cette zone trop éloignée des collèges REP+, concernés par le projet de mixité sociale’’.

        Ce qui fera bien rire les oiseaux quand on sait que la zone concernée par la mixité sociale voulue par le conseil départemental s‘étend jusqu’à Saint-Jory au Nord, Jusqu’à Beaupuy et Dremil-Lafage à l’Est et jusqu’à Pibrac à L’Ouest ; c’est à dire bien plus loin que les communes du fief électoral de George MÉRIC. Bref toute la prérihérie éloignée est impactée à l’Est au Nord et à l’Ouest, pas la proche périhérie au Sud où règne George MÉRIC.

        Voilà donc une nouvelle escroquerie morale des sociaux libéraux. Telle est la gentrification voulue par la classe dominante. La mixité sociale au collège imposée chez les autres (ce n’est pas négociable), mais surtout pas chez eux. Pour finir on remarquera le satisfécit que s’est octroyé le directeur académique Jacques CAILLAUT qui a déclaré en séance publique le 29 novembre :

‘’notre travail a été très bien perçu par le ministère et il y a de fortes chances que la méthode Haut Garonnaise soit retenue comme modèle’’.

        C’est en effet une réussite car tel est bien le modèle de gentrification de l’hyper classe et de submersion de la classe moyenne voulu par les furieux de Terra Nova.
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