Mémento gilet jaune

 

Le billet de Thierry Lafronde

 

Tout d’abord, les Gilets jaunes ont raison d’affronter le pouvoir bobo En Marche.

Ce pouvoir est insensible à leur sort et méconnaît visiblement les conditions de vie de la majorité des citoyens français. Forcément, lorsque l’on vit dans des bulles dorées, très sécurisées et dans l’entre soi, que l’on augmente de 20% son salaire et primes en une année de règne, frôlant les 10.000 € mensuels en moyenne (voir les chiffres publiés par le député socialiste René Dosière récemment), sans compter la multitude d’autres avantages matériels, on ne peut mesurer objectivement la difficulté à boucler les fins de mois pour un smicard (fins de mois qui démarrent dès le 15 pour la plupart).

Ce pouvoir ne remplit pas bien les fonctions principales de l’État : les domaines de la santé, de l’éducation nationale, de la sécurité et de l’économie générale sont sinistrés. « Que faites-vous de tout le pognon que vous nous prenez ? » demandait avec pertinence sur « YouTube » Jacline Mouraud (vidéo vue plus de 6 millions de fois avant le désormais célèbre 17/11). Or la France est le second pays le plus imposé et taxé au monde (45% du PIB) battue par le Danemark.

Ce pouvoir décide de favoriser des politiques sans consensus ni mandat populaire, notamment d’accueillir un flot de populations allogènes qu’il fait loger, nourrir, soigner et entretenir aux frais du contribuable. Il n’oublie pas au passage de servir ses intérêts à tous les étages (train de vie, avantages divers, augmentations pour les élus et leurs cabinets des salaires et des primes, etc).

Il n’y a donc plus de consensus populaire sur l’emploi abusif de ces prélèvements publics et la révolte des Gilets jaunes est compréhensible et légitime.

 

Pour s’inscrire dans la durée que doivent faire les Gilets jaunes ?

 

  • Afficher leur détermination, arborer le gilet jaune sur le tableau de bord de leur véhicule mais aussi sur une de leurs fenêtres de lieu d’habitat, de travail, voire par-dessus leur vêtement du moment (du reste bon nombre de métiers l’exigent déjà).
  • Convaincre leurs proches, parents et amis, de la nécessité de soutenir voire de rejoindre cette saine révolte. Le nombre doit grossir car tout le monde est concerné par la gabegie du gouvernement, ses choix et priorités funestes, son incompétence dans les domaines essentiels.
  • Interpeller les élus, de tout bord, pour demander des comptes sur leurs actions et exiger qu’ils soient à l’écoute du peuple et non de leurs intérêts partisans. Cela tombe bien il y aura en mai 2019 de nouvelles élections européennes, matière à renverser la table pour de bon.
  • Participer à une ou des actions Gilets jaunes de proximité, en s’informant sur internet, ou en y allant directement pour grossir les manifestants présents. Un Gilet jaune endossé sur soi suffit au départ.
  • Privilégier les dépenses en liquide au lieu de celles par carte bancaire. L’idée est que l’État ait le moins de traçabilité sur votre mode de vie. Cela aide aussi les petites entreprises, artisans et autres restaurateurs, qui vous feront parfois des réductions, y trouvant leur compte aussi.
  • Ne pas hésiter à bâcher (et plus si affinité et opportunité) les radars de plus en plus sophistiqués qui flashent désormais plus vite que l’ombre de Lucky Lucke. Les parcmètres et autres engins à alimenter les caisses de l’État peuvent aussi connaître quelques mésaventures malencontreuses …
  • Rejoindre les manifestations majeures organisées tant locales que nationales en ayant un petit sac de survie (alimentation, boisson, vêtement chaud et de pluie, etc). Un RDV a été donné sur internet pour le 2ème round : Place de la Concorde à Paris, le samedi 24/11 et dans les préfectures…
  • Ne pas écouter les chaines de TV et de radios officielles, toutes dans la main du gouvernement « En Marche » qui manipulent et mentent effrontément sur la réalité du mouvement Gilets jaunes. Se rabattre sur internet, les réseaux sociaux et les médias dits de ré information.
  • Être solidaire des Gilets jaunes, le manifester par des signaux, klaxons, voire des dons de cafés, boissons et autres attentions délicates.
  • Proposer des actions, sachant que les plus efficaces seront celles qui pénalisent le fonctionnement de l’État (blocage des centres des impôts, Préfectures …), des médias aux ordres (TV, radios). Autre action efficace : l’accueil des ministres en province avec un comité d’accueil en Gilets jaunes et bien sonore (sifflets, cornes de brume) à chaque étape. Comité particulièrement renforcé en cas des visites du ministre de l’Intérieur (dur avec les Gilets jaunes, faible avec les racailles et les islamistes), du Premier ministre (qui garde le même cap dans la tempête alors que tout marin averti fait le contraire pour s’en sortir) et, bien sûr, Jupiter junior (qui dit comprendre le mouvement mais qui persiste dans ses choix désastreux).
  • Ne pas entraver la vie des Citoyens, privilégier des barrages filtrants plutôt que bloquants, laisser les gens aller travailler et évidemment faciliter les passages des services publics (ambulances, pompiers, médecins, infirmiers, policiers …).
  • En cas d’intervention des forces de l’ordre, éviter l’affrontement, privilégier l’esquive puis le retour ou le déplacement ailleurs, jouer au jeu des souris face au chat Voir les vidéos de Lengadoc-info.com de ce mercredi 21/11.
  • Tenir dans la durée. Cela peut être long, mais la date des élections européennes de mai 2019 est déjà un bel objectif.
  • Autre date (si d’ici là, « En Marche » a gardé son cap obtus actuel) : être au 14 juillet sur les Champs Élysées… en Gilets jaunes !
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