Communiqué de la Ligue du Midi (01/02/2021)
Le couvre-feu fixé à 18 heures aura entrainé la démultiplication des rassemblements locaux des opposants au projet de loi improprement appelé « bioéthique », que le gouvernement veut faire passer en force et qui est actuellement examiné par les sénateurs. C’est ainsi que se sont rassemblés sur l’esplanade Charles De gaulle à Nîmes, face aux arènes millénaires, plusieurs centaines de manifestants, sensibilisés par une forte campagne sur les sites du collectif, qui regroupe plusieurs organisations concernées, ainsi que sur les réseaux sociaux. On a pu ainsi constater une augmentation très sensible de la participation par rapport au rassemblement du 10 octobre 2020.
Il est évident que le refus catégorique de la hiérarchie catholique de soutenir cette mobilisation contre un projet délétère de société -que paradoxalement elle désapprouve par ailleurs-, a certainement refroidi les ardeurs d’un bon nombre de personnes au même titre que la pluie ininterrompue qui n’aura tout de même pas réussi à empêcher les animateurs du rassemblement de lancer leurs slogans, chants et déployer au final un gigantesque poupon gonflé à l’hélium.
La situation sanitaire était bien entendue au centre des apartés : la chape de plomb qui pèse sur notre pays, la paupérisation du peuple, les mesures coercitives de l’appareil d’état, la présence d’autres mouvements contestataires au même endroit (contre le re-confinement, contre le projet de sécurité globale)…
On aura noté la forte participation de La Ligue du Midi (sensibilisée à la question de la nécessaire inviolabilité de l’ordre naturel) représentée entre autres par les adhérents de sa section nîmoise, de nombreux adhérents et sympathisants habitant plus loin n’avaient pas hésité à faire le déplacement.
On regrettera que la préfecture, objectant son manque d’effectifs policiers, ait exigé des organisateurs de se regrouper sur l’esplanade autour de la statue du taureau, exposant les manifestants à la possibilité d’une arrivée intempestive de trublions antifas qui pouvaient se présenter sur un périmètre de 360 °. Ce que ceux-ci n’ont pas manqué de tenter dès le début du rassemblement -depuis la Fontaine-, puis en cours de manifestation en contournant le palais de justice et en tentant une charge qui se retourna contre eux en quelques secondes (certains même glissèrent au sol en raison du pavé mouillé -m.d.r.-), puis à la fin en se regroupant dans les ruelles du centre.
L’état représenté par le préfet n’est pas légitime à vouloir imposer à la fois ses prétentions exorbitantes et exciper de son manque de moyens. Il y avait en tout et pour tout 12 fonctionnaires de police en tenue anti-émeute et quelques « en civil » -qui ont fait de leur mieux- pour une superficie de plusieurs hectares peuplée de 350 manifestants de tous ordres, avec deux groupes antagonistes, dont celui des antifas qui manifestaient évidemment sans autorisation et cela contre un rassemblement déclaré par « Marchons enfants » depuis plusieurs semaines. Si l’administration d’état n’a plus les moyens de ses ambitions, qu’elle se retire…
On louera la vigilance et la réactivité des membres du service de sécurité de la manifestation qui ont su, déjouer les tentatives d’infiltrations par petits paquets dans le rassemblement. On sait que c’est là la tactique favorite des antifas visant à provoquer des troubles et orchestrer diverses provocations pour, une fois chassés manu militari, tenter de se faire passer pour des victimes.
En fin de rassemblement quelques mégères hystériques, vinrent provoquer, à une trentaine de mètres, le cordon de sécurité de la manifestation, en soulevant leurs chandails crasseux et déballant leurs mamelles, s’attirant pour toutes réponses les quolibets moqueurs et impertinents de la foule. On a assisté là à un grand moment de communication, genre pipi-caca de la politique. Que ceux qui veulent tirer la chasse adhèrent à la Ligue !
Force est de constater que, face aux nervis des lobbies mondialistes et de leur idéologie mortifère relayée par tous les idiots utiles -au premier rang desquels les groupes antifas-, du capitalisme international, les Identitaires de la Ligue du Midi constituent la seule force d’opposition tangible en Occitanie.
