D’après RT France :

 

Après les manifestations contre le projet de loi Sécurité globale dans toute la France, le porte-parole de Debout la France et le président de République souveraine ont livré leurs analyses sur RT France. Pour RT France, le porte-parole de Debout la France, Benjamin Cauchy, et le président de République souveraine, Georges Kuzmanovic, sont revenus le 28 novembre 2020 sur les manifestations contre le projet de loi « Sécurité globale » qui se sont déroulées le même jour dans toute la France. 

 

Incidents sérieux à Paris…

Entre 133.000 personnes (selon de ministère de l’Intérieur) et 500.000 (selon les organisateurs) ont exprimé leur mécontentement dans les rues de France le 28 novembre au cours de la Marche des libertés, pour principalement demander le retrait de plusieurs articles polémiques de la future loi Sécurité globale. La plus grosse mobilisation a eu lieu à Paris avec près de 45.000 personnes (selon la préfecture), 200 000 selon la « coordination » qui rassemble des syndicats de journalistes, des ONG, l’association de la presse judiciaire, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et d’autres associations. Membre de la coordination, le Syndicat national des journalistes (SNJ, principal syndicat des journalistes) a demandé, par la voix de son Premier secrétaire général le retrait de la loi dans son ensemble, ainsi que du « nouveau schéma national du maintien de l’ordre ».

Au total, 46 personnes ont été interpellées à Paris et en région, 23 membres des forces de l’ordre ont été blessés dans la capitale et 14 autres en région, a d’ailleurs fait savoir le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui a condamné sur son compte Twitter « des violences inacceptables contre les forces de l’ordre ». Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos ont circulé montrant des policiers violemment pris à partie, frappés en étant parfois à terre. Un journaliste indépendant d’origine syrienne a été également blessé au visage pendant une charge de police tout comme plusieurs manifestants, a constaté une journaliste de l’AFP.

Ainsi qu’en régions !

Hors Paris, des cortèges nombreux avec plusieurs milliers de personnes rassemblées à Marseille, Rennes, à Lille ou encore à Montpellier. A Lyon, la préfecture chiffre à 7.500, le nombre de manifestants (13.000 selon les organisateurs). Selon les informations du Progrès, « trois policiers ont été blessés et quatre personnes [ont été] interpellées » dans la ville du Rhône. A Strasbourg, 1.500 manifestants selon la préfecture et près de 3.000 selon les médias locaux et l’AFP ont défilé aux cris de « tout le monde peut filmer la police ». Des rassemblements ont également eu lieu dans des villes moyennes, comme à Bourg-en-Bresse (Ain) ou à Montbéliard (Doubs). Dans la ville du Doubs, ils étaient 400 manifestants selon France 3.

Les crétins crasseux, à la manœuvre…

« Ces crétins pensent qu’ils ont fait un acte révolutionnaire » … « Nous sommes tombés dans une société hyperviolente avec notamment des violences policières qui ont égrené l’actualité cette semaine, mais qui ne doivent pas cacher le grand respect que nous pouvons avoir pour les forces de l’ordre », a confié Benjamin Cauchy. « J’ai du mal à comprendre comment on peut empêcher un salon de coiffure d’ouvrir parce qu’il n’a pas le nombre de mètres carrés nécessaires et qu’on ait laissé défiler des milliers de personnes, sachant que ça allait finir en carnage », a-t-il ajouté …

De son côté, Georges Kuzmanovic a estimé que ces manifestations étaient une « réussite tant à Paris que dans le reste de la France ». Il considère par ailleurs qu’ « Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», citant pour exemples « l’intégration de l’état d’urgence dans le droit commun dès 2017, la loi contre les fake news en 2018 » ou encore « la loi anti-casseurs» adoptée en 2019 »… Si « énormément de gens à Paris se sont dispersés à 18h » lorsque la manifestation touchait à sa fin, « des petites crapules qui sont les black blocks » sont quant à elles restées sur les lieux », selon le président de République souveraine, et « ont réussi à flamber une succursale de la Banque de France ». Et d’ajouter : « Ces crétins pensent qu’ils ont fait un acte révolutionnaire. Il faut savoir que ces fils à papa, puisque la plupart d’entre eux sont des enfants de bourgeois qui ne finissent jamais en prison, ne sont jamais interpellés ni blessés, n’ont jamais de problème avec la police. »

Or, toujours selon Georges Kuzmanovic, « quand vous êtes Gilets jaunes, vous finissez en prison : 12.000 arrestations, 3.000 condamnations, 1.000 personnes envoyées en prison alors qu’elles n’avaient jamais manifesté ».

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