D’après François Jay

15.000 personnes sous la pluie. Plus que samedi dernier et moins, certainement, que samedi prochain. Une foule jeune et bon enfant s’est rassemblée place de la Bourse, vers 14h30. Après les traditionnels discours centrés sur le refus du Passe-sanitaire et les libertés publiques, elle a innové, en s’engageant allées de Tourny, puis cours Georges Clémenceau, puis place Gambetta…

Le cortège était très long.  Les antifas ont provoqué des incidents. Ils ont harcelé les forces de l’ordre. Ils ont réussi à couper la manifestation et à isoler un groupe de 2.000 manifestants… et, selon leurs propres affirmations sur les réseaux sociaux, ils ont mené une chasse aux nationalistes. Mais sans résultat. Il semble que pour ces basses besognes ils aient fait venir des renforts, y compris de Strasbourg ! Ils ont les moyens…

LA CHASSE AUX PATRIOTES

Les réseaux sociaux gauchistes nous ont confirmé qu’une chasse aux « fascistes » avait été organisée dans le cortège principal. En vain, semble-t-il. Nos gauchistes n’ont trouvé personne à tabasser. Il semble qu’ils n’aient pas digéré d’avoir été rossés par les patriotes qu’ils avaient attaqués le samedi précédent, puis d’avoir été matraqués par la police, appelée par les passants… ils ont voulu se venger, mais, cette fois-ci, n’ont pas trouvé de victime à agresser. Ces excités seraient des membres du club de supporters des Girondins de Bordeaux, les biens nommés « Ultras Marine »… des apprentis fafs déguisés en « antifas ».

JETS DE D’OBJETS SUR LA POLICE

Grand classique des gauchistes, provoquer la police… Bien à l’abri dans la foule, nos « antifas » ont tenté de faire charger la police contre les manifestants. Ils ont lancé divers objets sur les flics… mais les manifestants ne les ont pas imités, et les forces de l’ordre n’ont pas reçu l’ordre de charger. Pourtant les attaques étaient spectaculaires, puisque les islamo-gauchistes ont lancé des feux de Bengale dans la foule !

LE PEUPLE CONTRE LA GAUCHE

En « complément », mais peut-être pas de façon coordonnée, il y a eu des tentatives d’imposer des slogans et banderoles de « gauche » ou communistes et anarchistes. Par 2 fois la CGT de Bassens (les dockers), a tenté d’imposer leur grande banderole syndicale, ils se sont fait huer par la foule mais ont quand même réussi à la déployer. C’est ainsi que les manifestants ont dû supporter une banderole CGT et des drapeaux LGBT… Ce que l’on doit retenir, c’est que les « appareils » de gauche, la nomenklatura subventionnée, étaient mobilisés pour casser une mobilisation populaire qui leur échappe et leur est même, hostile. 

RICARDO ACCLAMÉ 

Bordeaux a eu l’honneur de la présence de quelques stars des réseaux sociaux, dont Ricardo. A noter que ces journalistes alternatifs ont reçu un accueil chaleureux, digne de stars du show-bizz. Alain de Peretti, pour Burdigala-Info a recueilli de nombreux commentaires, dont il ressort que vaccinés ou non, les protestataires n’acceptent pas les restrictions de libertés, les contrôles par QR-code, et les mensonges successifs du pouvoir et des médias…

LIBERTÉ, LIBERTÉ, LIBERTÉ…

Le slogan le plus scandé reste : Liberté. Traduction de l’inquiétude des manifestants. Une inquiétude qui dépasse celle d’être contaminés par un virus, les masques étaient rares. Des tentatives insistantes pour lancer des slogans « anticapitalistes » n’ont rencontré aucun succès. Le public mobilisé n’est pas celui qui manifeste habituellement à Bordeaux. On retrouvait des ex-gilets-jaunes, mais surtout des femmes et des hommes qui appartiennent à la classe moyenne, au monde hospitalier, au corps enseignant et aux jeunes salariés. Il y avait des familles, ce qui ne s’était vu que dans les cortèges de la manif pour tous…

PLUS RIEN A PERDRE

Le refus de ces vaccins, en phase expérimentale, est très déterminé. Si le gouvernement n’entend pas ce rejet, et maintient ses projets radicaux de marginalisation de ces « refusnik », il va consolider un front d’opposants. Une part importante de la population va être maintenue en marge de la société : sans salaire, puis sans contrat de travail, sans autorisation de voyager, repoussés des Centre Commerciaux, des bars, des salles de sport et des sorties scolaires. De nouveaux parias. Des Français qui, au fond, n’auront plus rien à perdre. Des révoltés en puissance.

AVEUGLE OU MACHIAVEL ?

Il est difficilement croyable que cette politique qui nous conduit à des troubles graves ne soit pas consciente, voulue. Elle est méthodiquement organisée. La police et la gendarmerie sont exemptés de Passe. Les routiers également (un souvenir de la grève des routiers qui avait fait tomber Allende au Chili ?) … Donc les mesures prises sont propres à provoquer un mouvement social, d’ampleur, mais pas suffisamment pour mettre en péril le Pouvoir. Assez pour assurer la réélection de Macron par un réflexe de peur (encore) du même type que celui qui avait suivi les événements de mai 68 et profité au Général de Gaulle…

Ce Macron serait-il un petit Machiavel ?

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