Le billet de Thierry Lafronde

 

Voilà presqu’une semaine que 2.500 gendarmes essayent de déloger ceux qui, au départ, n’étaient que 200 pouilleux anarchistes à Notre Dame des Landes. Résultat peu probant d’efficacité pour la force publique qui, manifestement, piétine devant la détermination desdits pouilleux, désormais renforcés par des troupes fraîches extérieures tout aussi hirsutes et chevelues, de plus largement soutenues par le concert des nombreuses associations gauchistes voire des médias conventionnels leurs alliés habituels. « Mai 68 » restant la matrice de ces gauchistes de terrain ou de salons médiatiques.

Pourtant le contexte était connu d’avance : respect de la trêve hivernale, échéance et règles à suivre pour que les malfaisants daignent quitter gentiment les lieux occupés de façon illicite depuis des années, application des lois à la lettre, surtout celles qui donnent des droits aux citoyens normaux, car, c’est bien connu, les « zadistes » sont des citoyens normaux… bref, se lier les mains, bien expliquer ce qu’on allait faire et s’interdire par là même tout ce qui aurait permis de régler cette affaire par surprise en moins de 24 heures.

Pourtant une bonne compagnie de parachutistes aurait fait l’affaire en une nuit, c’est certain.

Évidemment quelques coups auraient été donnés, mais, avec l’effet de surprise, la foudroyance et la détermination propres à ces troupes de choc, nul doute que ces « zadistes » auraient été promptement maîtrisés et évacués, manu militari s’entend.

Désormais l’État patine, parle d’une pause, d’une nouvelle procédure pour donner des droits aux « zadistes » … bref, il a perdu tout crédit et autorité et va devoir peut-être négocier piteusement un compromis lamentable.

Faisons un parallèle évident avec les banlieues où les bandes de voyous, dealers ainsi que les islamistes fixent leurs règles, interdisent de fait les patrouilles trop entreprenantes des forces de sécurité ainsi que bon nombre de services publics (pompiers, secours médicaux, services sociaux…) rendant la vie impossible aux citoyens, otages forcément soumis. La France est désormais truffée de diverses et nombreuses « zads », gauchistes ou islamistes, ces deux fléaux s’entendant comme larrons en foire.

Alors Macron peut toujours essayer de rouler les mécaniques qu’il n’a pas, et de menacer de ses petites foudres de Jupiter junior Assad en Syrie, voire, toute honte bue, le Tsar Poutine de Russie, il s’est bien et durablement ridiculisé dans ce fiasco de Notre-Dame-des-Landes.

« Petits bras » risque d’être sa nouvelle étiquette qui va lui coller à la peau comme le surnom de « Flanby » à celle de son petit prédécesseur.

Lui qui a limogé brutalement l’ancien CEMA (Chef d’État-Major des Armées) en rappelant que lui seul était le chef des armées doit mesurer toute la difficulté d’assumer ce rôle que manifestement on n’apprend pas à l’ENA ni dans les cercles feutrés où l’argent est roi. Peut-être devrait-il s’entourer un peu moins de communicants et de courtisans et un peu plus d’experts véritables, notamment dans le domaine régalien par excellence de la sécurité tant intérieure qu’extérieure. De véritables « gros bras » acquis patiemment et solidement sur le terrain en somme !

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