Communiqué de la Ligue du Midi

 

Ce lundi 19 avril, à Montpellier notre bon président Macron a daigné accorder une visite à la ville de Montpellier pour défendre sa politique de sécurité, après avoir dit dans le Figaro la veille qu’il se « battait pour le droit à une vie paisible ».

Toujours aussi populaire 😊, il est donc arrivé sous les huées des passants, d’abord au commissariat central, puis a fait un tour avec la BAC, visité divers quartiers, la CAF de la Mosson, les élus locaux et enfin les agriculteurs avant de repartir gentiment. Il a écouté les doléances des petites gens, à voir en particulier cet échange ou une mère de famille en hijab qui demande plus de mixité sociale car son petit garçon se demande si « Pierre est un vrai prénom » et a annoncé au passage le recrutement de cinquante policiers et de la création de l’équivalent d’une « Ecole de guerre » dans la métropole pour renforcer la formation des officiers de police.

On pourrait presque croire qu’il va enfin prendre des mesures, presque.

Non pas, parce que le canard enchaîné a révélé que les subites créations de postes de police se faisaient en échange de soutiens électoraux. Non…

Plutôt parce que quarante-huit heures avant, la justice a acquitté tranquillement la majeure partie des jeunes de banlieue qui avaient transformé en torches vivantes une patrouille de police sans que cela ne fasse réagir Monsieur Macron. Celui-ci a reconnu qu’il y avait une augmentation « sans doute réelle » de la violence et que ça commençait « à sortir » parce que c’était mieux pris en compte.

En même temps il y avait une fusillade dans le quartier des Beaux-Arts (à moins que ce ne fut qu’un « sentiment » de fusillade) … cela fait vraiment désordre. Soit encore une fois il minimise la situation, soit il n’est pas au courant, dans les deux cas ça ne présage rien de bon.

On peut promettre des renforts, du matériel et remercier les policiers, si c’est pour laisser leur travail (et leur collègues) se faire piétiner par une justice gangrenée par les gauchistes, c’est largement inutile. Les cinquante nouveaux policiers promis ne seront là que pour faire de la figuration, et les véhicules se faire caillasser, même si la casquette remplace le calot.

Parce que contrairement à ce que pense le président, la présence de policiers ne dissuade plus grand monde, quand on voit les attaques régulières des forces de l’ordre au mortier d’artifice sur l’ensemble du territoire.

S’il veut être crédible, il faudrait que le président purge avant tout une magistrature qui se fait un honneur de relâcher en avance des criminels qu’importe les risques de récidive, et se débarrasse d’un ministre plus attaché aux délinquants qu’aux victimes.

Et là, peut-être, ses déploiements grandiloquents de moyens seront efficaces.

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