D’après Chronique de Paysan Savoyard
Disons les choses autrement. Les Européens sont confrontés à l’invasion de leur continent. S’ils laissent les choses se poursuivre comme elles se déroulent depuis cinquante ans sans réagir, ils risquent fort de devenir minoritaires dans leurs propres pays, de devoir se soumettre à de nouveaux maîtres et de voir disparaître leur civilisation. S’ils veulent conjurer ces perspectives catastrophiques, ils doivent au plus tôt appliquer les principes posés par Machiavel.
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Ne pas fuir la guerre que l’ennemi a décidée
La première règle énoncée par Machiavel a trait à la guerre. Si un État est confronté à des adversaires qui sont décidés à lui faire la guerre, celle-ci est alors inévitable. Cet État doit accepter de la conduire, sans délai. En essayant d’échapper à la guerre ou en tentant de la repousser le plus longtemps possible, on ne l’évite pas, mais on s’affaiblit psychologiquement et on renforce la position de l’adversaire, qui lui s’y prépare activement.
Les Européens aujourd’hui sont confrontés à une immigration de masse qui a pris la dimension d’une invasion […] La guerre, les Européens ne l’éviteront pas puisqu’elle est déjà là. En refusant de la mener, ils l’ont perdue d’avance. S’ils écoutent Machiavel ils doivent maintenant se reconnaître en guerre et adopter les moyens relevant de ce registre pour faire cesser l’invasion et redevenir maître chez eux. Cette guerre, en un mot, il nous faut la mener au plus vite tant que nous sommes encore les plus forts.
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Ne pas chercher à être aimés mais faire en sorte d’être craints
Machiavel y insiste : le prince ne doit pas chercher à être aimé. S’il est trop bon, il sera méprisé par ses sujets, qui eux pour la plupart ne sont pas bons. Le prince qui veut conserver le pouvoir doit certes se garder d’être haï : la haine du peuple à son égard provoquerait alors sa révolte ou l’inciterait à rallier l’ennemi. Mais, s’il ne doit pas être haï, le prince ne doit pas rechercher l’amour de ses sujets : il doit faire en sorte avant tout d’être craint.
Ces conseils sont transposables à la situation qui est la nôtre, nous Européens, qui sommes confrontés à l’invasion de notre continent. Nous cherchons à être aimés de la terre entière, et d’abord de ces immigrés qui s’installent. Nous sommes pétris de principes moraux et de Valeurs, qui nous placent, pensons-nous, du côté du Bien. Nous voulons être bons avec les immigrés. Nous les accueillons avec des fleurs. Nous les logeons. Nous les traitons comme nos nationaux, leurs donnons les mêmes droits, et même des droits supérieurs, dans le cadre de la discrimination positive. Nous faisons donc l’exact contraire de ce que préconise Machiavel. Non seulement nous ne sommes pas craints, mais nos envahisseurs nous méprisent et rient de nous. Plus nous en rajoutons dans les efforts d’accueil et d’intégration, plus nous augmentons à notre égard leur dédain et leur arrogance.
Si nous voulons vivre, il nous faut cesser de vouloir être bons, de vouloir être aimés, de vouloir faire le Bien. Si nous voulons vivre, il nous faut maintenant être craints.
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Ne pas reculer devant la violence nécessaire
Machiavel avertit le prince. Pour pouvoir être craint, il doit savoir se montrer d’emblée violent et impitoyable. Si, par bonté ou sensibilité, il rejette la violence, il devra plus tard se livrer à des violences encore plus grandes pour conserver un pouvoir en train de lui échapper ou pour le reconquérir. En sachant exercer dès le début de son règne une violence ciblée et circonscrite mais sans pitié, il assurera son pouvoir et évitera de devoir procéder par la suite, s’il ne veut pas en être chassé, à des massacres et des violences de masse.
Pour ce qui est de nous, nous faisons tout pour éviter la violence, que nous avons en horreur. Nous sommes face à des gens délinquants et violents et nous répondons par les bracelets électroniques, les rappels à la loi et la délivrance de soins de santé gratuits aux clandestins.
Nous devons comprendre qu’en utilisant sans attendre la violence à un niveau suffisant, nous éviterons par la suite des violences plus grandes, auxquelles nous devrons nous livrer ou dont nous seront victimes. C’est ainsi qu’il nous faut mettre en place des mesures de fermeté à l’égard des récidivistes et les mettre à l’écart au plus vite. […] Nous devrons montrer notre détermination à procéder à l’arrêt de l’immigration et à l’engagement de la remigration. En prenant les moyens de faire cesser les entrées légales et illégales. […] En réservant la nationalité et les prestations sociales aux européens de souche. En plaçant en rétention délinquants, assistés et indésirables, le temps nécessaire à la mise en œuvre de leur expulsion.
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Tout en ayant pour la plupart renié leur religion, les Européens sont tous empreints en profondeur des enseignements du christianisme. Même les athées estiment que nos États européens doivent s’inspirer de l’Évangile pris au pied de la lettre : Ouvrir sa porte à l’Étranger. Donner la priorité aux pauvres. Pardonner à ses ennemis. Tendre la joue gauche. Considérer que tous les hommes sont frères. Vouloir être des artisans de la paix du monde…
Nous commettons ce faisant une erreur majeure quant au sens même de l’Évangile. L’Évangile s’adresse aux individus pour la conduite de leur vie : il n’est pas destiné aux États et n’est pas un programme politique ni un modèle de société. Le Christ lui-même nous l’indique : « Rendez à César ce qui est à César » (car) « Mon royaume n’est pas de ce monde » … Pendant des siècles l’Église a su, en tant qu’institution, prendre avec la lettre de l’Évangile la distance qui convenait : en guidant et en soutenant les individus, mais aussi en les encadrant, elle a pu ainsi structurer la société et en constituer l’un des principaux piliers. Aujourd’hui au contraire la volonté d’appliquer la lettre de l’Évangile au fonctionnement de la société conduit au suicide collectif. Comme l’avait constaté Chesterton, les idées chrétiennes sont devenues folles.
Pour savoir comment se comporter avec ses voisins, ses amis, sa femme et ses enfants, nous devons certes, nous les Européens, nous inspirer du message du christianisme, notre religion.
Pour organiser la société, la défendre et assurer sa pérennité, c’est Machiavel en revanche qu’il faut lire et appliquer et non pas l’Évangile.