D’après Marc Cajou
La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est un marronnier de la république. Chaque nouveau gouvernement en fait une priorité question de se faire pardonner son incompétence sur les autres sujets, et c’est d’ailleurs au nom de cela que ce 3 mars 2021 le ministre de l’intérieur a décidé la dissolution de Génération identitaire.
Plus précisément, suite à une opération anti migrants dans les Pyrénées et parce que ce mouvement promeut « une idéologie incitant à la discrimination des individus à raison de leur non-appartenance à la nation française ou appelant à la haine, à la violence envers les ressortissants étrangers ». D’accord !
Mais dans ce cas que dire de l’Union Nationale des Etudiants de France, dont la présidente vient de reconnaitre ce jeudi 18 mars que ce syndicat organisait des réunions en « non mixité » c’est-à-dire interdites aux blancs, et plus particulièrement aux hommes (elle n’a pas précisé pour le cas des gens à moitié libanais non-binaires) ?
Parce que les mêmes causes menant aux mêmes effets, n’avons-nous pas là une discrimination d’individus en raison de leur non appartenance à un groupe racial (les dits « racisés ») et de leur sexe, ce qui est la définition même du racisme et du sexisme ? Accessoirement, on pourrait aussi remarquer que Génération Identitaire ne cherchait qu’à faire appliquer la loi (lors d’une opération pour empêcher l’entrée sur le territoire des migrants illégaux), tandis que l’UNEF la transgresse carrément en organisant ces réunions (article 225-1 du code pénal).
Quant à appeler à la haine et à la violence, l’UNEF s’est aussi associée, avant de se retirer piteusement, à une campagne d’affichage pour dénoncer nommément deux enseignants de Science Po Grenoble accusés d’islamophobie, campagne du même acabit que celle qui a mené à la mort de Samuel Paty. Vu ce qui s’est passé ces derniers mois, ce n’est pas de « l’appel à la haine », c’est de l’appel au meurtre. D’ailleurs, pour ceux qui demandent des preuves de l’existence de l’islamogauchisme dans l’enseignement supérieur, en verriez-vous de meilleures ? Avant, ces gens cherchaient à donner des excuses aux terroristes, maintenant ils leur désignent carrément de potentielles victimes.
A noter aussi que certains membres de l’UNEF ne cherchent pas à se cacher et expriment clairement leurs penchants haineux, comme Hafsa Askar qui affirmait en 2017, sur twitter, alors qu’elle était vice-présidente de l’UNEF Lille, vouloir « gazer les blancs cette sous-race » (entre plusieurs autres saillies tout aussi racistes).
Bref cette longue énumération est là pour souligner une chose : tout ce qui a été reproché à Génération Identitaire, on le retrouve en pire à l’UNEF… Et mis en application en plus avec de grasses subventions. S’il y avait une justice valable dans ce pays, ce syndicat devrait en toute logique être dissout vu le précédent. On ne demande pas ici de faire preuve de courage à M. Darmanin, ministre de l’intérieur, seulement de faire preuve de cohérence (même si ce n’est pas la qualité première de ce gouvernement).
Ou alors d’acter que les personnes blanches qui composent 80 à 90% de la population soient dorénavant des citoyens de seconde zone que l’on peut maltraiter à l’envie. Alors dans ce cas, à nous d’en tirer des conséquences.