Daniel Pollett

Un billet de Daniel Pollett

Les limites cognitives de beaucoup de gens sont tracées et durablement définies à force de désinformations télévisées. Par exemple, à propos de l’attentat contre un dépôt d’hydrocarbures dans les Bouches-du-Rhône, effectué avec des moyens militaires, la télévision a parlé « d’actes de malveillance ».

Ceci n’a rien d’anodin. Malgré les agressions au nombre exponentiel, journalières et revendiquées de l’islam contre la civilisation, malgré la guerre civile instaurée dans notre quotidien comme le montre l’article de Beate dans laquelle toute forme de défense des Français est condamnée par les tribunaux, il se trouve encore des gens pour adhérer à ce monde de bisounours où la décapitation d’un citoyen français est l’un des faits divers de l’actualité. Ceci a pour dommage collatéral d’envoyer au domaine des choses anodines des faits moins spectaculaires ou moins « graves » tels que les vols à l’arraché et les incendies de voitures. 

 

« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…

A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer…

A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter…

A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! »

Saint Augustin

 

Ceci a aussi pour effet de confirmer qu’il ne faille pas « stigmatiser » les musulmans parce qu’appartenant à l’islam. Il est vrai que l’on peut stigmatiser à outrance les fumeurs et les buveurs, les industriels et les « riches », les agriculteurs et les marins-pêcheurs, les conducteurs de 4×4 et les bâtisseurs de voies ferrées. Qu’importe si un plaisir personnel ne gêne pas tant que ça, si ce sont les entrepreneurs qui donnent des emplois, si un riche l’est devenu par son travail, si l’on mange grâce à ceux qui travaillent la terre ou risquent leur vie en mer, si on choisit sa voiture en fonction de l’endroit où l’on habite et de ses exigences de travail, si les transports en commun sont une nécessité de société. Tout cela est si loin des bureaux des écologistes de salon et des nombreux autres qui imposent la dictature des minorités à des politiciens uniquement soucieux de voix électorales et au peuple travailleur qui se lève tôt et cotise à tout.

Ceux qui persistent à adhérer à cet aveuglement, à cet assourdissement, à cette aphonie volontaires qui ressemblent fort à une fuite en avant s’épargnent l’inconvénient de plus en plus criant de devoir se battre pour défendre ce qui est à eux. On retrouve les mêmes dans ces manifestations où l’émotion dicte sa loi à la raison dès qu’il s’agit des migrants, légaux ou non, alors que nous n’avons déjà plus rien à proposer si ce n’est la persistance dans l’engloutissement de notre système social et de nos propres richesses, et la disparition de notre République, de notre peuple, de notre langue et de notre civilisation.

En fait, ces inconscients pallient leurs limites cognitives par une dangereuse hypertrophie affective.

Daniel Pollett

 

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