Capture d’écran BFM TV

D’après le Salon beige

Marine Le Pen avait accusé Nicolas Bay d’être un agent d’Éric Zemmour, sans apporter la moindre preuve crédible d’ailleurs. Elle ferait mieux de se méfier de Robert Ménard qui ne semble pas avoir compris que le 1er tour est dans moins d’une semaine. Il demande notamment “ Quel homme politique aurait fait mieux ? ”

« Sur l’Ukraine, (…) je me dis voilà, (Emmanuel Macron) est chef de l’État, j’ai pas honte qu’il soit chef de l’État, il tient face à Poutine », a lancé Robert Ménard. « Et puis je me dis, est-ce qu’il y en a un de tous ceux qui sont là qui serait mieux que lui à sa place ? » a poursuivi celui qui a été élu avec le soutien du Front national, puis du Rassemblement national.

Relancé sur le fait de savoir si sa candidate, Marine Le Pen, ne ferait pas mieux que l’actuel locataire de l’Élysée, Robert Ménard persiste et signe :

« Sur ce terrain-là, non, sur l’Ukraine non ». « Mes amis, ils ont tous été pro-russes, c’est pas possible. Et ils le redeviendraient demain si la guerre était terminée, je trouve ça insupportable », a-t-il taclé.

Par ailleurs, il commence déjà à torpiller la possibilité d’une alliance de deuxième tour entre Marine le Pen et Eric Zemmour. Comme Marine Le Pen, il utilise les mêmes accusations que la gauche.  La victoire d’Emmanuel Macron passe justement par ce genre de nouveau front « républicain ». Robert Ménard est-il un guignol ou a-t-il négocié avec Macron la réélection de sa femme et un siège de sénateur pour lui ? L’avenir le dira…

« Ce que je ne supporte plus chez Éric Zemmour, c’est la dureté que porte son courant politique. J’ai listé tous mes désaccords avec lui et si demain Marine Le Pen faisait des concessions à Éric Zemmour sur ces désaccords-là, je ne la soutiendrais pas, ce serait sans moi (…) »

« Éric Zemmour a violé un certain nombre de lignes rouges qui sont à mes yeux inacceptables. Je ne suis pas de ce monde ni de cette dureté là (…) Je ne suis pas pour le port du voile mais jamais je ne refuserais un selfie à une dame […] J’ai passé ma vie en Afrique pour Reporters sans frontières et vous croyez que si j’étais Burkinabé je ne rentrerais pas en France de façon illégale ? Je le ferais pour mes enfants sans hésiter (Celle-là, il fallait l’oser-NDLR).

La séquence est tellement surréaliste que même Sonia Mabrouk est obligée de rappeler à Robert Menard que son temps de parole est décompté sur celui du RN tant il fait l’éloge de Macron et tape sur Marine Le Pen…

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