classe dirigeante

 

Chronique de Paysan Savoyard

 

Ces dernières décennies, la classe dirigeante a mené en France des politiques favorables aux riches et contraires aux intérêts de la majorité de la population. Des politiques similaires ont été conduites dans les autres pays européens.

 

La classe dirigeante, premièrement, a délocalisé l’industrie dans les pays à très bas salaires, ce qui a enrichi très fortement, et tel était bien l’objectif, les propriétaires des entreprises. Cette politique a fait basculer dans le chômage de masse la moitié des régions françaises.

Deuxièmement elle a libéralisé les mouvements de capitaux, ce qui a permis aux hauts revenus et aux détenteurs de capitaux d’utiliser les paradis fiscaux et d’aller faire de « l’optimisation fiscale » dans les pays pratiquant le dumping fiscal : avec les délocalisations, c’est la deuxième raison de l’enrichissement formidable des plus riches.

Pour faire passer la pilule du chômage de masse, elle a organisé, troisièmement, le « traitement social » : indemnisation du chômage sur de longues durées ; préretraites ; RSA ; emplois aidés ; gonflement des effectifs de la fonction publique… Pour financer ces énormes dépenses d’assistanat et de traitement social du chômage, elle a matraqué les Français moyens qui travaillent ou qui sont en retraite, à coups d’impôts, de taxes, de cotisations sociales et d’amendes routières. Ce qui fait que la France est aujourd’hui le pays le plus taxé du monde et que ces taxes sont concentrées sur la classe moyenne.

Quatrièmement, elle a organisé depuis 40 ans l’immigration de masse, afin de peser à la baisse sur les salaires et les conditions d’emploi ; afin d’augmenter le nombre des consommateurs ; afin également de complaire aux tenants du mondialisme idéologique. Les dépenses publiques considérables engendrées par l’accueil des immigrés sont la deuxième cause majeure du matraquage socio-fiscal. De sorte que les Français moyens s’aperçoivent qu’ils sont en train de financer par leurs impôts l’invasion de leur propre pays1.

C’est tout cela qu’exprime avec plus ou moins de clarté la révolte pleinement justifiée des « Gilets jaunes ». Les Français moyens de souche ont vu leurs emplois délocalisés. Ils ont été « périphérisés » par la gentifrication des grandes villes et chassés des banlieues par les immigrés. Ils font l’objet d’un matraquage social-fiscal sans précédent, lié également aux folles dépenses et aux gâchis engendrés par l’hypertrophie de la sphère politico-administrative (mille-feuilles administratif, organismes et institutions inutiles, train de vie des élus trop nombreux…).  Et par-dessus tout, ces Français assistent, impuissants, à l’invasion de l’Europe.

Plus fondamentalement encore, de nombreux Français prennent enfin conscience de ce que la classe dirigeante ne leur veut pas du bien ; qu’elle ne sert pas l’intérêt général ; qu’elle est au service des intérêts d’une petite minorité ; et qu’elle organise sciemment l’invasion migratoire de l’Europe. De nombreux Français se rendent enfin compte que la classe dirigeante les trahit. Espérons que la révolte des Gilets jaunes changera quelque chose à cette situation catastrophique.

 

 

Note de la rédaction :

(1) La révolte des Gilets jaunes est le sursaut d’un peuple qui ne veut pas être parqué dans des réserves comme les indiens.

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