D’après Jean-Pierre LAMORGUE

La démocratie et la république, dans leurs erreurs inévitables de systèmes humains, avaient tout de même créé des garde-fous pour empêcher toute dérive et justifier leur lutte acharnée contre les « dictatures » du XXème siècle. Elles avaient forgé des règles pour rester cohérentes dans leur aspiration à la liberté individuelle de conscience, de mouvement et d’existence, au souci de l’intérêt commun, et la pluralité de l’expression des idées. Toutes choses menacées aujourd’hui.

En parallèle, listons des évolutions légales, attribuées à un changement de société que les « fondateurs » ne pouvaient pas prévoir :

La loi antiterroriste avec sa pérennisation de l’état d’urgence

La loi sanitaire avec sa pérennisation de l’urgence sanitaire (liberté de prescrire, de circuler, de modes de soin)

Les lois mémorielles et dites de lutte contre la haine (liberté d’enseigner, liberté de recherche, liberté d’expression, liberté de conscience)

Les monopoles médiatiques et numériques qui peuvent faire taire n’importe qui sans possibilité de recours. Y-compris le président des États-Unis.

La justice politisée à 2 vitesses, où des malfrats qui agressent et blessent gravement des victimes sont moins condamnés qu’un militant qui se défend, face à une agression de ses détracteurs qui tourne mal.

L’attribution de fréquences radio ou de chaînes télé.

L’augmentation des sujets tabous, avec l’intrusion d’une législation sur la vérité, sur l’histoire, sur la science. Interdit de remettre en cause l’histoire officielle sous peine d’amende ou de prison, interdit de critiquer ou de questionner l’avortement, interdit d’évoquer la notion de race, interdit de critiquer de près ou de loin ce qui se rapporte à l’immigration, ou au lobby LGBTXYZ, interdit de critiquer la vaccination, ou de proposer des alternatives médicales dans le cas de la COVID. Des médecins, professeurs, journalistes, écrivains, citoyens divers, ont perdu leur emploi, se sont fait agresser, humilier, condamner pour ça.

Les moyens multipliés : centralisation de toutes les données individuelles consultables légalement ou pas (santé, consommation énergétique avec linky, fiscalité, rzo sociaux, comptes en banque et dépenses…).

L’identification numérique de tous les déplacements (places de train et d’avion nominatives, caméras omniprésentes sur les routes avec lecture de plaques, péages et télépéages, caméras omniprésentes dans les transports en commun avec reconnaissance faciale, couvre feux et restrictions de déplacement…). Les 2 roues et les vélos commencent à avoir une identification, les vélib et trotinettes ne peuvent plus être utilisés sans abonnement individuel identifié, les voitures vont intégrer des boîtes noires, des caméras, sont connectées et géo-localisées, seront sans doute rapidement bridées. L’effort pour passer à l’électrique permettra de les localiser au moment de la recharge, en « aspirant » toutes les données de suivi.

L’identification et le contrôle de toutes les dépenses : justification de l’origine des fonds pour des dépôts, dépenses largement numérisées, contrôle de l’émetteur et du récepteur, disparition du liquide, centralisation des fichiers fiscaux…

Le suivi des dépenses de santé : nécessité d’avoir des ordonnances obtenues sur consultation chez un docteur payé en carte vitale dont les informations sont centralisées. Évocation sans vergogne de conditionner les soins à la vaccination… Contrainte à la vaccination malgré l’expérimentation (illégal), carnet de santé numérique…

Surveillance des réseaux de communication avec triangulation/algorithmes (tel, internet) où chaque connexion est identifiée à une personne (motif anti-terroriste).

La mise en place de la 5G permettra de centraliser toutes ces informations sur un même réseau centralisé, assez puissant pour intégrer ce volume de données.

L’école devient obligatoire dès 3 ans, l’école à la maison devenant interdite. La répression de la liberté du hors contrat est grandissante, les programmes scolaires sont de plus en plus politisés et les professeurs contrôlés. Quand on donne le pouvoir à la population de dénoncer son prochain pour « mal-pensance », il n’y a pas besoin d’adhésion aux idées communes. Il suffit de laisser agir les bas instincts, de jalousie, d’avidité et d’intérêt personnel où chacun est l’ennemi de tous.

La mise en place du vote électronique favorisant très largement la fraude, d’autant plus dans un contexte où les puissances monopolistiques du numérique sont déjà au pouvoir.

Aucune dictature ne s’est faite au nom de la haine, de la souffrance, de l’oppression et de la tristesse. Elles ont tous prôné l’amour de leur projet, la libération par leur action, la joie comme résultat pour chacun des citoyens. Et pourtant…

Pourquoi les puissants d’aujourd’hui, qui ont beaucoup plus de pouvoir et de moyens techniques d’oppression qu’au XXème siècle, seraient-ils plus justes, plus moraux ? Rien ne porte à le croire, au contraire. Au XXème siècle, on pouvait mettre ça sur le compte d’une erreur d’appréciation idéologique.

Aujourd’hui, c’est de l’avidité mêlée à l’aspiration à un pouvoir divin au travers du rêve transhumain.

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